lundi 2 novembre 2009

Le trésor est dans le web

Un mystérieux parchemin téléchargeable sur Internet, des énigmes à chercher un peu partout en Lot-et-Garonne, un fabuleux trésor d’une valeur de 1200 euros, voilà les ingrédients d’une web-chasse au trésor qui va se dérouler entre 2009 et 2010.


Pour le tourisme de proximité
Le début de l’histoire se trouve sur Internet : le site www.web-tresor.com qui développe dans plusieurs départements du Sud-Ouest, dont le Lot-et-Garonne une version revisitée de la chasse au Trésor, qui combine de la recherche sur le terrain, de la découverte et… de l’aventure.
Première règle, tout le monde peut jouer, sans distinction aucune. Ce jeu développe le tourisme de proximité. Il va intéresser principalement un public local à la recherche d'idées de balades autour de chez soi.
Le site promet deux gagner deux types de cadeaux :
Le premier est « un bonheur à partager. Cette chasse au trésor est avant tout une invitation à la balade dans votre beau département, la Chasse au Trésor étant un fil conducteur qui vous conduira de partenaires en partenaires pour résoudre des énigmes en s'amusant, tout en découvrant, parfois à quelques kilomètres de chez vous, des sites magnifiques, des lieux insolites et des gens attachants. »
Le deuxième est « un trésor avec une forte identité régionale. Dans chaque département concerné est caché un trésor d'une valeur située entre 1200 et 1500 € de produits régionaux »
Il n’y aura évidemment qu'un seul gagnant qui pourra, s'il le souhaite, partager le butin avec ses proches.
Pour les participants, l’engagement dans ce jeu est gratuit. Il n’y a aucun frais d’inscription sur le site. Mais un certain nombre de visites peuvent être payantes.


Une chasse au trésor en deux étapes
Pendant la première année, de septembre 2009 à septembre 2010, le site propose de télécharger quelques énigmes que vous résoudrez par de la balade libre et sans stress. Cela vous permettra de « capitaliser un maximum d'indices (symboles) ». Durant cette période, le trésor ne pourra pas être trouvé.
Un an après, en septembre 2010, débute la véritable chasse au trésor : « la rapidité ne suffira pas, jusqu'à la dernière minute le suspense sera grand et sollicitera vos méninges, votre capacité d'adaptation et votre débrouillardise ».
Les internautes sont donc invités à se rendre sur le site www.web-tresor.com et de se connecter au département du Lot-et-Garonne pour télécharger gratuitement les énigmes du département et une copie du Passeport Aventures. Ainsi, sur le Pays du Dropt, sept partenaires proposent des énigmes à résoudre en allant les visiter : une faute d’orthographe sur une étiquette de foie gras, une mention particulière sur un arbre du jardin des roses de Boissona, etc. 26 indices sont à découvrir sur tout le département.
Sur le pays du Dropt, les sept partenaires organisent en plus le dimanche 15 novembre un rallye touristique gratuit pour lancer le jeu. Ce sont vraiment de grands enfants, tous ces organisateurs de chasse au trésor !


Des découvertes à faire

La participation à une chasse au trésor c’est avant tout l’occasion pour ces sites touristiques de mettre en avant leur équipement. Il y a donc toujours un renvoi vers le site Internet du partenaire. Nous avons ainsi redécouvert le très joli site des jardins de Boissona, à Baleyssagues : http://www.jardindeboissonna.com, ou celui de la Maison des Vins de Duras : http://www.cotesdeduras.com, toujours très coloré et dynamique. Ou encore celui du château de Duras, toujours tellement étonnant à cette adresse : http://www.chateau-de-duras.com/. La couleur de fond du site est en effet le parme et les textes sont en rose. Comme au fastueux temps de la renaissance, vous y êtes accueillis par une musique d’époque. Bonne chasse au trésor…

lundi 26 octobre 2009

Toussaint en ligne

Toussaint nous rapproche de nos cimetières et de nos églises. L’occasion de voir que Internet a changé pas mal de choses dans nos paroisses : du denier du culte à la préparation au mariage, tout est maintenant en ligne.

Moderne, le diocèse !
Le diocèse, c’est comme la Samaritaine, on y trouve tout ! (si j’ose cette parabole assez peu orthodoxe…). Il n’empêche, connectez-vous sur le site du diocèse du Lot-et-Garonne, à l’adresse : http://catholique-agen.cef.fr. On est loin du site Internet des débuts qui était une présentation générale des activités de l’église dans le département. Aujourd’hui, c’est un véritable portail de services dont dispose l’internaute qui a une quelconque interrogation par rapport à la religion, ou à sa propre pratique. Il est vrai que les fidèles sont peu nombreux à l’église le dimanche, mais que tous sollicitent un prêtre lors des évènements de la vie, du baptême aux obsèques. Au vu du petit nombre de prêtres en activité l’information par le Web apparaît sans doute comme tout à fait adaptée à l’évêché.
Ainsi, en vous rendant sur le site départemental, très complet, je le répète, vous trouverez à peu près tout. La rubrique sans doute la plus consultée est l’annuaire avec les coordonnées des paroisses. Une carte interactive facilement accessible par la colonne de gauche répond à ces interrogations. Un simple clic sur sa zone d’habitation permet de trouver les coordonnées d’un prêtre ou d’un délégué pastoral.
Cette même colonne de gauche recense de très nombreux menus, qui vont de la présentation des mouvements d’église, à la catéchèse ou aux médias. On pourra ainsi s’abonner à la newsletter « église en Lot-et-garonne », ou au magazine papier « Catho 47 ».
Outre ces nombreux menus thématiques, on notera l’attention portée au public sur la barre de menu supérieure, qui regroupe des services au public : les « Messes », par exemple ; Outre les horaires des messes (grâce au numéro surtaxé de Messes Infos, si, si), on aura la possibilité de se renseigner sur les actes les plus courants de la vie religieuse comme les obsèques, le baptême ou la préparation au mariage. Les principales fêtes religieuses, comme la Toussaint sont expliquées et présentées. Toutes les pages ne sont pas complètes à ce jour, mais l’architecture du site est réellement ambitieuse pour informer le grand public. Il n’y a pas encore de formulaire pré-rempli pour la confession en ligne (non autorisée par le Vatican à ce jour) mais ça viendra peut-être…
Les jeunes chrétiens Lot-et-Garonnais ne sont pas en reste dans cette dynamique. Ainsi vous pourrez voir la page web de l’aumonerie du lycée de Marmande à cette adresse : http://aumonerie47.free.fr. Les photos et les comptes-rendus d’activité informeront les parents sur le fonctionnement de ce mouvement.

L’église est free !
Je ne connais pas les intérêts liés du fournisseur d’accès « Free » et de l’église catholique. Mais j’ai remarqué que quasiment tous les sites locaux des communautés religieuses du Sud Gironde reposent sur un système de pages persos développés chez ce fournisseur. De plus, la charte graphique est à peu près similaire, ce qui est une vertu, lorsqu’une organisation cherche à asseoir sa communication à travers plusieurs sites. Le plus actif me semble être celui du secteur pastoral La Réole – Monségur : http://eglisereole.monsegur.free.fr/. il est très interactif : on y découvre le Saint du jour, les infos du portail « jeunes » de l’église, les horaires des messes, les actus, la possibilité de faire un don en ligne, etc.
Mais les autres sites ne déméritent pas, que ce soit à Bazas (www.eglisecatholiqueenbazadais.com), à Langon (http://eglisenlangonnais.free.fr) ou encore à Podensac (http://paroissepodensac.free.fr). On remarque que grâce à une très bonne coordination de l’information générale, reprise sur chacun des sites, ceux-ci sont vivants et actifs. Une fonctionnement ingénieux, et surtout très collectif.

lundi 19 octobre 2009

Google fait votre site Internet

Dernière innovation du géant américain : agréger toutes les informations qu’il possède sur un lieu, un commerce ou un service pour en faire un site Internet. A quoi ressemble le votre ?

on trouve tout chez Google !
Une fois de plus, le moteur de recherche américain fait l’actualité dans ce qui est cartographique. Google tente une fois de plus d’agréger l’information qu’il indexe à longueur de temps pour proposer des informations touristiques toutes prêtes : Google Places Pages for Google Maps.
L’objectif de Google est de donner une forme à l’intelligence collective du web. Autant cet objectif est atteint pour la recherche d’informations “génériques” (avec une présentation des résultats qui mélange pertinence et popularité), autant pour la recherche d’informations touristiques le chemin est moins évident
Alors, pour tenter d’organiser au mieux tous les contenus disponibles sur les espaces touristiques ou les services, (Streetview, panoramas, vidéos, avis des internautes, sites internets officiels,transports en commun…) et finalement se rapprocher d’un guide touristiques ultime, Google invente le principe « un lieu = une page internet. »
Désormais lorsque l’on cherchera une information sur un lieu (pour le moment à travers Google Maps), c’est la page officielle du lieu qui sera proposée.
Comment ça fonctionne ? Exemple :
  • Je me connecte sur Google Maps (http://maps.google.fr/)
  • Je fais une recherche sur Marmande
  • Là, un pictogramme s’affiche sur la carte
  • Je clique sur « plus d’infos », à coté du nom de la ville
  • Et j’obtiens la Google Places Page de Marmande avec tous les contenus récupérés sur internet.

Le contenu récupéré dépend de la façon dont le lieu est présent sur Internet. A minima, comme pour le cas de Marmande Tonneins ou Langon, on trouve des photos publiés par les internautes. Mais aussi des articles de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, comme c’est le cas pour Duras, ou Sauternes.
Et parfois, il n’y a aucune information, comme c’est le cas pour beaucoup de communes. Et donc, vous pouvez apporter votre contribution sur votre territoire sur des sites comme Wikipedia (www.wikipedia.fr), Panoramio (www.panoramio.com), Youtube (www.youtube.com) ou Flickr (www.flickr.com). Ainsi vous multiplierez vos chances de voir le contenu repris par Google Places Plages et donc de bénéficier de l’audience de ce service. Il est donc intéressant de voir comment votre ville ou village est « populaire » sur Internet.


Restaurants et services.
Ce nouveau service de Google est très intéressant pour les commerçants aussi. Ainsi, lorsque par exemple vous tapez « Sauternes » dans Google.maps pour arriver à la page du village, vous avez la proposition « rechercher à proximité ». Là, vous pouvez taper « restaurant », ou « château viticole » dans le moteur de recherche. Les résultats seront évidemment nombreux. Ils reprendront, pour chaque service, en cliquant encore une fois sur « plus d’infos » tout le contenu disponible sur Internet. Là, le résultat peut être tout à fait intéressant pour le commerçant, car Google reprend toutes les infos publiées, et notamment les avis de consommateurs lorsqu’il y en a.
Ainsi, à Sauternes, nous avons cliqué sur le restaurant « Le Saprien ». Si une photo illustre sa page, il y a aussi des commentaires de clients, en anglais et en français, qui ont été puisés sur les sites tripadvisor (www.tripadvisor.com) ou cityvox.fr (www.cityvox.fr). On trouvera aussi des pages web concernant l’établissement (pas moins de quatre différentes). Et enfin, si des utilisateurs ont créé des cartes mentionnant l’établissement, un lien vers celle-ci est prévu. Une raison de plus pour que le restaurateur encourage ses clients à laisser un avis sur leur établissement !

lundi 12 octobre 2009

Parlez moi du pays!




Au moment où le projet de réforme territoriale prévoit la suppression des pays Voynet, les six territoires organisés sous cette forme dans notre zone de diffusion semblent plus vivant que jamais! La preuve, le pays du Haut Entre-deux-Mers vient de se doter d'un nouveau site Internet.

Le grand saut
Le grand saut, le pays du Haut entre-deux-Mers l'a fait au propre comme au figuré. Au propre, en lançant son site Internet à l'adresse : www.payshautentre2mers.com. Et au figuré, puisque la vignette qui orne le premier article de la première page est une photo d'un parachute en chute libre. Renseignements pris dans les différentes pages du site, on comprend que l'aérodrome de La Réole dispose d'une importante activité de saut en parachute! Ouf, ce n'était donc que cela...
Coté design, le site du pays reprend les couleurs bleues et vertes de l'Entre-deux-Mers qui habillent l'ensemble des pages du site. Un diaporama défile sur la première page qui est divisée en trois colonnes, une composition moderne sur le web, notamment pour des sites d'information. La colonne centrale permet de diffuser les dernières nouvelles sous forme « news ». La colonne de droite est utilisée pour les différents menus du site. Et sur la droite, outre le diaporama, on peut trouver une carte de situation, ainsi qu'un « cartouche » invitant les internautes à interagir en envoyant leur contribution.
Le site du Pays du haut Entre-deux-Mers est riche au niveau du contenu, avec de nombreuses rubriques qui sont très bien renseignées. Cela va de la présentation des communautés de communes composant le territoire, au rendus des travaux du conseil de développement, en passant par les différentes possibilités qu'offre le projet « pays » aux habitants et visiteurs comme une opération en faveur de l'artisanat et du commerce.
Ajoutez à cela un moteur de recherche de bonne qualité et la possibilité de s'abonner au flux RSS des différents billets, et vous avez ici un exemple de site institutionnel réussi!


Les autres pays aussi!
Dans la zone de diffusion du Républicain, existent trois autres pays coté Gironde. L'autre partie de l'Entre-deux-Mers dit « bordelais » est ainsi organisée autour du pays « Coeur Entre-deux-Mers », qui regroupe notamment les cantons de Cadillac et Targon. Le pays a depuis de nombreuses années investi dans la communication notamment avec son site Internet www.coeurentre2mers.com. Là aussi les couleurs de l'Entre-deux-Mers ont été conservées, préservant ainsi une réelle identité commune aux deux pays. Le contenu est ici aussi particulièrement abondant, décrivant l'ensemble des procédures et projets de développement local de la zone. Nous avons relevé deux petits outils bien pratiques : un agenda, présent sur toutes les pages en colonne de droite permet de donner en temps réel le programme des festivités et activités du territoire. Sur la même colonne, un petit billet donne le nombre de visiteurs du mois précédent. Ainsi nous apprenons qu'au mois de septembre, 4849 visiteurs ont surfé sur ce site.
Le second pays à être connecté est celui des « Landes de Gascogne », qui comprend les cantons de Bazas, Villandraut et Grignols, notamment. Le site est en ligne à cette adresse : www.pays-landesdegascogne.org. D'abord plus « sérieux », il est néanmoins tout à fait bien conçu, avec des fonctionnalités tout à fait intéressantes pour le visiteur : moteur de recherche, agenda, chantiers en cours, etc.
Le quatrième pays girondin, le jeune territoire « Rives de Garonne », qui va d'Auros à Podensac le long de la Garonne, ne dispose pas encore de site Internet.
En Lot-et-Garonne, seul le pays du Dropt est doté d'un site web à cette adresse : www.paysdudropt.com. Mais il est composé en tout et pour tout d'une carte interactive renvoyant sur les sites locaux. C'est déjà un bon système de portail territorial! Enfin, le pays Val de Garonne – Gascogne bénéficie d'une page sur le site de la communauté de communes Val de Garonne : www.cc-val-de-garonne.com , page très bien informée.

mardi 6 octobre 2009

Internet contre la grippe A (2)




Lors d’une précédente chronique, nous avons présenté quelques outils permettant de lutter efficacement contre les effets de la grippe A au boulot. Il ne s’agit pas d’un antibiotique virtuel, non, mais d’outils collaboratifs gratuits permettant de travailler à la maison. Nous poursuivons avec deux solutions de partage de documents.

Mon traitement de texte en ligne
La difficulté du travail à distance réside dans l’impossibilité pour plusieurs salariés de la même entreprise d’accéder à un document partagé. Il est certes ossible d’installer un serveur commun avec un accès sécurisé pour chaque télétravailleur, mais, pour l’usage restreint dans le temps que va requérir l’extension probable de la grippe A, il faut trouver plus simple. Deux solutions sont à mon sens, très facile à mettre en œuvre.
La première est Google Docs : http://docs.google.com. La firme américaine propose gratuitement à chacun de ses clients abonnés un espace « documents partagés ». Il suffit, là encore de posséder un compte Google, ou d’en créer un en quelques minutes. Précisons que le fait de créer un compte Google n’oblige pas à changer d’adresse électronique. Un compte Google fonctionne avec toutes les adresses existantes, même si la messagerie est une fonctionnalité supplémentaire.
Une fois le compte créé, il suffit donc d’aller dans l’espace « documents ». Google Docs offre la possibilité de travailler sur l’espace « spreadsheet » (l’équivalent d’Excel), sur l’espace « document » (l’équivalent de Word), ou sur l’espace «présentation » (l’équivalent de PowerPoint ». Les fonctionnalités avec les logiciels de Microsoft sont très semblables. Seule différence de taille : ces documents sont hébergés en ligne, et disposent chacun d’une adresse propre. Ils peuvent donc être consultés depuis n’importe quel ordinateur, à partir de son compte Google.
Mieux, les Google Docs sont partageables entre plusieurs collaborateurs à qui l’on attribuera des droits (simple lecteur, collaborateur, etc.). Ainsi, le compte-rendu de la réunion peut être partagé entre plusieurs collègues, qui peuvent le corriger de manière interactive tout en étant à distance. Et s’il y a une correction maladroite, une fonction « historique » permet de revenir en arrière ! Google Docs, c’est d’une part facile, et d’autre part, efficace !



Partager ses dossiers
Deuxième proposition, c’est un service tout simplement génial, qui s’appelle « Dropbox » : www.getdropbox.com. L’idée de base du service est de rassembler dans un même endroit tout ce que l’on peut avoir d’éparpillé dans différents ordinateurs : l’ordinateur du bureau, l’ordinateur personnel, l’ordinateur portable, le téléphone portable, voire la clé USB. Lorsque l’on change d’outil, on ne trouve plus ses fichiers. La vidéo qui est en page d’accueil de Dropbox est tout à fait démonstrative en ce sens, même si le son est en anglais, comme tout le site, d’ailleurs. Mais les dessins vous seront suffisants !
Vous installez donc le logiciel gratuit Dropbox dans chacun de vos ordinateurs, et vous vous créez un compte sur le site. Le tout se fait de manière très intuitive. Ensuite, vous choisissez les dossiers que vous souhaitez synchroniser entre vos différents ordinateurs. Ils seront tous regroupés dans chacun de vos ordinateurs dans un espace appelé « my dropbox ». Lorsque vous ajouterez un fichier dans cet espace, lorsque vous y modifierez un document, lorsque vous y créerez un dossier, le même geste se produira automatiquement sur vos autres ordinateurs équipés, à la seule condition qu’ils soient connectés à Internet. La synchronisation s’opère dès la mise en route de la machine ! Étonnant, et très simple à utiliser.
Autre fonction de Dropbox : la possibilité de partager un certain nombre de fichiers entre tous les utilisateurs. Ainsi, le dossier « numéro spécial Noël » peut être partagé entre tous les collaborateurs du Républicain qui peuvent retrouver dans leur ordinateur personnel, comme au travail les mêmes informations, faire évoluer les documents, en bref, collaborer !
Dropbox est en version gratuite pour un espace occupé d’un maximum de 2Go, ce qui laisse pas mal de marge de manoeuvre.

mardi 29 septembre 2009

La Grippe A

On nous promet une épidémie, voire une pandémie. Si les entreprises sont touchées, les employés resteront à la maison. Il va falloir à ce moment là inventer d’autres moyens de collaborer. Voici une sélection d’outils de télétravail gratuits, que chacun, s’il est équipé chez lui d’une connexion Internet, pourra utiliser.

Le courrier, l’agenda, mais pas le café
Que fait-on le matin en arrivant au boulot ? On ouvre le courrier, on partage les informations de l’agenda, et on boit le café. Avec la grippe « A », pas de café avec les collègues si chacun reste à la maison. Mais pour le reste, par contre, grand frère Google est là !
La première application s’appelle Gmail, la messagerie de Google. On y accès en tapant l’adresse suivante dans son navigateur : http://mail.google.com. Pour y accéder, il faut être titulaire d’un compte Google, ou s’en créer un. Quel est l’avantage de Gmail ? Le plus important est de pouvoir lire ses emails facilement sur n’importe quel ordinateur. Et ce, sans installer un logiciel supplémentaire, comme c’est le cas avec des clients de messagerie classiques, comme Outlook, ou Outlook Express, difficiles à paramétrer. Gmail va permettre d’installer plusieurs comptes courriers. Ainsi, dans la boite aux lettres de Marie, vont pouvoir être affichés ses emails personnels (par exemple marie@orange.fr), mais aussi ses emails professionnels (par exemple marie@lerepublicain.com). Les messages ne seront pas effacés du serveur de l’entreprise. Ce qui fait qu’après cette maligne grippe A, lorsqu’elle rentrera au boulot, Marie retrouvera sur son ordinateur professionnel tous ses courriels, avec les réponses qu’elle aura faites depuis chez elle ! Pour paramétrer la messagerie Google, il suffira d’avoir avec soi son adresse email et le mot de passe de cette messagerie.
Autre avantage et non des moindres, de la messagerie Google : le chat vidéo. Si les ordinateurs personnels sont équipés d’une webcam et d’un micro, tous les salariés connectés pourront utiliser le chat vidéo. La liste des connectés apparaît sur la colonne de gauche, en bas de l’application de messagerie. La connexion au chat vidéo demande une inscription préalable gratuite. Si plusieurs salariés grippés veulent discuter ensemble, un « chat en groupe » est aussi possible.

Deuxième application Google, l’agenda partagé. Il faut aller à l’adresse www.calendar.google.com. Grâce à une interface unique, vous pouvez ajouter des événements et envoyer des invitations en toute simplicité, partager votre planning avec vos collègues, et ajouter tous leurs agendas au votre. Une façon très intuitive et très simple de savoir ce que tout le monde fait, même lorsque l’on est en distance.
Demander à ses collaborateurs de travailler à la maison durant la pandémie de la grippe A, on risque d’y venir. Mais l’employeur ne peut décemment pas leur demander d’utiliser leur téléphone personnel pour passer les coups de fil nécessaire à leur job. Une solution bien pratique existe, c’est le service Skype : www.skype.com. Cette petite application, à télécharger sur l’ordinateur, utilise la Voip, autrement dit la voix par Internet. Il suffit d’avoir un micro branché à son ordinateur, une paire de haut-parleurs, et depuis skype, c’est l’ordinateur qui téléphone. De plus, le service est gratuit pour téléphoner à un autre ordinateur lui aussi connecté sur le système Skype. Et ce, que ce soit au bout du monde ou entre Fourques sur Garonne et Samazan ! Mais l’application permet aussi de téléphoner sur des téléphones fixes ou mobiles, à des prix intéressants, qui sont déduits d’un crédit prépayé. Là encore, bonne solution pour l’entreprise qui peut créditer le compte de chaque salarié en télétravail, lui permettant ainsi de pouvoir téléphoner depuis chez lui sans utiliser sa propre ligne.





mardi 22 septembre 2009

Graphiste des champs

Le milieu rural est accueillant pour les entreprises de communication. Est-ce la possibilité de télétravailler ? Est-ce l’apport vivifiant de la chlorophylle ? Est-ce l’attrait du calme de nos villages ? Il n’empêche que les entreprises de communication, et agences web sont nombreuses dans notre région

De Saint Pardoux Isaac à Cadillac

Saint Pardoux-Isaaac, canton de Lauzun : un gros village, aux portes de Miramont de Guyenne, qui héberge l’entreprise Izak Production, création de sites Internet : http://www.izakproduction.fr/index.php. Depuis le 22 janvier 2009, IzaK Production est devenue une Entreprise Individuelle, dépendant du régime Auto-entrepreneur, nous apprend la page d’accueil du site Internet de l’entreprise. A regarder le site en détail, on voit que l’autoentrepreneur sait de quoi il parle. D’ailleurs, quelques références sont présentées, autant de réalisations qui sont déjà en ligne. Ainsi, l’amicale laïque de Miramont de Guyenne a bénéficié des services du créateur (www.amicalelaique-miramont.fr) ainsi que le club de rugby de la même ville (http://www.asm15.fr).
A l’autre bout de notre zone de diffusion, c’est à Cadillac, en Gironde que « Amélie L » s’est installée comme graphiste. Ancienne étudiante en histoire de l’art, travaillant par la suite dans une agence bordelaise, c’est à Cadillac que cette créatrice a posé ses valises et installé son agence. Le site Internet d’Amélie L est tout à fait original : www.amelie-l.com. Il est conçu sous la forme d’une fleur, ou d’une plante. Le clic de la souris sur chacune des pétales les déploie, les fait s’ouvrir, et laisse apparaître d’autres branches. Un site « animé », donc, tout à fait nouveau. Les couleurs y sont printanières (jaune, vert, orangé) et pastel à la fois. Ce n’est que douceur, donc, qui se dégage de cet univers pour le moins singulier. La navigation y est donc assez intuitive. On clique sur une branche de l’arbre ; celle-ci se déploie, et on découvre encore du contenu derrière. Le portfolio des différentes créations de l’agence est évidemment à consulter.

Bords de canal et champs fleuris
Cours les Bains, capitale du Sud Gironde, à proximité de Grignols. C’est dans cet univers, à l’antithèse exacte de l’urbain, que s’est installé voici de nombreuses années le photographe Dominique Narbeburu, qui anime notamment le site Sud Gironde.com (www.sudgironde.com) maintes fois présenté ici. Son fils Sébastien a suivi la même voie rurale. C’est à Castets en Dorthe que le webmaster s’est posé pour son activité de création de sites Internet : www.internet.narbe.com. Ici aussi, le site web de l’artisan, comme il se définit est marqué par une certaine orginalité. Les couleurs utilisées sont assez inhabituelles, avec un dégradé de gris laissant apparaître une lune bien ronde. Deuxième particularité de ce site : l’explication ! En lisant la rubrique « création d’un site Internet », on sait par le menu le déroulement exact de la conception, fabrication et promotion de son espace web par son créateur : même le reportage photographique est inclus !
Les références de Sébastien Narbeburu sont nombreuses dans notre région, dans les domaines de la viticulture, du tourisme ou du commerce ou de l’artisanat. Nous avions notamment déjà présenté dans ces pages le superbe site du forgeron de Bazas Lyonel Lataste : www.lyonel-lataste.com.
Bref, sur les bords du canal latéral à la Garonne, les sites Internet poussent tranquillement.
Autre artisan du web, dans l’Entre-deux-Mers, voici l’agence Champs de Pub (www.champ-de-pub.com) dont le slogan est : « votre écoagence ». Les références de cette jeune entreprise sont déjà fort nombreuses, de la communication imprimée, en passant par les logos et la création d’identités visuelles, et évidemment, la création de sites Internet ; Le portfolio est ici présenté de manière originale, puisque chaque page d’accueil de site est à l’intérieur d’un écran de Macintosh, les ordinateurs des graphistes. Les six pages de référence prouvent s’il le fallait la forte implantation de cette agence dans la région de l’Entre-deux-Mers.



lundi 14 septembre 2009

Voyage sur écran

Le géant Google a tout prévu pour nous sur Internet. Son service cartographique héberge dorénavant des photos, des articles, des vidéos et même des webcams pour faciliter le voyage. Promenade guidée chez Google City mais aussi sur le géoportail de l’IGN.

Les panoramiques de Panoramio.
Vous connaissez bien évidemment Google, qui est le couteau suisse du web, finalement assez monstrueux car ses applications gratuites sont partout. Depuis trois ans, cette entreprise californienne a ouvert son application de cartographie sur tout le territoire français (et même sur l’ensemble de la planète). Google Maps (accessible à cette adresse : http://maps.google.fr) permet de nombreuses utilisations comme par exemple, trouver un itinéraire, à pied ou en voiture, calculer le nombre de kilomètres entre deux points. Avec le mode satellite, c’est carrément vu d’avion que se décline notre paysage. Simplement, toutes les zones ne sont pas couvertes avec la même précision. Si, la vallée de la Garonne, de Marmande à Langon, bénéficie d’une bonne définition, de nombreux secteurs sont encore parents pauvres de la cartographie, et on ne pourra pas détailler avec précision chaque maison.
Par contre, la bonne nouvelle de Google Maps, ce sont les « extras ». Dans la partie supérieure droite de votre fenêtre vous pouvez cocher sous « extra » plusieurs options : photos, vidéos, wikipédia ou webcams.
Avec ces options, Google Maps se transforme radicalement en guide touristique. Chaque internaute peut publier ses photos sur le site Panoramio (http://www.panoramio.com), comme sur notre exemple illustré avec l’église de Lagupie. Les vues sont géolocalisées par l’internaute, de différentes façons : soit l’appareil photo numérique dispose de cette fonction GPS et c’est lui-même qui géolocalise. Soit l’internaute connaît les coordonnées GPX de l‘endroit où il a pris la photo. Soit, enfin, le placement est manuel, en déplaçant une icône sur une carte. Toutes ces photos publiées ainsi sont reprises par le moteur de Google qui les fait apparaître en petites miniatures sur toute la carte que vous survolez. Elles s’agrandiront au clic de votre souris.
La technique est la même pour les vidéos. Et dans notre région, on peut ainsi découvrir de belles contributions des internautes, qui vont de couchers de soleil sur la Garonne à de belles vues du canal.
L’autre « extra » intéressant est « Wikipédia » un « w », représentant le logo de l’encyclopédie collaborative en ligne signale sur la carte un lieu concerné par un article ; Au minimum, l’ensemble des communes sont concernées. Par défaut les articles sont en anglais, sauf si une version française a déjà été travaillée. Si cela ne vous satisfait pas, il ne tient qu’à vous d’ailleurs de collaborer.

Un géoportail en 3D
Si le géant américain Google a photographié et cartographié la terre entière, en s’intéressant d’abord aux villes pour finir dans les campagnes, il fallait compter avec la fière réaction de l’Institut Géographique National (IGN) qui a utilisé ses nombreux fonds de carte pour réaliser un superbe outil qu’est le Géoportail : www.geoportail.fr. On débute en tapant le nom de sa commune dans la barre de recherche, et l’IGN nous y conduit, avec à chaque fois, une définition de qualité, permettant de discerner la vue aérienne de chaque maison d’un village.
Les outils supplémentaires du géoportail sont utilisables sur la gauche de la fenêtre, avec un astucieux système de couches d’information superposées. Ainsi, vous pourrez rajouter sur la photo aérienne de votre commune le réseau routier, les parcelles cadastrales (avec leurs numéros), les bâtiments, les réseaux, etc. Un bouton permettra d’ajuster l’opacité de la photo pour mieux voir les autres couches.
Un bouton « 3D béta » vous invitera à télécharger un petit logiciel supplémentaire. Grâce à celui-ci, votre commune pourra apparaître en trois dimensions, en cliquant sur l’icône « montagne ». Testez toutes les fonctions, vous allez vous régaler !

lundi 7 septembre 2009

Le goût du bonheur

Le mois de septembre est une bonne période pour se rapprocher de la cuisine et tester de nouvelles recettes. Or nous vivons dans une région unanimement réputée pour ses produits : l’Aquitaine, c’est le goût du bonheur, comme le dit le slogan, ainsi que des bonnes recettes

Quai des saveurs
Vincent Poussard est le chef du « quai des saveurs », un lieu étonnant et régional situé à Bordeaux. Créé par l’AApRA (association aquitaine de promotion agroalimentaire), le Quai des saveurs a pour objectif de promouvoir les produits d’Aquitaine cuisinés par des grands chefs. Aussi, on vient au Quai des saveurs pour apprendre à tirer le meilleur des magrets, pruneaux, fraises, fromages et tomates d’Aquitaine, accompagnés par des grands chefs régionaux. Pour découvrir les activités du Quai des saveurs, le site Internet « gastronomie d’aquitaine » (http://gastronomie.aquitaine.fr) est tout à fait indiqué. On y approfondira sa culture gastronomique et culinaire de la région de deux façons. Une rubrique du site, tout d’abord, est consacrée aux produits emblématiques, classés par ordre alphabétique, de l’agneau des Pyrénées à la volaille fermière du Périgord. Au milieu, tout ce qui est foie gras, bœuf, fruits, légumes, etc. complète la liste. Tous ces produits sont bien entendu sous signe de qualité. Ainsi, la fraise produite en Lot-et-Garonne a le label rouge, alors que le pruneau d’Agen est une IGP (indication géographique protégée).
Une seconde rubrique à lire de suite après est celle consacrée aux recettes aquitaines. Chaque famille de produits est déclinée pour tous les moments du repas, des tapas au dessert. La « ratatouille aquitaine minute », le « Foie gras de canard du Sud-Ouest au Sauternes », ou la « Salade de Pruneaux d'Agen, abricots et oranges au vin de Bordeaux » n’auront plus de secret pour vous. De plus, le site Internet se veut interactif : vous pouvez laisser votre avis sous chaque recette, et même rajouter quelques commentaires.
Pour les amoureux du rugby, une rubrique du site http://gastronomie.aquitaine.fr est intitulée « le XV des chefs aquitaine ». Elle a été mise en ligne au moment de la coupe du monde de rugby, et elle propose quinze recettes mises aux points par les plus grands chefs de la région, dont les lot-et-garonnais Fabrice Biasolo (Astaffort) ou Eric Mariottat (Agen) et le girondin Franck Salein (Les Sources de Caudalie à Martillac).
Enfin, si vous êtes vraiment passionnés par la gastronomie aquitaine, vous pourrez vous abonner à la newsletter du site.

La fraise et le pruneau.
D’autres sites régionaux sont des invitations permanentes au péché de gourmandise. Ainsi, à l’automne dernier, la Région Aquitaine organisait un concours de recette, présidé par Michel Portos. Les résultats en sont consignés ici : http://recettes.automne.aquitaine.fr. Autour de la noix du Périgord, de la noisette du Lot-et-Garonne et la chataigne du Périgord Limousin, de belles idées sont décrites.
Autre ressource pour les papilles : les sites Internet des organismes professionnels de promotion des produits. On en présente plus www.pruneau.fr, le site du BIP, le bureau interprofessionnel du pruneau. Mais prenez le temps de retourner visiter cet incontournable de nos produits locaux : il y a aussi du tonus sur le web. La page consacrée aux recettes, délicieusement intitulée « recettothèque » est bien fournie. Un moteur de recherche permet de sélectionner son envie ou son besoin- (apéritif, cocktail, entrée, plat, dessert, etc.). Je suis sur que vous n’avez jamais bu de « cocktail de dente », ou de « douceur d’Agen »… Ces cocktails ont en effet été inventés par un lycée ariégeois et ils sont repris sur le site du BIP.
La fraise du Lot-et-Garonne présente elle ses atouts sur le site www.fraisesudouest.com. Ici les recettes sont gourmandes, très axées dessert.
A découvrir et consommer sans modération aucune…

lundi 31 août 2009

Promenades sur toile

A l’occasion de « la promenade des métiers d’art » de Bazas qui aura lieu le 12 septembre, nous avons fait notre balade sur le web des artistes et artisans d’art de la région ; nous vous présentons les sites Internet de quelques uns de ces passionnés.

Déco pastel

Elle s’appelle Sandrine Caillias, et elle est peintre et décoratrice à Langon. Allez visiter son site Internet (www.sandrinecaillias.fr) qui vous donnera l’ambiance des couleurs et des matières qu’utilise Sandrine : velouté des peintures mates, force d’un béton ciré, douceur d’une chaux ferrée, âme des meubles usés par le temps… Dans ce site de présentation de l’activité qui est ma fois très simple, le concepteur a trouvé l’esprit de l’artisan d’art qu’est Sandrine. Et cette réalisation est en cela très intéressante. La police de caractère utilisée pour les titres est très arrondie, douce ; les différentes pages du site sont « accrochées » avec des pinces à linge. Et le tout se découvre sur un fond de pastel très tendance. Les nombreuses photos donnent prétexte à parcourir les réalisations de Sandrine : il y a un petit effet « Coté Sud » et magazine branchouille dans ce site Internet. A découvrir pour toutes les amoureuses (et amoureux) de la décoration.
Le Sud Gironde n’est donc pas avare en artistes. Ils seront ainsi nombreux à Bazas le 12 septembre prochain à l’occasion de la « promenade des métiers d’art » qui a lieu place de la cathédrale. Sur le site de la commune (www.ville-bazas.fr), on trouve la liste des participants, qu’ils soient artisans d’art, ou peintres. J’ai ainsi remarqué le très joli site Internet de la poterie artisanale « les fleurs d’argile » : www.fleursdargile.com. Là aussi, la photo de la home page, qui représente la vitrine de la boutique toute illuminée parle beaucoup mieux qu’un long discours. Cet atelier propose, outre la vente de poteries, tout un programme de stages et d’activités. Les amateurs de « poterie fumée » se régaleront avec les galeries photos des œuvres de l’artiste.
Anna Vizzanova est sculpteur et peintre, également, toujours à Bazas : http://avizzavona.e-monsite.com. Son site, réalisé sur une page perso présente nombre de ses œuvres.
Enfin, à Villandraut, pas très loin de Bazas, on remarquera l’atelier de faïence « Les mattonelles » d’Eric Courcy : Simples carreaux décoratifs muraux et mobiliers, azulejos ou panneaux artistiques de carrelage mural, les mattonelles sont des créations céramiques conçues sur mesure, fabriquées en pièces uniques, façonnées à l'ancienne et peintes à la main. Le site Internet : www.mattonelles.com est construit autour de quatre rubriques : les mattonelles, l’atelier, le céramiste et les commandes. La rubrique consacrée au parcours de l’artiste sera une bonne façon pour découvrir cet art un peu singulier qui consiste à faire de la céramique sur carreaux. Le menu du bas de page renvoie sur de nombreuses réalisations d’Eric Courcy : carrelage et patrimoine, ou carrelage et architecture montre les travaux de rénovation et de création.

Peintures de bord de Garonne
Christian Couteau est une personnalité maintenant lot-et-garonnaise. Ce baroudeur, après 2 tours du monde avec le porte-hélicoptères " Jeanne d'Arc » est revenu vivre chez lui, dans le Tonneinquais. Il y exerce avec une grande passion la profession de peintre aquarelliste, comme il l’expose sur son blog : http://chrisart.blog4ever.com. Un blog, débuté il y a deux ans, et qui est déjà extrêmement fourni en contenu. L’architecture des menus, qui se décline sur la colonne de gauche mériterait déjà un article pour la présenter dans son intégralité! Alors, ce qu’il y a à l’intérieur des pages, vous pensez ! Il est donc tout à fait conseillé d’aller se perdre dans les différentes rubriques du blog de Christian Couteau, de lambiner d’un espace à l’autre, sans itinéraire précis : vous y trouverez de jolis carnets de voyages, des affiches d’exposition, des messages et des critiques, des photos et des vidéos, des carnets de croquis et des sculptures, des diaporamas et même des chats…

lundi 24 août 2009

Rentrée sportive

L’excellente forme de nos sportifs locaux en cette rentrée aoûtienne nous invite à découvrir de près les performances de nos clubs de football et de rugby qui de plus en plus, sont présents sur la toile.

Amoureux des Girondins ?
Vous admirez les champions de France, invaincus depuis 14 rencontres, et actuels premiers du championnat après une superbe victoire contre Nice ? Allez donc faire un tour sur le site officiel : www.girondins.com. Un site, qui vous le comprendrez est en bleu et blanc. Ce site Internet est totalement professionnel, vous vous en doutez. Il a notamment un avantage pour les amateurs de ballon rond qui n’auraient pas souscrit à des abonnements spécifiques de télévision à péage : les matches peuvent être suivis en live sur l’écran de l’ordinateur. Il s’agit d’un commentaire écrit. Mais sur la rubrique « TV » l’amateur pourra souscrire un abonnement (de l’ordre de 5 euros/mois) qui lui donnera la possibilité d’avoir accès à la vidéo en direct de chaque match.
Ce site Internet du club régional est truffé d’autres inventions : plusieurs blogs thématiques, une boutique en ligne permettant de commander tout les objets publicitaires possibles et inimaginables, une billetterie également en ligne, le coin des supporters, celui des jeunes, et, bien sur, toutes les actualités de l’équipe première. Les supportrices de Yoann Gourcuff apprécieront, j’en suis sur !
Mais des formations de football existent plus près de chez nous. En tout premier lieu, il s’agit de l’équipe du Langon Castets FC, qui a fait les beaux jours du Sud Gironde durant de nombreuses saisons. Le site, à conserver absolument dans les favoris de tout amateur de football est ici : http://fc-langoncastets.footeo.com. Comme vous le comprendrez vite, www.footeo.com est en fait un portail dédié au ballon rond, qui propose aux clubs de construire gratuitement leur page web. Plus de 4000 sont ainsi déjà inscrits sur cet espace. Le Langon Castets FC dispose donc avec ce service d’un outil de communication à destination de ses supporters comme de ses adhérents. Le fonctionnement du portail est un peu étonnant : il est truffé de publicité, et on se demande tout le temps si les photos proviennent du club, ou si elles ont été mises en ligne par footeo.com. Mais le principal est là : le club dispose d’un espace d’information sur le web.

L’ovalie sur la toile.
Si tous les clubs de football du secteur ne sont pas présent sur le net (et notamment le FC Marmande, ou alors, je n’ai pas trouvé le lien), le rugby à XV est nettement plus dynamique dans le domaine. Ainsi, le Stade Langonnais : www.rugbylangon.com. Même si le look du site n’a pas vraiment évolué depuis quelques années, la mise à jour est toujours faite avec rigueur et dans les temps. Le supporter qui voudra tout connaître du rugby langonnais à l’aube de cette saison 2009-2010 trouvera son bonheur : recrues, calendrier, adversaires, les informations sont complètes. De plus, comme nous nous en étions déjà fait l’écho ici, le site est complété par le « blog des coachs » : http://blog.rugbylangon.com.
Pas très loin de là, à Cadillac, le club de rugby a son site à cette adresse : http://cadillac.rugby.free.fr. Sous la devise « ensemble dans l’adversité », accompagnée d’une belle image de ruck, les principales nouvelles de l’association sont ici régulièrement communiquées.
En Lot-et-Garonne, personne ne manquerait le site de l’URMC, l’union rugby Marmande – Casteljaloux : www.urmc47.fr. Là, on peut imaginer que les dirigeants se concentrent beaucoup plus sur les premiers matches de la saison que sur la bonne tenue de leur média Internet. En effet, la majorité des informations présentes sur le site datent quelque peu. Une interview de l’entraîneur avant un ¼ de finale du printemps dernier, et la dernière actualité qui date du 15 mai 2009 ! le webmestre doit encore être en vacances…
Enfin si à Tonneins, l’équipe première de jeu à XIII est absente de la toile, les jeunes du club s’expriment sur un blog bien sympathique : http://tonneins13jeunes.canalblog.com. A lire par tous les jeunes qui souhaitent s’investir dans une équipe dynamique…

vendredi 7 août 2009

Maisons de vacances en ligne (3)

Troisième étape de notre parcours dans les belles demeures de notre région qui s’ouvrent aux visiteurs. Comment les sites Internet de ces maison d’hôtes reflètent le rapport qu’ont les propriétaires avec le patrimoine et l’environnement local ? Ce sera le thème de cette rubrique hebdomadaire.

Retour à la source
« Retour à la source », tel est le nom d’une chambre d’hôte située dans le vieux bourg de Mauriac, en Gironde près de Sauveterre de Guyenne. Avec un nom comme celui-ci, on imagine aisément que les propriétaires ont un message à faire passer au visiteur. En effet, en visitant le site Internet www.retour-a-la-source.fr, on est dans l’ambiance. Lisez par exemple la description de la chambre nommée « soleil levant » : Une Chambre qui je l’espère vous apportera la sérénité dans une ambiance zen au milieu des vignes.
Ce retour aux sources peut se poursuivre à Saint-Macaire, en découvrant les chambres de La Laurière (www.lalauriere.com). La particularité de cet établissement réside dans sa présence importante sur le web. Outre le site Internet, les propriétaires ont mis en ligne un blog (http://lalauriere.wordpress.com) qui décrit les activités de l’établissement. On y découvrira les convictions des propriétaires qui sont résolument écologistes ! sur le site Internet, une rubrique « ecobio » donne le ton : Le "BIO" chez moi c'est pas un effet mode, c'est une façon de vivre que j'ai depuis longtemps. Nous sommes de la campagne et nous aimons ça ! Vous retrouverez cet état d'esprit lors de vos séjours dans mes chambres d’hôtes. Plus loin sur le blog, un article consacré au « dentifrice » est carrément militant : lors d’un séjour dans ces chambres d’hôtes vous aurez la possibilité de tester le dentifrice « maison » qui est totalement naturel et qui s’est affranchi des solutions chimiques de la pâte industrielle.

Les cigognes nichent dans le monségurais
Comment imaginer qu’existe, près de Monségur, un lieu-dit nommé « La Cigogne ». Non, ce n’est pas pour un quelconque question de nidification des grands oiseaux, mais plutôt pour la proximité d’un cours d’eau du canton qui porte le nom de « Cigogne ». La Cigogne était jusque dans les années soixante une ferme de polyculture ( vaches laitières, céréales, vignes, tabac et vergers ).
« En 1980, nous apprend le site, la famille Charru découvre La Cigogne, "perchée" dans le hameau du Grand Janot, fief de la famille et décide de restaurer cette maison de campagne. Depuis, ce site enchanteur a accueilli de nombreux amis et a été le lieu de fêtes familiales.
Véronique et Yves ont souhaité poursuivre cette tradition en ouvrant trois chambres d'hôtes. »
On appréhende cette relation au patrimoine à la lecture des pages du site : www.chambres-lacigogne.fr. Le séchoir à tabac, comme le four à pain communal ou le lavoir sont mis en avant : aujourd’hui rénovés, ils participent à la qualité du séjour des hôtes mais font partie intégrante de l’histoire du lieu, toujours animée par les actuels propriétaires.
On appréciera la galerie photo, témoignage de l’ambiance du lieu, ainsi que l’illustration du bandeau de haut de page.
Connaissez-vous « Prairie Houses », près de Chicago, où l'architecte Frank L. Wright conçut en 1897 une série d'habitations où l'homme renouait avec la nature dans des maisons belles, simples et équilibrées, privilégiant la pierre et le bois ? C’est dans cet esprit, que se sont ouvertes à Léogeats, près de Sauternes, les chambres d’hôtes du « Domaine de Prairies » : www.prairies.fr, directement inspirées de cette expérience nord-américaine…
Le site Internet privilégie de très belles photos de l’équipement, mais aussi de l’environnement. Sur les bords du Ciron, cet ancien chai rénové donne en effet matière à l’expression photographique…
L’établissement propose des stages de cuisine, et est également un refuge pour les oiseaux. A découvrir sans tarder…

Maisons de vacances en ligne (2)

Notre rubrique reste consacrée durant ce mois d’août à la visite virtuelle des nombreuses maisons d’hôtes de notre région. Cette semaine, nous nous arrêtons dans un séchoir, un domaine, une ferme, un château, et une maison de halle.

Dans le Duraquois
Le Pays de Duras est un peu le berceau touristique du Lot-et-Garonne. Autant dire que les chambres d’hôtes y sont nombreuses. A Auriac sur Dropt, je vous donne rendez-vous au « Séchoir » (http://lesechoir.free.fr). Il s’agit bien, vous l’aurez compris d’un ancien lieu où séchait le tabac. Quatre chambres d’hôtes sont aménagées dans un ancien séchoir à tabac, entièrement rénové par les propriétaires, sur un terrain de 3000m², avec piscine. Le site Internet s’ouvre sur un magnifique dessin des lieux. Il a été conçu pour faire une place importante au visuel. De page en page, tout en découvrant les chambres, le séchoir, ou l’environnement, l’œil est attiré par des éléments de détails qui illustrent l’écran : éléments de balcon, épi de maïs au séchage. L’ensemble donne une impression professionnelle, empreinte de quiétude, ce qui va bien pour les vacances…
Pas très loin, à Loubès Bernac, Paul et Juliana Uhart ont investi le château Lavanau qui est avant tout un domaine viticole. Mais à l’intérieur de cette bâtisse ensoleillée, ils ont aménagé cinq chambres d’hôtes, que vous découvrirez sur leur site (www.chateaulavanau.com). Si une partie est consacrée à la production viticoles, ne manquez pas la rubrique qui présente les hébergements. La page « activités » vaut le coup d’œil à elle seule : les photos de la piscine donnent envie de plonger, le jeu de croquet invite à une partie endiablée, et le Dropt semble aussi agréable à naviguer en canoë qu’à contempler en pêchant le gardon.
Toujours dans le Duraquois, d’autres citoyens du Nord de l’Europe se sont installés dans la « Maison de la halle » à Lévignac. Pourquoi la maison de la halle ? Parce qu’il s’agit « d’une maison bourgeoise du 18ème siècle, qui donne sur la place du marché dans le paisible village fortifié de Lévignac de Guyenne, au sud ouest de la France. » nous dit la page en français du site Internet : www.pumpkinpie.net/bedandbreakfast. Les propriétaires, Leif et Fiona Pedersen (tous deux décorateurs d'intérieurs), ont apporté un soin particulier à la décoration de la maison. Et c’est ce qui se retrouve en tournant les pages du site comme celles d’un album photo.
Une authenticité beaucoup plus régionale se dégage du site des « 3 vignobles » à Pardaillan (www.les3vignobles.com). Cette ferme qui fait partie du réseau « vacances paysannes Aquitaine » propose à la fois les chambres, mais aussi la table d’hôte. Une autre manière de rentrer en contact intime avec les produits de l’exploitation qui composent le menu du soir. Un menu à prix doux d’ailleurs. A noter que les propriétaires de cet établissement privilégient l’actualité : la colonne de droite du site Internet accueille les dernières nouvelles de la ferme.

Ambiance tournesols
Rien de particulier dans ces chambres d’hôtes de Lacépède, dans la campagne tonneinquaise, si ce n’est un splendide tournesol qui orne le bandeau de tête de la page du site : www.maison-du-pays-de-serres.fr. Nous sommes effectivement en Pays de Serres, sur les hauteurs de Garonne et Dordogne, et la maison en a toute la générosité, depuis les pierres des murs jusqu’au jacuzzi qui attend les hôtes dans le jardin.
A peine plus au Sud, en bord de Baïse (nous sommes déjà en Albret) nous avons été impressionnés par le site du Domaine de Baïse (www.domaine-de-baiise.com). Le nom de domaine doit être compliqué à communiquer : en effet, accents, points ou trémas n’ont pas droit de cité sur le web, et il faut donc trouver une facétie pour traduire ces signes auxiliaires dans l’URL de la page : c’est donc l’explication du double « i » dans « baiise ». Il n’empêche : l’ergonomie de ce site Internet est totalement contemporaine, avec des animations graphiques douces à toutes les pages. Encore une fois, c’est l’ambiance de la page web qui donne le ton et la couleur d’une maison de vacances…

lundi 3 août 2009

Maisons de vacances en ligne

Comme chaque été, notre rubrique Internet hebdomadaire part en voyage.. chez nous ! Ce voyage en ligne a pour objectif de vous faire découvrir de magnifiques maisons d’hôtes ouvertes aux visiteurs. A travers les sites Internet de ces établissements, nous découvrirons durant plusieurs semaines les trésors cachés de notre région.


Un vieux murier…

Notre coup de cœur de cette semaine va au « clos des mûriers », un établissement de la vallée du Lot, situé à Fongrave près de Tonneins : www.leclosdumurier.fr. Le site réalisé par Profil Web (www.profil-web.fr) est très professionnel. La palette graphique tourne autour de la couleur « mure », évidemment, dans un graphisme moderne, et qui n’a rien à envier à un magazine de décoration. L’animation photographique de la « home page » enchaîne quelques vues enchanteresses de l’établissement et de son environnement.

La rubrique consacrée aux chambres d’hôtes (coté chambres) s’ouvre sur une photo de table de petit déjeuner dressée en terrasse : so romantic ! Les pages consacrées à chacune des cinq chambres aux noms évocateurs (marronnier, mûrier, prunier, etc.) privilégient encore et toujours les photos de qualité. Lorsque l’on parle vacances, et surtout hébergement, il est tellement important de séduire le futur visiteur : il suffit qu’il s’imagine passer ses vacances dans un lieu enchanteur. Il est déjà à moitié conquis… C’est alors qu’intervient le discours, et l’accroche sur les prix.

Au Clos des mûriers, tout a été prévu dans le bon ordre…


A l’ombre des tilleuls

Poursuivons avec deux maisons d’hôtes qui ont quasiment le même nom. Mais un est en français alors que l’autre est en occitan : la première à Feugarolles, au Sud d’Aiguillon, s’appelle « Les tilleuls ». Le site est ici : www.chambre-gite-lestilleuls.com. Cette demeure labellisée Gites de France a un site Internet très zen : les papillons volettent sur le haut de l’écran, vert comme une prairie d’avril ; ils peuvent aller butiner quelques fleurs de tilleuls égarées dans un coin. Des animations laissent défiler des photos de la bâtisse : une maison traditionnelle du Lot et Garonne en bord de canal et de voie verte : cadre idéal pour des vacances à la campagne.

A Villefranche du Queyran, sur la même rive de la Garonne, c’est « l’ostau deu tilh », nom occitan qui se traduira par « la maison du tilleul ». www.lostaudeutilh.com. Là aussi, les propriétaires ont utilisé la couleur verte pour illustrer leur site Internet. Cette chambre d’hôte avait été endommagée par un incendie en 2007. Elle est aujourd’hui réouverte, et le site met en avant les efforts de propriétaires : de fait les deux chambres, nommées Coquelicot et Angélique sont de toute beauté, respectant matériaux et couleurs du Lot-et-Garonne… Des photos qui donnent envie d’aller se reposer à l’ombre des tilleuls.

Si on préfère les fleurs, il faut se rendre sur le site de « La Chabirante (www.chabirante.com), chambres d’hôtes à Beaupuy : le jardin de cette maison des années 60 est magnifique. Et le prix des chambres d’hôtes est ce qu’il y a de plus doux…


La vieille école

A Bourgougnague, près de Lauzun, l’ancienne école des filles a trouvé une nouvelle vocation depuis qu’un couple de coiffeurs néerlandais l’a rachetée et transformée en maison d’tes. Leur site Internet : www.lavieilleecole.eu (on remarquera l’extension très européenne en « .eu ») est très original, et va à l’encontre de la théorie développée plus haut : il ne privilégie pas la photo mais le dessin ! Chaque page du site est en effet décorée avec de jolis gravures au trait témoignant du lieu. Il faut aller dans une page spécifique pour voir, en vrac, tel un album de famille, diverses photos des lieux. On y a mélangé la photo du chat, celle de la chambre d’hôtes ou du champ de tournesol… Original, mais bien sympathique. A noter que la « vieille école » a installé cette année des tentes médiévales à louer dans son terrain. De mémoire de vielle école libre lot-et-garonnaise, on n’avait sans doute jamais vu ça !



lundi 27 juillet 2009

Notre pin au quotidien

 Après le passage de la tempête Klaus dans la forêt landaise, alors que des milliers de pins sont stockés, on note une prise de conscience des consommateurs et des professionnels du bois pour consommer « local », et utiliser au mieux ce pin maritime. Exemples.

Le pin maritime sert à tout

« 300 000 ha de forêt de pin maritime ont été touchés dans les Landes de Gascogne. D'une violence supérieure à celle de 1999, la tempête Klaus a gravement touché les forêts dans le Sud-Ouest. Le bilan des dégâts est lourd puisque, sur le million d'hectares de pins maritimes du massif aquitain, 300.000 ha ont subi plus de 20 % de dégâts. »
Cette description quasi apocalyptique est sur la première page du site de l’entreprise monséguraise ASM Bois : www.asmbois.fr, ce qui prouve qu’un certain nombre de professionnels de la filière s’engagent dans ce qui peut s’appeler un « certain esprit de citoyenneté » pour consommer autant que se peut ce que notre forêt nous apporte. Le site Internet développé par François Trabut Cussac, le fondateur de cette entreprise basée à Sainte Gemme met donc en avant l’origine locale du produit : le pin maritime. Et, à parcourir les pages de ce site, on s’aperçoit que si le Pin Maritime est une essence peu connue du public, il est pourtant scientifiquement prouvé qu'il est un bois résineux dont les propriétés mécaniques s'apparentent aux bois nobles.
Ainsi, peut-on découvrir en parcourant les écrans un certain nombre de réalisations depuis les bardages pour les abris, les lames de terrasse (avec une très jolie photo de piscine). La lecture de ce site vous donne pas mal d’informations sur cette essence.
Mais la société ASM Bois n’est pas la seule évidemment à valoriser le pin maritime ou le pin des Landes. A Bernos Beaulac, par exemple, sur le canton de Bazas, la scierie Blanchard est un peu une institution en matière de transformation du bois. Le site Internet accessible à cette adresse (www.blanchard-bois.com) annonce fièrement la couleur « Blanchard Bois, de la forêt à votre intérieur. Il est vrai que vu sa situation géographique, en lisière du plus grand massif forestier d’Europe, la matière première n’est jamais bien loin. L’entreprise a apporté un soin tout particulier à la réalisation de ce site qui est très esthétique. La qualité des photos, par exemple, participe énormément à la séduction de l’internaute qui pour le coup passera plus de temps sur une même page, et ne partira pas du site. A chaque rubrique du site est associé un bandeau de haut de page adapté qui va présenter le produit dans son environnement.
Un deuxième menu, plus fin permet de mieux connaître l’entreprise locale, avec notamment un onglet : « gestion durable et production » ou encore une rubrique « Blanchard dans le monde » qui nous apprend que 30% de la production est exportée…
Dans une autre dimension, la société Gascogne Wood Products, qui possède une usine à Marmande, a son site Internet à cette adresse : www.gascognewp.com.
Sur la première page de ce groupe important, le slogan « la forêt me tient à cœur ». L’internaute pourra télécharger un document passionnant sur ce thème : la gestion de la forêt des Landes, et l’impact qu’a eu la tempête Klaus dessus. Une information complémentaire pour convaincre le consommateur si c’en est encore besoin qu’il vaut mieux privilégier les essences locales.

Moulures et fermetures
Les plus traditionnelles entreprises n’omettent pas d’être présentes sur le web et c’est très rassurant sur leur dynamisme. Dans le domaine du bois, nous avons retenu deux : l’entreprise Minin, moulurier marmandais bien connu. Sur son site www.minin.fr on trouve le fameux slogan : pas de doute, « Minin, il travaille bien » ainsi qu’une présentation très complète des activités de l’entreprise qui a une étonnante progression : de 18 à 48 salariés en 23 ans !
Minin est à la moulure ce que Carretier Robin est à la fermeture… L’entreprise de Miramont de Guyenne est aussi présente sur le web avec son nouveau nom C2R, né d’une fusion avec une société tarn-et-garonnaise : www.c2r-sa.com.






lundi 20 juillet 2009

Le cinéma des vacances

 Cet été vous serez nombreux à filmer des moments de vacances. Et vous ne les garderez pas forcément pour vous, en publiant la vidéo sur des plateformes communautaires en ligne comme Youtube ou Dailymotion

 Tout sur tout
Le web semble sans limite. Chaque expérience de surf à quelques semaine d’intervalle sur un même thème est surprenante par la densité des nouvelles informations ou contributions publiées. Prenez Youtube, qui est une des principales plateformes de publication de vidéos en ligne. On n’a jamais vu autant de cinéaste amateurs dans notre région ! Tapez dans le moteur de recherche de youtube (www.youtube.com) Entre-deux-Mers, Marmande, Tonneins ou Garonne. Les résultats sont étonnants : la fête de la musique, le gala de danse, le tournoi de basket, le gala de gymnastique du printemps ont leur lot d’images publiées par des amateurs qui ont ainsi rendu compte de ce qui se passe sur le terrain. Certaines vidéos sont étonnantes, comme celle publiée par le site www.southrider.com sur la page de recherche de Tonneins de Youtube ; Cette bande de joyeux adeptes de motocross embarque une caméra sur le guidon de la moto et réalise ainsi des vues impressionnantes de course de bolides à deux roues.
Certains sont de véritables journalistes. Cherchez le pseudo de « Marybopinda » sur Youtube. Cette caméraman amateur a enchaîné de nombreux reportages sur le canton de Pellegure en Gironde. Cela va de la cérémonie de mariage à la mairie d’un petit village du canton à la maïade en passant par un vidéo de montgolfière qui rase les vignes… Alors pourquoi « Marybopinda » fait autant de vidéos, de si bonne qualité, avec le générique de début et de fin ? Pour illustrer son propre site Internet que nous avions déjà présenté ici. Sous le titre « bourgs et villages, ça bouge » (http://laviedesvillages.unblog.fr), les auteurs multiplient les reportages sur ce coin de Gironde et illustrent souvent les comptes-rendus d’évènement avec leurs films.
Si Youtube est le service le plus connu, il faut aller surfer sur la chaîne française Dailymotion (www.dailymotion.fr) : on y retrouve par exemple toutes les vidéos de Tele47, www.tele47.fr, la « télé du coin ». La chaine locale publie en effet sur la plateforme Dailymotion tous les films qui sont ensuite repris sur son site. Que ce soit l’inauguration de la rocade de Marmande, ou le grass track, toutes les images sont en ligne.

Pour illustrer mes prochaines vacances
Finalement peut-on se demander, à quoi peuvent servir ces vidéos postées sur Internet, sinon à satisfaire l’égo de leurs auteurs ?
Il y a de nombreuses utilisations, qui permettent aux concepteurs de sites Internet d’économiser de lourds frais de tournages de films. En effet, la majorité des vidéos qui sont postées sur ces plateformes de partage sont « partageables ». C'est-à-dire que l’auteur a accepté que d’autres que lui puissent utiliser le film, pour la republier sur son blog, sa page facebook, ou son site Internet. Pour cela, un « code html » est disponible sur la page de la vidéo. Un simple « copié-collé » permet l’importation du film sur son blog.
C’est ainsi que de belles vidéos touristiques postées par des amateurs peuvent être visibles sur d’autres sites. Pour exemple, je vous invite à découvrir le site de « La Camiranaise » (www.lacamiranaise.com), chambre d’hôte à Camiran, près de La Réole. Cet établissement vient de refaire son site Internet qui est aujourd’hui de toute beauté. En voyant les images de la piscine, ou les pierres blondes dans le soleil, l’internaute aura c’est sur, envie de se programmer un séjour de vacances sur les bords du Dropt.
Les propriétaires ont imaginé une rubrique intitulée « loisirs » et qui suggère aux visiteurs quelques activités durant leur séjour. La page est ornée d’une agréable vidéo de 5 minutes qui présente la région de l’Entre-deux-Mers. En regardant qui est l’auteur de ce film, on se retrouve sur une page Youtube réalisée par un voyageur britannique. Il a posté sa vidéo, qui est visionnée sur un autre site, par une simple autorisation de partage. C’est la magie d’Internet !

lundi 29 juin 2009

Faites vos soldes à la maison

Finalement, pourquoi courir pour aller faire les soldes ? Internet offre une alternative intéressante. Par solidarité avec le commerce local ? De plus en plus, nos commerçants se mettent eux aussi au commerce en ligne et proposent donc des soldes sur le web…

Coline est dans la plaine
Les lectrices sont je pense nombreuses à connaître cette marque de vêtements qui se définit comme « spécialiste des vêtements et accessoires ethniques ». Distribuée dans de nombreux magasins, cette société a son siège et son entrepôt dans la plaine de Garonne, à Fourques exactement. C’est de là qu’est géré l’e-boutique : www.boutique-coline.fr. Ce site Internet permet d’accéder directement aux soldes en cours, et n’as pas grand-chose à envier aux « majors » du e-commerce textile. Les entrées sont multiples, par prix, par type de vêtements, par gamme, par meilleure vente, etc. La vente en ligne est évidemment sécurisée. Comme la e-boutique est spécialisée sur les entrées de gamme, que des conditions intéressantes sont faites au niveau du transport, elle a évidemment une excellente audience…
A Marmande, une créatrice s’est aussi lancée dans la vente en ligne de bijoux. Vous connaissez peut-être le magasin Heliconia, situé rue du commandant Baylac, dans la sous-préfecture. Il abrite Sandrine, une créatrice qui se dit « envoûtée » par les bijoux. L’étape de la vente en ligne est évidemment une étape supplémentaire pour un artisan local. Ainsi, vous pouvez vous rendre sur le site www.heliconia-bijoux.com. Il est à la fois une présentation de l’activité de la créatrice, mais également le catalogue de ses créations ; Et il permet l’achat en ligne.
Commencez votre visite par la rubrique « magasin » : sur fond vert, un petit clip vidéo vous entraîne dans l’univers de Sandrine. Continuez en parcourant les pages présentant les divers bijoux. Le fait de voir affichés en plein écran les diverses propositions de l’artiste ne laissera personne insensible. Une fois que le choix de l’internaute est fait, il suffit de cliquer sur le bijou pour le mettre dans le panier virtuel. Une fois le tour de la boutique achevé, l’opération est très simple. Grâce à un système de paiement sécurisé, qui garantit la fiabilité des transactions, la commande est directement validée. Dans le cas de ce site marchand, le paiement se fait par l’intermédiaire de Paypal (www.paypal.com) qui est un site extrêmement fiable.
Enfin, toujours dans le domaine de la mode, à Marmande, j’ai découvert le site de Mod’Ema », un magasin de vêtements situé en centre ville de la sous préfecture et qui s’essaie également à la diversification en proposant l’ensemble de son catalogue sur son site Internet : www.mod-ema.com. Mais, sans doute à cause de la période de soldes, le rayonnage virtuel semble bien désert…

 Produits bio, mohair et vins fins

Le Lot et Garonne est un département à la pointe dans le domaine du bio. Cela donne l’idée à certains de développer du commerce en ligne. Parfois le siège est situé dans un tout petit village, même, si avec Internet l’audience est mondiale. C’est le cas avec « Horizon Life » (www.horizonlife.fr) dont le site affirme livrer chez vous une impressionnante gamme de produits bio en moins de temps qu’il ne faut pour le dire : tout ça se déroule depuis Saint Pastour, un minuscule village du canton de Monclar d’Agenais…
Pas du tout loin de là, à Brugnac, la ferme du Chaudron Magique, spécialisée dans la laine mohair a depuis longtemps investi le web pour y proposer ses produits. Un catalogue en ligne présente toute la gamme.
Alors, finalement, pourquoi ne pas vendre du vin sur Internet, puisque nous sommes dans un pays béni des Dieux… C’est ainsi qu’un des plus importants sites de vente de vin en ligne est situé à Ruch, petite commune girondine près de Sauveterre de Guyenne. www.chateauinternet.com est un plaisir pour tout amateur de grands crus : ils y sont tous, achetables en primeur. Ce sont quasiment les soldes de Bacchus


mardi 16 juin 2009

A fond les scènes

 Notre milieu rural n’est vraiment plus un désert culturel, comme pouvaient le déplorer nos aînés. Aujourd’hui, il faudrait même un logiciel spécifique pour faire le tri parmi toutes les manifestations culturelles proposées dans la région. Heureusement, Internet permet, dans ce domaine aussi de faire son marché.

Petites et grandes scènes
 Nous vous le présentions il y a quelques semaines : le site des « scènes d’été » du Conseil Général de la Gironde (www.sndt.gironde.fr) est vraiment le compagnon idéal pour programmer ses activités culturelles et nocturnes une fois l’été venu. Le dispositif départemental labellise force manifestations aux quatre coins du territoire. Le site permet de sélectionner son choix par date, zone, géographique, ou thématique. On ne boudera pas son plaisir en découvrant les propositions. Par exemple, vendredi à Barsac, se produira le groupe local « Gric de Prat » pour son spectacle « en tot diser Gironda ». Le site Internet de cette formation de musique traditionnelle est à la hauteur de la qualité musicale de l’orchestre : http://gricdeprat.com. Sur un élégant fond bleuté, la première page s’ouvre avec un diaporama zoomé de photos de concerts. On nous parle d’un « voyage de mots et de musique, entre poésie et humour ». Les extraits de musique permettent de mieux connaître la formation. Sur chaque page du site , l’internaute pourra ainsi écouter des extraits.
Autre jolie information de spectacle de notre région : le festival des Festes Baroques (www.festesbaroques.com) bat actuellement son plein, de Sauternes à La Brède. Le site du festival est très sage, mais totalement en accord avec le contenu musical ; un baroque policé, donc… Mais il permet une information totale et qualitative sur cet excellent moment culturel. Et c’est cela qui est tout de même très important : utiliser Internet pour encore mieux informer les habitants de son secteur de l’ensemble des opportunités qu’ils peuvent rencontrer.

Et puis, n’oubliez pas : dimanche 21 juin, outre la fête des pères, sera jour de fête de la musique pour la 27ème année consécutive. Le ministère de la culture active un site dédié : http://fetedelamusique.culture.fr. Il permet de parcourir la France entière avec le programme de chaque coin de rue. Mais évidemment, ne figurent sur ce site que les spectacles qui ont été enregistrés par les organisateurs. Il restera bien évidemment des surprises au détour d’une place de village avec des musiciens improvisés. Et c’est bien aussi qu’Internet ne règle pas 100% de nos vies !

Trois festivals chez nous
 Pour les lecteurs qui auraient des hésitations sur l’utilisation de leurs prochains week-end, laissez-moi vous indiquer les sites de trois festivals locaux qui raviront vos oreilles, vos yeux e vos papilles.
Le premier se déroulera à Podensac en Gironde et se déroulera le 27 juin : c’est « coté Jardin » : http://podensac.fr/cotejardin. C’est dans le cadre du Parc Chavat que ce mini festival accueille des spectacles variés et assez uniques : « L'objectif est d'inviter les petites formes artistiques poétiques à se déployer sur le parc Chavat et de faire découvrir des artistes imaginatifs. » Coté imagination, regardez la page d’accueil du site dédié : le lapin géant qui garde la grille du parc Chavat promet quelques moment déjantés…
Deuxième festival : il se tiendra à Saint Pierre d’Aurillac le même week-end : le festival des fifres de Garonne est présenté ici : http://www.sous-fifres.fr. Ce festival traditionnellement consacré à l’alose et au vin voit le nom du poisson barré sur la page d’accueil du site. Evidemment, l’espèce n’étant plus péchée cette année, les fifraires devront se contenter de boire, ce qu’ils assumeront totalement d’après moi.
Et enfin, à partir du 03 juillet, Monségur fête la vingtième édition des 24 heures du swing : www.swing-monsegur.com. Le site totalement relooké en vert et bleu a une ambiance d’anniversaire. Il présente bien évidemment programme et billeterie mais renvoie également sur un excellent site de photos illustrant la dernière édition : http://trouch-art.spaces.live.com. A consulter…

samedi 6 juin 2009

Bienvenue à la Ferme

 L’agritourisme a le vent en poupe : les urbains, mais aussi les enfants ou arrière-petits-enfants de paysans que nous sommes tous cherchent à redécouvrir leurs racines dans les exploitations agricoles. De nombreuses fermes de notre Région ont passé le cap de l’agritourisme et se retrouvent sur le web.

La marguerite comme emblème
« Bienvenue à la Ferme », c’est le nom du réseau national d’agritourisme qui est symbolisé par une marguerite qui signale toutes les fermes adhérentes. Le site www.bienvenue-a-la-ferme.com se décline sur toute la France. Il suffit d’ajouter le nom du département pour accéder à l’ensemble de l’offre locale. Les agriculteurs adhérents au réseau proposent une vingtaine de prestations différentes, qui vont de la classique ferme-auberge, à l’apéritif fermier chez le vigneron en passant par l’accueil de camping-cars. Le site du département de la Gironde (www.bienvenue-a-la-ferme.com/gironde) permet de découvrir les agriculteurs adhérents à l’aide d’une carte Google Maps qui positionne les quelques 80 fermes du réseau. Le Sud Gironde et l’Entre deux Mers sont les plus représentées.
Dans les particularités de notre région, on peut noter l’apiculture. Deux fermes s’ouvrent au public dans ce domaine. La plus ancienne est celle d’Entre-deux-Miels à Sainte Foy la Longue (http://pagesperso-orange.fr/entredeuxmiels). La ferme du Peydoucet se décline sur fond vert avec de très belles photos de l’exploitation. La partie consacrée à la région de l’Entre-deux-Mers est très agréable.
Autre ferme apicole, celle de « l’atelier du miel » qui se trouve à coté de La Réole, sur la commune de Saint Sève : www.atelier-du-miel.fr. Cette jeune entreprise familiale qui a pour but de produire et de vendre un produit de qualité dans le respect du travail traditionnel et artisanal. Le miel est ici transformé en de nombreux dérivés, de l’hydromel à la gelée royale. Le site permet de commander en ligne les produits de l’apiculteur. Autre rubrique intéressante sur le site : les « recettes au miel » ou encore « se soigner avec les produits de la ruche ».

La belle ferme de l’Argenté
Sur le site du Lot-et-Garonne (http://www.bienvenue-a-la-ferme.com/lot-et-garonne), le même système est adapté : en cliquant sur chaque pictogramme de la carte, on accède à la fiche de l’exploitation.
C’est ainsi que j’ai découvert, sur la commune d’Allons, à coté de Casteljaloux, la ferme de l’Argenté : www.fermedelargente.fr. Cette ferme animalière a un site Internet dont la page d’accueil est de toute beauté. On y voit une photo de la ferme traditionnelle landaise avec des volets bleu vif. Le même bleu est ensuite utilisé dans tout le graphisme de la page. L’effet est tout à fait séduisant, ce qui fait que l’internaute s’arrêtera sur ce site… Les gîtes, les chambres d’hôtes ou les produits de la ferme sont ainsi promus au fil des écrans. Là aussi, un bon de commande est facilement imprimable afin de pouvoir s’approvisionner en foie gras à distance…
A Clairac, nous avons visité avec plaisir le site de la ferme équestre La Chevauchée : www.lachevauchee47.com où Nathalie et Jean-Claude vous accueillent dans une ambiance conviviale et professionnelle. Le site détaille l’ensemble des activités et prestations développées sur ces coteaux du Lot. A noter que les propriétaires ont mis en place, parallèlement à leur site un blog d’information de la structure : http://la-chevauchee47.skyrock.com. Ainsi, les adhérents, cavaliers, ou amis de la ferme équestre ont la possibilité d’être tenus au courant régulièrement des activités de La Chevauchée. C’est aujourd’hui une méthode efficace de conserver des relations avec ses clients : un site qui sera complété d’un blog.
Enfin, ne ratez pas le site de la Ferme de Ramon à Lagarrigue : http://www.ferme-de-ramon.fr. Cette exploitation située près d’Aiguillon cultive avec malice le " French paradox ". Ce bon vieux french paradox qui nous permet de déguster sans souci foie gras et bon vin et de rester en plus en bonne santé…

dimanche 31 mai 2009

On partage tout sur le web

  La principale révolution d’Internet depuis 2003 est l’explosion du web 2.0. Sous ce vocable, s’entend le « web communautaire », celui qui donne le pouvoir à l’internaute. C’est là qu’il s’exprime, qu’il donne son avis, qu’il anime un réseau. Le web 2.0 permet de partager expériences, amis, bons plans, avec la planète toute entière.

 Les copains d’avant…
 En janvier 2009, plus de 23 millions d’internautes français ont consulté un site communautaire et/ou un blog. Cela signifie donc que 7 internautes sur 10 (69,4%) sont entrés en contact avec ce type de support. Un chiffre qui est très conséquent, signifiant clairement que les internautes français consultent massivement blogs et réseaux sociaux.
On connaît le principal réseau social qui agite l’actualité de la toile : facebook qui attire en France plus de 12 millions de visiteurs par mois. Il est suivi, vous ne vous en doutez sûrement pas par le site « copains d’avant »( http://copainsdavant.linternaute.com). Voilà une communauté qui a su gagner l’estime du public : 10,1 millions de visiteurs uniques mensuels. Sur quoi se fonde la stratégie de « copains d’avant » ? Chacun va partager ses photos de classe et ses anecdotes de collège ou de lycée. Et ça fonctionne du tonnerre. Si on regarde la ville de « Marmande », on se rend compte qu’il y a plus de mille personnes inscrites sur le site. Ils sont 157 à Duras, 57 à Bommes, 36 à Grateloup, et même 2 à Castelmoron d’Albret la plus petite commune de France! Il n’y a donc pas une commune de notre secteur qui ne soit touchée par la folie des « copains d’avant ». Cela prouve bien l’engouement énorme des internautes pour le web collaboratif.

Je partage mon canapé et mes jours heureux
Oui, vraiment, on peut tout partager sur Internet/ Les communautés en tout genre se sont multipliées sur la toile, et leur principe est souvent intelligent. Ainsi, le site www.busuu.com : il a été inventé pour que chacun puisse partager son niveau en langue. Exemple : je suis français et je veux apprendre le chinois : je vais trouver sur la communauté un membre pratiquant le mandarin pour me l’apprendre. Et peut-être que demain, un coréen ou un russe vont me faire appel pour les assister dans leurs exercices de version française. Ca, c’est vraiment du partage.
Dans le domaine du voyage, également, les communautés se portent bien. Il y en a une qui excelle dans la pratique du « couchsurfing ». De quoi s’agit-il ? En allant sur le site www.couchsurfing.org, vous deviendrez adepte du partage de canapé. Grâce à votre profil, un globe-trotteur de passage dans votre région pourra demander l’hospitalité chez vous ; Bien sur, vous pourrez accepter ou refuser. En contrepartie, dans n’importe quel pays du monde, de la Nouvelle Guinée à la Floride, vous trouverez un couchsurfer qui sera heureux de vous accueillir et de vous faire découvrir sa région et sa culture. Chaque membre de la communauté est noté pour son accueil. Et ça fonctionne : Rien que sur le marmandais, une petite dizaine de canapés sont partagés, et autant de membres ont rejoint la communauté.
Le partage fonctionne donc pour tout sur le web. Vous pourrez ainsi partager votre connexion Internet pour tout internaute qui se trouvera à proximité de votre maison avec un ordinateur équipé du wifi. Tous les abonnés à la compagnie « neuf » (www.neuf.fr) profitent de cet avantage. Depuis l’Espagne a été développée la communauté « Fon » (www.fon.com/fr) qui étend ainsi sa toile de partage de connexion wifi sur toute la planète.
Alors, tant que l’on y est, pourquoi ne pas partager son téléphone ? La communauté Skype (www.skype.com) permet, en connectant un micro-casque sur son ordinateur de téléphoner gratuitement à l’autre bout du monde. Il suffit, que de l’autre coté, votre interlocuteur soit équipé du même matériel et soit conencté sur la même communauté. De sacrées économies en perspective, non ?


lundi 25 mai 2009

La bonne recherche

Google est le moteur de recherche numéro un en France et dans le monde. Comment traite t’il notre région ? Y sommes-nous bien présents ?
De nouveaux moteurs de recherche existent, qui permettent une lecture bien différente de notre présence sur la toile.

 Les baladins sont nouveaux

 Les spécialistes appellent cela la « visibilité Internet », ou encore « l’e-réputation ». Ou comment chaque individu, chaque entreprise, chaque marque ou chaque commune ou destination touristique arrive à être connu et reconnu sur les mille milliards de page qui tissent la gigantesque toile d’Internet ?
C’est un défi quotidien pour beaucoup. Il faut savoir que le moteur de recherche Google (www.google.com) représente plus de 90% des requêtes en France ! Pour tout le monde, le géant américain est donc incontournable.
Google renseigne à partir de n’importe quel nom tapé dans sa base de données. Si on entre « Marmande » dans la barre, ce sont plus d’un million (1 080 000 exactement) réponses qui apparaissent en 0.32 secondes ! Si on précise « Marmande, Lot-et-Garonne », le nombre de résultats tombe à 399 000 ! Quand même. Mais la préfecture détrône la sous-préfecture : 1 300 000 réponses pour « Agen, Lot-et-Garonne ». Si on cherche maintenant « Langon, Gironde », Google n’affiche plus « que » 298 000 propositions !
Evidemment, personne ne va consulter toutes ces pages pour trouver ce qu’il cherche ! Plus de 80% des internautes s’arrêtent d’ailleurs à la première page de résultats du moteur de recherche.
Actuellement, les ingénieurs de Google travaillent sur un nouveau projet de moteur de recherche intelligent : « le web sémantique ». Un moteur qui sera capable de comprendre que les mots « château Duras » se réfèrent à la cité ducale, et pas du tout à l’écrivain Marguerite Duras.
En attendant, d’autres moteurs de recherche originaux commencent à voir le jour. C’est le cas par exemple de Cuil (www.cuil.com), fondé par des anciens de Google. Lorsque l’on saisit un nom de commune dans le moteur, il va classer les résultats par pertinence géographique.

Mon e-réputation
Une autre façon de faire des recherches sur Internet réside dans la lecture des nouvelles. Sur Google, une fonction vous permet de cliquer sur « actualité ». Pour la requête « Marmande », 168 réponses, dont la plupart parle d’un malheureux match de rugby. On peut faire la même chose avec les blogs : on sait que dans les dernières quatre semaines, 30 blogs ont évoqué « Lauzun », alors que 14 ont parlé de « La Réole » cette semaine.
Mais la présence sur Internet existe aussi par les photos, les profils, ou les messages sur les sites de microblogging. Cela a donné des idées aux créateurs de moteurs. Le dernier né est Spezify (http://beta.spezify.com) un site qui permet d'afficher au sens propre comme au sens figuré, des visuels récupérés sur le web concernant un mot clef. Avec un nom de destination touristique c'est assez drôle, en tout cas plus que Google Image ou Yahoo Search Image ! C'est une composition qui se forme à partir de différents sites comme Flickr, Wikipedia, ebay, tripadvisor, twitter, expedia, etc.
Lorsque l’on tape sur le moteur un terme comme « Marmande », s’affichent photos, extraits de pages Internet présentées comme des articles, messages de twitter, etc. A mesure que l’on clique, la page, quasiment sans fin, s’allonge… C’est là que l’on se rend compte que « Marmande » sur le web, c’est principalement des images de tomates et de rugby…
Si on tape au hasard « Baleyssagues », on sera surpris par le nombre de photos de grass-track ! Et si on tape Sauternes, on voit plus de bouteilles que de prairies…
Enfin, essayez-vous sur « Galaxy » (http://taggalaxy.de/) : les photos correspondant au mot clé recherché s’affichent sous forme de planète : c’est absolument magnifique…