lundi 19 janvier 2009

Les consommateurs donnent leur avis

 Le web 2.0, ça vous dit quelque chose ? C’est cette nouvelle façon d’appréhender Internet en étant totalement collaboratif. Dans le web 2.0, les avis de consommateurs sont essentiels. Et ils existent aussi pour les commerces locaux…

L’oreille qui siffle
Certains professionnels du tourisme locaux doivent avoir l’oreille qui siffle, en effet, si les commentaires postés par les internautes sur les sites d’avis de consommateurs leur transmettent quelques ondes.
En effet, là où autrefois le touriste australien ne savait pas dire dans notre langue en quoi l’hôtel ou le menu ne le satisfaisait pas, d’autres solutions existent. Il peut se rendre sur un site comme le fameux et redoutable Tripadvisor.com (www.tripadvisor.com) qui est le site leader au monde d’avis de consommateurs de voyages. 20 millions d’avis y sont déposés, et environ 15 millions de voyageurs utilisent ce site multilingue chaque semaine. Lorsque vous vous connectez à ce serveur depuis chez vous la langue sera par défaut le français. Mais le fait de se brancher sur une version internationale permet de voir plus de commentaires. Ceux-ci sont postés par les internautes qui ont utilisé un hôtel, une chambre d’hôte ou un restaurant.
Dans notre région, on trouve (heureusement) beaucoup plus de critiques positives que négatives. Ainsi un voyageur californien de San Diego qui a séjourné en chambre d’hôtes à Illats (à La Milleva www.lamilleva.com) qualifie l’établissement d’un sympathique « Lovely home in the sauternes countryside ». Commentaires aussi élogieux pour l’autre chambre d’hôte locale, Peyraguey maison rouge (www.peyraguey-sauternes.com) : Didsbury de Manchester, est enthousiaste : « Formidable petit B&B - beau cadre et belle décoration ».
Les réactions sont parfois différentes. Ainsi, Jimmy Goldwing (c’est un sobriquet) qui réserve en groupe un hôtel à Marmande, se voit désappointé de ne pas y trouver un restaurant pour diner. De plus, la réceptionniste tenant aussi le bar, le service est lent et Jimmy n’en tire pas un bon souvenir…
Les professionnels ont intérêt à surveiller sur ces sites d’avis de consommateurs ce que disent d’eux les clients, surtout étrangers. D’ailleurs, aujourd’hui le métier de « veilleur du web 2.0 » se développe et devient une prestation proposée aux professionnels.

Sites d’avis français
Les restaurateurs régionaux auront intérêt à fréquenter le site www.linternaute.com, dans la rubrique « restaurants ». Ce groupe, qui édite également Copains d’Avant est très populaire en France. Des abonnés n’hésitent donc pas à laisser des avis sur leurs sorties dominicales dans les tables régionales. Ainsi, à Langon, un restaurant ne compte pas moins de dix avis. Certains sont peu élogieux : « le dessert au chocolat ressemblait à du chewing gum » ! Mais un autre consommateur dira qu’il a aimé « en particulier le service ; les serveurs sont aux petits soins ». De tous les commentaires et notations, le site tire une note globale, qui va de 1 à 5. Et c’est ce nombre d’étoiles qui est regardé par un consommateur avant de réserver un restaurant. De plus, ces commentaires, qui ont une valeur sont réutilisés sur d’autres sites. On en comprend mieux l’importance.
Mais la polémique existe : en effet, rien n’empêche le restaurateur de laisser quelques commentaires dithyrambiques sur son établissement en utilisant un pseudo… Ou bien de « pourrir » la fiche de son concurrent. Si ces pratiques existent, elles sont de moins en moins répandues. Surtout, choisissez les établissements ayant un nombre d’avis suffisant pour se faire une opinion…

 Le prix du menu suit la bourse
J’ai trouvé l’initiative géniale : le restaurant bordelais « Cassolette » propose un menu dont le prix évolue en fonction du cours de la bourse. Cette initiative a été prise fin novembre 2008, en pleine crise financière : le menu du jour (17,90 € au départ), fluctue en même temps que le CAC40. Sur le site www.cassolettecafe.com, on peut suivre l’évolution. Ainsi, ce lundi 19 janvier le menu était à 17,35 € en hausse de 0,70% par rapport au cours de vendredi… Un sacré coup de pub pour cet établissement situé Place de la Victoire.

 

lundi 12 janvier 2009

En vœux-tu, envoie les !

  Vous avez jusqu’au 31 janvier pour adresser vos vœux à vos concitoyens et amis. Si les cartes de vœux arrivent de moins en moins par la poste, les vœux électroniques ne font pas encore partie de la culture de nos édiles. La preuve, peu de sites officiels locaux offrent des alternatives virtuelles.

 Barsac au Top 10
Lorsque l’on fait le tour des sites institutionnels de notre région, on est vite déçu par la pauvreté des vœux. Il y a d’abord ceux qui ne parlent de rien : c’est le cas de la ville de Langon (http://www.langon33.fr/), ou de Tonneins (http://www.mairie-tonneins.fr). C’est comme si les internautes n’avaient pas changé d’année. Il n’y a rien qui rappelle le nouvel an sur ces sites.
Deuxième catégorie : ceux qui ont rajouté une phrase, voire une illustration, pour souhaiter leur vœux sur le site de la commune. C’est le cas de la ville de Marmande (http://www.mairie-marmande.fr) qui reproduit la carte de vœux, de Bazas (www.ville-bazas.fr) qui fait à peu près pareil, ou de La Réole (www.lareole.fr) qui se contente d’une toute petite phrase –mais le cœur y est-.
Il y a ensuite la catégorie de ceux qui ont imaginé des vœux plus électroniques. C’est le cas de la ville de Bordeaux (www.bordeaux.fr) qui affiche en première page : « vos vœux éco-citoyens par courriel », et qui propose ainsi de télécharger une image (une petite fée verte) et de l’installer, pour l’envoyer ensuite par… email. Rien de révolutionnaire, cela dit, mais c’est très « communiquant ».
Dans notre région, donc, le trophée des vœux qui décoiffent revient à la commune de Barsac, qui a mis en route pour l’occasion sa « web TV ». En vous connectant sur le site du village des bords de Garonne (www.barsac.fr), vous aurez d’abord droit à une page d’accueil très agréable enrichie de photos de grand format très agréable à regarder. Il faut cliquer dans le bandeau sur la rubrique « Barsac web TV ». La première vidéo proposée s’intitule « bonne année les barsacais ! « . Et là, pendant 4 minutes 25 secondes, l’ensemble des conseillers municipaux se relaient derrière la caméra pour adresser leurs vœux en vidéo à l’ensemble de leurs concitoyens. La galerie fait alterner les vœux simples et directs et les phrases préparées, les timidités et les assurances, les sourires et les accents locaux. On y entend même les vœux de la présidente du conseil des sages. La bande se termine sur quelques mots du premier magistrat qui s’est quand même réservé un temps de parole un peu supérieur à ces collègues élus. Il aurait tort de se gêner…
La publication de cette vidéo sur Internet permet vraiment de créer de la proximité entre les élus et les habitants, en quelque sorte de faire de l’Internet citoyen…

Les cartes animées
Certains ont eu recours à la carte de vœux électronique et animée ; c’est le cas de Martine Faure, député de la neuvième circonscription de la Gironde ou encore des conseillers généraux de la Gironde, qui ont bénéficié d’un système imaginatif de l’assemblée départementale. Les cartes par email sont du meilleur effet.
La grande tendance de ce début d’année a été l’utilisation du site www.animoto.com, que je vous recommande. Après avoir créé un compte, puis téléchargé huit à dix photos, le site permet de créer une vidéo diaporama, avec des effets de transition entre les images, une illustration sonore à choisir parmi une bibliothèque de thèmes musicaux, et la possibilité de mettre du texte. C’est un bon moyen de créer les vœux de la famille en trente secondes, en affichant les photos du petit dernier, le tout sur un fond de hard-rock !
Vous pourrez aussi diffuser les vœux du site du Sud Gironde www.adiu.fr : sur la web TV du site, un court métrage subliminal et clownesque de quelques trois minutes met les téléspectateurs en garde contre trop de télé, justement !
Allez, nos meilleurs vœux virtuels pour 2009.










lundi 5 janvier 2009

L'ovale fait son blog

Le royaume de l’ovalie occupe nos week-ends de début d’année, surtout dans notre Sud Ouest. Oui, mais avec quels clubs ? Comment trouver le programme des rencontres, comment s’informer et garder le contact ? Les associations locales ont sur souvent se promouvoir sur Internet.

Une visite sur Wikipédia, l’encyclopédie gratuite et collaborative en ligne permet d’accéder à un portail dédié au « rugby à XV en Aquitaine » (http://fr.wikipedia.org puis taper « rugby à XV dans le moteur de recherche). On se rend compte en parcourant la page d’accueil que l’Aquitaine ne compterait plus que 33 clubs de rugby. Certes, les concentrations se sont réalisées à un rythme soutenu ces dernières années. Mais malgré tout, l’encyclopédie oublie des associations sportives locales. Ainsi, en Lot-et-Garonne, si l’on en suit Wikipédia, on ne jouerait au rugby qu’à Agen (SUA), Casteljaloux-Marmande (URCM) et Fumel-Libos.
Or, une vérification sur le site de la Fédération Française de Rugby (www.ffr.fr) montre qu’il existe également des clubs de jeu à XV à Nérac, Bon Encontre- Boé, Sainte Livrade, ou Miramont de Guyenne…
Voilà un exemple qui montre que Wikipédia n’est jamais totalement exempt d’erreurs, et que sur Internet, deux vérifications valent souvent mieux qu’une.
Pour connaître ce qu’il en est précisément, les sites des comités locaux de la FFR sont les plus exacts. Dans notre région, nous sommes divisés entre le comité Périgord-Agenais, pour les clubs lot-et-garonnais et le comité Côte d’argent pour les clubs girondins. Le Périgord-Agenais dispose d’un site à cette adresse : http://parugby.com. Tous les joueurs de rugby, des poussins aux vétérans y trouveront les informations utiles sur leur discipline. Les entraineurs bénéficieront de guides d’entrainement, les arbitres téléchargeront le règlement, etc. La même exhaustivité est de mise sur le site du comité Côte d’Argent : www.cotedargent-rugby.com. Les architectures des deux sites sont d’ailleurs très voisines.

Le beau blog de Langon
Bien entendu, les majors de la région que sont d’un coté le SUA et de l’autre l’Union Bordeaux Bègles disposent d’un site dédié. Celui du Sporting, à Agen (www.agen-rugby.com) s’ouvre sur une vidéo mettant en scène les joueurs. C’est très efficace.
Par contre, on note un manque étonnant concernant l’Union Rugby Marmande Casteljaloux : pas de site Internet repérable sur la toile ; il existe bien toujours une vieille adresse pour l’USM, mais sans mise à jour depuis 2003 (www.usmarmande.com). Mais rien sur l’équipe première de l’URMC ! Etonnant !
Heureusement, les voisins girondins se rattrapent, à l’image de Langon, qui offre une page web tout à fait honorable à cette adresse : www.rugbylangon.com. Sur fond rouge, le stade langonnais profite de l’espace dédié à l’actualité pour nous adresser ses vœux, ce qui fait toujours plaisir à l’internaute. La colonne de droite est systématiquement consacrée au calendrier, avec une vision sur deux week-ends. Des photos des matches sont aussi à disposition.
Et surtout, le club de Langon anime un blog de façon régulière, qui relate les différents évènements du club : http://blog.rugbylangon.com. Marielle en est la principale rédactrice et la lecture du blog est vraiment savoureuse. Consacrez-vous au reportage avec le car des supporters pour le match du mois de décembre à Valence d’Agen. Ils ont de 14 à 85 ans, et on ne s’ennuie pas avec eux ! Un blog à garder dans les favoris.
A Bazas, le club de rugby a choisi un nom de domaine un peu long : http://usbazas-rugby.wifeo.com. Mais les informations contenues dans les pages n’en sont pas moins fort intéressantes. Les résultats, le programme des rencontres à venir, l’histoire du club, l’école de rugby, tout est très détaillé. A signaler enfin le site du club de Miramont de Guyenne, que nous avions déjà présenté dans ces colonnes : http://asmxv.free.fr/Asm. Et bonnes lectures dans le monde de l’ovalie.