dimanche 28 décembre 2008

Un aquitain menu de réveillon

Vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas égayer votre table de réveillon avec des produits gastronomiques bien de chez nous. Le terroir aquitain est sur le web : voici quelques bonnes adresses pour préparer votre table.

Commencez votre menu en faisant quelques révisions indispensables sur la palette complète des terroirs du Sud Ouest. Le site de l’Apraa (association aquitaine de promotion agroalimentaire) est celui qu’il vous faut : à cette adresse (www.gastronomie.aquitaine.fr) vous trouverez la présentation complète de la gamme de produits des terroirs de la région. Classés par «produits phares », vous trouverez la présentation des best sellers de la région, du pruneau d’Agen au bœuf de Bazas en passant par le foie gras du Sud Ouest. Pour chacun des produits, vous aurez droit à une présentation de l’origine et des caractéristiques, ainsi que, le cas échéant à un lien vers le site du groupement professionnel concerné. Particulièrement intéressant sur le site de l’Apraa : la rubrique « recettes aquitaines », avec une excellente idée : le XV des chefs d’Aquitaine. Cette initiative née à l’occasion de la coupe du monde de rugby réunit quinze grands cuisiniers de la région qui ont accepté de mettre leur talent et leur créativité au service des produits d’Aquitaine dont ils défendent haut et fort les couleurs ! Il en ressort quinze recettes originales qui sont à découvrir sur le site. Suivez attentivement celle de l’agneau de Pauillac façon irlandaise concoctée par Franck Salein, chef aux Sources de Caudalies à Martillac.

De l’apéritif au dessert…
Les produits régionaux ce n’est pas un mythe, et ils peuvent s’adapter à toutes les étapes du repas. Cela commencera par l’apéritif de la Maison Lillet à Podensac. Le site Internet (www.lillet.com) reprend l’esprit du début du XXème siècle qui a prévalu à la création de l’apéritif aux épices du nouveau monde. Entrer dans l’univers Lillet, c’est barboter dans le quinquina et les écorces d’orange…
Le repas se poursuivra par le foie gras. Là, les sites sont nombreux ; pour pouvoir commander le mi-cuit qui va bien, ou le bon magret fumé, allez donc faire un tour à la ferme du Moulinat à Loubens, à coté de La Réole (http://lafermedumoulinat.free.fr/), ou alors à Agnac près de Miramont de Guyenne, à la ferme du « bon coin-coin », au nom prédestiné : www.foiegras-arnal.com. Dans les deux cas, le résultat enchantera vos papilles.
Continuons le repas par un peu de caviar aquitain ; depuis plusieurs années, les piscicultures de Gironde ont réimplanté un esturgeon de grande qualité, et le caviar de la région peut rivaliser avec de nombreuses marques des bords de la mer noire. Deux sites vous permettent de vous informer ; la société « Caviar France », située au Teich, sur le bassin d’Arcachon a ouvert ce site : www.caviarfrance.com. Vous découvrirez en parcourant les pages bien informées pourquoi l’espèce d’esturgeon qui s’est acclimatée sur les rives de la Gironde est l’esturgeon sibérien. Le deuxième site a choisi un nom de domaine quasi provocateur, avec une faute d’orthographe : www.kaviar.com. Son ergonomie et son design sont des plus modernes. On y fait la promotion de « Sturia », le caviar d’Aquitaine. L’animation flash qui accompagne la présentation du produit est intéressante ; une série de recettes vous permettra d’accommoder au mieux l’œuf noble.
Le repas pourra continuer avec quelques douceurs comme celles qui sont issues des pruneaux. Et là, les lot-et-garonnais font preuve d’une sacrée imagination. Vous pourrez visiter le site de l’entreprise Guinget dans le pays de Duras : www.maisonguinguet.com. Au lieu-dit « Les cavales », à Duras, on manie superbement le mariage du pruneau et du chocolat. Depuis 1950 la maison Guinguet s’est lancée dans la transformation du pruneau d’Agen. Les dernières générations ont ajouté à la gamme de nombreuses variétés de chocolats ; l’alliance des gouts sera un excellent moyen de clore des agapes de fin d’année que nous vous souhaitons excellentes, et régionales…














Illustrations

http://www.kaviar.com/






dimanche 21 décembre 2008

Bonne année virtuelle

Allez-vous échapper à la corvée des cartes de vœux ? Pourquoi ne pas faire comme une personne sur six : utiliser Internet pour adresser ses souhaits de nouvel an à votre entourage ?

A quelques jours de la nouvelle année, nous sommes nombreux à nous apprêter à envoyer nos cartes de voeux : dix millions de français devraient le faire via Internet, soit deux fois plus que l'année passée, selon le site www.dromadaire.com, numéro un européen dans ce domaine.
La France demeure le pays leader en Europe, avec "plus de la moitié des cartes virtuelles envoyées" sur le continent, a déclaré Rafik Smati, le PDG de Dromadaire.com, interrogé par l'AFP, en précisant que "l'écart se creus(ait)" avec les autres pays.
Selon un sondage TNS-Sofres, commandé par le site et réalisé les 21 et 22 octobre auprès de 500 personnes, 32% des Français de 15 ans et plus connaissant le principe des cartes de voeux électroniques en enverront au moins une pour les fêtes.
Interrogés sur les avantages des cartes électroniques, 81% des utilisateurs mettent en avant le fait qu'elles sont moins chères que les cartes traditionnelles et plus écologiques.
Pour autant, les Français demeurent majoritairement adeptes du courrier classique : 41% offriront ainsi leurs vœux uniquement par courrier, tandis que 23% en feront parvenir des deux manières (et 9% utiliseront uniquement la carte électronique).

La meilleure carte de vœux électronique
 Ce n’est rien de dire que la qualité de ces cartes de vœux électroniques a progressé de façon spectaculaire. La majorité des sites sont gratuits, et la procédure pour fabriquer sa carte est simple : de façon générale, il suffit de créer un compte en laissant son adresse email. A partir de là, on peut choisir parmi de larges bibliothèques de propositions graphiques, voire rajouter sa photo. Une fois la carte vœux prête, il suffira de l’envoyer à son carnet d’adresse électronique.
Nous avons donc fait une petite sélection de sites Internet généralistes ou locaux qui vous proposent des cartes vœux souvent très sympa.
Le leader est donc www.dromadaire.com. Depuis dix ans, ce site multiplie les créations en tout genre. La tendance 2009 semble être très Grenelle de l’environnement, avec une catégorie intitulée « vœux nature et écologie ». Les motifs sont carrément green-attitude !
L’autre leader du marché est sans conteste l’internaute (www.linternaute.com), site généraliste qui a un rayon de cartes en tous genres très fourni. Là, on ira voir dans la catégoire « humour ». Des cartes de vœux animées, mettant en scène le Père Noël, ses rennes, ou encore des programmes électoraux de bonne année. L’humour est de bon aloi, et les scénarios sont bien construits.
Vous pourrez également vous rendre sur le site Cybercartes (www.cybercartes.com) qui propose cette année des cartes vidéos.
Si on cherche des cartes de vœux plus locales, je ne peux que vous conseiller le site du Conseil Régional d’Aquitaine (www.aquitaine.fr). Depuis la page d’accueil, la rubrique carte postale (http://aquitaine.fr/spip.php?page=cartepostale) vous permettra d’accéder à un formulaire avec lequel vous pourrez remplir la carte de vœux avec les vues de la région Aquitaine.

Soyez timbrés !
Dernière innovation 2009, qui est le chic du chic : envoyez vos cartes de vœux par la poste, mais avec un timbre personnalisé ! C’est ce que vous offre la poste avec son site Montimbramoi (http://montimbramoi.laposte.fr). Là, fini Marianne ; votre photo, ou le logo de votre hebdomadaire favori (notre illustration) peut orner le timbre de la carte de vœux. Le site permet de commander en ligne ce timbre personnalisé. Evidemment, ça a un prix (douze euros les dix timbres livrés), mais votre égo ne souffre aucune économie en ces temps de nouvelle année !

Joyeux Noël !

lundi 15 décembre 2008

La bio-attitude

L’attrait pour l’écologie et l’ensemble de ses produits se manifeste de façon croissante : trouver un éco-constructeur ? S’alimenter en radis noir biologiques ? Participer à un réseau de consommateurs responsables ?
Le web a réponse à tout, encore une fois.

Les amateurs de produits bio seront comblés : la tendance a investi la toile, très rapidement. Ce ne sont pas les chambres d’agriculture qui sont les plus dynamiques ! Mais sur le site consacrée à l’agriculture biologique dans la région Aquitaine (www.bio-aquitaine.com), on trouve tout : les agriculteurs qui produisent en bio, les évènements, les magasins, le pourquoi et le comment de « la bio », les liens utiles, etc. Grâce à des cartes excessivement bien réalisées, on trouve, par catégorie de produits et d’aliments, les coordonnées des producteurs bios de toute la région. Réalisé sous « joomla », qui est un logiciel libre, le site « bio d’Aquitaine » est donc tout à fait complet.
On le complètera avec plaisir par le site Internet consacré à la viticulture. A l’adresse : www.vigneronsbio-aquitaine.org, les viticulteurs se sont regroupés avec un seul mot d’ordre : nous produisons ici en agriculture biologique. On y apprend que le Syndicat des Vignerons Bio d'Aquitaine a été créé en 1995, afin de promouvoir les vins issus de raisins Bio. Il regroupe actuellement près de 80 vignerons Bio, présents dans tous les départements aquitains. Une carte de la région est disponible. Elle est totalement interactive, puisqu’en cliquant sur une pastille de couleur numérotée, l’internaute accède aux coordonnées et à la description du château viticole producteur. Le duraquois, comme l’Entre-deux-Mers, voient ainsi quelques viticulteurs arborer le fameux logo vert.

 Les consommateurs sont des acteurs
La particularité avec le mouvement « bio », c’est la place importante laissée aux consommateurs : ainsi, le mouvement « bio consom’acteurs », qui entend laisser la parole aux acheteurs de produits biologiques ; Sur le site dédié (www.bioconsomacteurs.org), on trouve ainsi de nombreuses questions et réponses , des trucs, des astuces, des recettes de cuisine. On consultera avec soin l’annuaire des « relais consom’acteurs » sur le terrain. Il en existe en Gironde, comme en Lot-et-Garonne.
Autre tendance : les AMAP, associations pour le maintien de l’agriculture paysanne. Le principe est le suivant : des consommateurs s’engagent à acheter chez un producteur l’ensemble de leurs légumes, viandes, œufs, tout au long de l’année. Et cet agriculteur fournira chaque semaine un panier composé des produits de saison. Idéal pour équilibrer financièrement une exploitation agricole, et d’un autre coté assurer une fourniture stable et saisonnière aux familles. Un site mis en place par l’association régionale des AMAP d’Aquitaine existe : www.amap-aquitaine.org. Toujours sur fond vert, qui est la couleur vraiment favorite de l’agrobiologie, le site est agréable et bien documenté. La rubrique « où trouver une AMAP » montre malheureusement que notre zone n’est pas encore couverte par ce genre d’initiative.

 Les éco-constructeurs.
Ca doit être l’effet « Grenelle de l’environnement », mais les sites consacrés à l’éco construction se multiplient à la vitesse grand V. Quand on y regarde de près, on se rend compte que de nombreux constructeurs de pavillons traditionnels se sont rachetés une conduite en accolant le terme « écolo » à leur enseigne. Mais malgré tout, notre région est assez riche en initiatives liées à l’éco-construction. Ainsi, les Etablissements Gianotti, à Miramont de Guyenne, qui faisaient la « Une » du Républicain la semaine dernière. Ils importent des maisons fabriquées en Suisse qui ont une énergie dite « passive ». Plus besoin de chauffage ! Le site de l’entreprise (http://construction-en-bois.fr/) détaille cette technologie d’avant-garde.
Une autre entreprise, marmandaise, celle-ci, présente un site Internet très attirant, à l’adresse suivante : www.un-reve-une-maison.fr. Membre du réseau « Maison bois écolo », les habitations sont réalisées en bois massif.

Du véritable Grenelle, non ?


http://www.vigneronsbio-aquitaine.org/liens-utiles.html






mardi 9 décembre 2008

Les chroniqueurs de la toile

Le journalisme local n’est plus exclusivement réservé aux correspondants de presse. Les blogs d’actualité, sportifs ou généralistes, fleurissent sur le web. Ils permettent de compléter les informations de l’hebdomadaire local ou du quotidien régional.



Cela se passe dans la vallée de la Garonne. Guy Dagot est infirmier à la retraite et un passionné de cyclisme. Habitant à Saint Pierre d’Aurillac, il a créé un site sur le vélo en Sud Gironde. L’adresse de ce blog est : http://sudgironde-cyclisme.e-monsite.com/. L’auteur explique sa motivation dès la page d’accueil : les résultats des épreuves cyclistes (route, cyclo-cross, VTT, piste, cyclo sportives) ne garnissent pas les colonnes des quotidiens régionaux.
C'est pour cela que j'essaie de combler cette lacune…
Et ainsi, Guy rapporte les résultats de toutes les épreuves auxquelles il assiste. On trouve donc de très belles photos de cyclocross ou de courses sur route, et même des vidéos. A noter : une rubrique « du coté des pros », avec une interview de Pierrick Fédrigo, le champion de France marmandais. La vidéo a été réalisée en septembre à Saint Felix de Foncaude, près de Sauveterre de Guyenne. Et je pense que c’est une exclusivité du site de Guy Dagot. Les amoureux des épreuves sportives de cylcisme de la région seront donc conquis en suivant semaine après semaine les informations illustrées collectées par ce nouveau journaliste.

Toujours dans le domaine sportif, j’ai découvert plus au Sud sur La Garonne le blog du club de jeu à XIII du Mas d’Agenais : http://rugbymas13.vox.com. Là encore, l’auteur est tout à fait au fait de l’actualité au vu du nombre de nouvelles postées quasi quotidiennement sur le blog. Les informations sont très diverses sur ce site : elles concernent évidemment les aventures sportives des rugbymen locaux, avec des photos des rencontres, et des résumés sportifs. Mais les internautes pourront également découvrir des informations plus générales sur le rugby à XIII en France et dans le monde. Une part importante est réservée à la vie du club, et même au carnet rose, avec cette semaine, l’annonce d’une naissance parmi les adhérents de l’association. Le blog est visité, cela peut se suivre grâce aux divers commentaires qui sont postés sur le site.

Mon journal Internet
Nous avions déjà présenté dans ces colonnes le site http://laviedesvillages.unblog.fr. « La Vie des villages » rassemble des actualités de Pellegrue, Monségur, Duras, etc. Les informations remontent très régulièrement sur le blog.
Au Mas d’agenais encore, mais aussi à Casteljaloux, on trouve des blogs d’actualité qui sont publiés sur la plateforme de notre confrère le quotidien régional « Sud-Ouest » : http://masdagenais.blogsudouest.com et http://casteljaloux.blogsudouest.com. Dans ces deux blogs, les informations illustrées de photos sont publiées presque tous les jours. Elles complètent ce que les lecteurs trouvent dans le journal, mais elles ont également l’avantage d’être archivées. Ainsi, sur le canton du Mas d’Agenais, il est possible de vivre l’actualité de façon rétroactive depuis un an déjà. Cette initiative est tout à fait intéressante pour un canton rural, car cela permet de collecter, de façon quasi encyclopédique des informations qui seront toujours utilement parcourues dans les années à venir. Sur la vallée du Ciron, en Gironde, les nouvelles sont envoyées aux lecteurs de façon régulière. Sur le site www.vallee-du-ciron.com, réalisé par le club informatique de Pujols sur Ciron, il suffit de s’inscrire dans la catégorie « documents ». Un message automatique est alors envoyé à l’administrateur du site Internet. Et toutes les deux semaines, l’internaute recevra dans sa boite aux lettres les nouvelles de la vallée. Cela fait 230 numéros que ça dure ! On ne peut que féliciter les membres du club pour cette belle longévité !

On peut parier que dans quelques décennies, les archives départementales seront interconnectées sur l’ordinateur de chaque maison, et seront la compilation de toutes les informations numériques collectées…









lundi 1 décembre 2008

Bazas on the web

La commune de Bazas vient de refondre son site Internet. Toujours
aussi fourni en information, il étonne par le nombre des liens
parlant de ce secteur du Sud Gironde. Comme quoi, on peut symboliser
la ruralité, et, en même temps relever les défis
technologiques.


Le site de la ville de Bazas est à cette adresse : www.ville-bazas.fr. L’adresse existe depuis huit ans maintenant, mais vient d’être « relooké ». Et franchement on peut dire que sa nouvelle maquette est efficace, notamment pour promouvoir l’important contenu qui s’est amassé dans ses pages au fil des ans. Sous un élégant titre surligné du dynamique trait rouge du logo, un bandeau gris accueille le cadre central. Avant de parler du contenu proprement dit, attardons-nous sur la forme. La ville de Bazas n’a pas confié la réalisation du site à une entreprise externe, puisque les deux webmasters Luis Lehmann et Sylvain Lehmann sont bazadais. Ils ont développé le site sous « Joomla » qui est un système de gestion de contenu gratuit et libre. Ils en ont exploité de nombreuses possibilités : ainsi, on peut voir le nombre de personnes en ligne sur le site au moment de la consultation ; les articles les plus consultés, comme les derniers modifiés sont référencés, un agenda permanent et renseigné orne la colonne de gauche, et en prime de jolies photos s’enchainent sur le haut de l’écran.
Coté contenu, maintenant. Pour se faire une idée de tout ce que contient ce site, il faut cliquer, sur le menu du haut de page sur « plan du site ». On verra l’étendue des informations diverses, qui vont de la liste des commerçants, associations, vie municipale, associations, histoire et patrimoine, etc. Il y a vraiment une mine la dessous !
Prenons quelques exemples : les archives du conseil municipal depuis octobre 2002 sont en ligne. La fête des bœufs gras, essentielle s’il en est dans cette ville de race bazadaise, est largement commentée, avec des archives photos de plusieurs années. Les amateurs de photos aériennes seront également comblés, avec de très belles vues en ligne.
Chaque association de la commune possède sa fiche d’identité, avec si nécessaire photos et lien Internet. Tout n’est pas encore renseigné, mais l’espace existe pour chacune d’entre elles. Sans parler de l’histoire de Bazas, avec de très nombreuses pages. On peut donc parler de site quasiment encyclopédique, qui participe à son niveau au patrimoine de la commune, en collectant et archivant de très nombreuses informations passées ou actuelles.
Et le tout, soulignons-le, avec une rapidité d’accès, et une très grande facilité de navigation, ce qui est assez rare pour être souligné…


Tisser sa toile


La rubrique « Bazas on the Web » permet de connaître la visibilité de Bazas dans le cyberespace. Pour cela, le webmaster indique diverses pages qui évoquent la cité du Sud Gironde. Cela va des pages de Wikipédia qui ont été bien renseignées, à « Bazas dans les banques documentaires Mérimée », en passant par la reproduction des « armes de Bazas » sur un site anglais. Une recherche bienvenue pour les Bazadais qui veulent savoir quelle est la popularité de leur commune sur le web.
De nombreux autres liens vers des sites locaux existent. Nous avons pour notre part remarqué le site superbe de la ville de Gans, à cette adresse : www.mairie-gans.fr. Il est vrai que ce petit village du Bazadais s’est doté de très belles pages web. Les 162 habitants bénéficient ainsi d’un site, car en ce début du 21ème siècle, il nous a semblé opportun d’ouvrir GANS au monde extérieur, comme le précise le maire de la commune dans son mot d’accueil. Le site est donc convivial et complet, et utile aux habitants. C’est ainsi que Gans doit être une des seules communes du Sud Gironde où les participants aux concours de belote peuvent télécharger le programme en PDF avant d’aller jouer !




2008-12-01_2017

lundi 24 novembre 2008

La télé libre !

Il y a vingt cinq ans naissaient les radios locales officielles après la libéralisation des ondes. Ce sont aujourd’hui les Web TV qui fleurissent, proposant aux habitants d’être journalistes et diffusant des informations locales par la fenêtre de l’Internet.

 Connaissez-vous Télé47(http://tele47.fr)? On peut pourtant y voir l’intégralité du matche de coupe de France ayant opposé le FC Marmande à Bergerac, ou encore une interview de Louis Bertignac lors de sa venue à Marmande pour « Tomato Fiesta ». On pourra également suivre sur cette antenne une conférence de presse au collège Jean Moulin de Marmande, ou un reportage sur les crues de la Garonne… Le tout, gratuitement, derrière son ordinateur avec une simple connexion Internet (enfin, il vaut mieux le haut débit…). Derrière cette télévision locale, opèrent les techniciens de Art’n co, une société de production audiovisuelle marmandaise (http://artnco.fr). Cette entreprise propose la création de web TV pour animer un évènement retransmettre la vie locale, etc.
Sur Télé 47, les reportages ne sont pas quotidiens, certes. Mais, l’intérêt avec une web TV, c’est la longévité importante des archives. En effet une festivité locale filmée il y a six mois est toujours intéressante pour l’internaute qui visite le site. La web TV, c’est aussi la possibilité de promouvoir des sorties de film, des spectacles, toujours avec des bandes annonces vidéos qui sont extrêmement regardées par les spectateurs notamment dans les jeunes générations. Les vidéos de la web TV sont déposées sur une plateforme communautaire de partage de vidéos comme Dailymotion, ou Youtube. Ainsi, en tapant le mot clé « Marmande » sur cette plateforme, les vidéos de la web TV peuvent ressortir, ce qui les rend encore plus visibles.
Enfin, Tele47 se met au direct : ainsi, le mercredi 26, l’annonce du programme de Garorock 2009 a été diffusé en direct sur la web TV locale. Pour cette grande première le plateau télé de Tele47.fr avec son émission « EN DIRECT LIVE » s’est installée à la Médiathèque de Marmande.

 Canal Créon
 En Gironde, dans l’Entre-deux-Mers, vient d’être inaugurée Télé Canal Créonnais (http://www.telecanalcreon.fr), la télé associative locale. Une « web TV citoyenne », qui invite tous les habitants à produire leur reportage ! « TCC est une télévision participative de proximité. Elle permet aux habitants de Créon et des environs de s’approprier une partie de l’animation locale… Elle a une périodicité adaptée au rythme de sa création par les habitants. » explique le message d’accueil du site Internet. Donc ici, point de journal hebdomadaire, d’émissions bien programmées, mais une production citoyenne qui alimentera les rubriques prévues sur le site : culture, économie et emploi, environnement, solidarités, etc. Comment les habitants de l’Entre-deux-Mers feront-ils pour se transformer en journalistes de télévision ? Il suffit d’être adhérent de l’association, et une fois les formalités accomplies, de venir retirer le matériel vidéo, pour commencer à tourner. De plus, une première « initiation au montage » est prévue à la fin du mois de novembre.
Télé Canal Créonnais diffuse déjà des vidéos, tournées au cinéma, à l’occasion de la venue d’un réalisateur, à l’école pour des réactions sur les suppressions de poste, ou à la station vélo pour le raid VTT.

Dans le même esprit le portail du Sud Gironde Adiu.fr (www.adiu.fr) a ouvert son Adiu.TV, une « télé brouette en Sud Gironde », ainsi définie : une TV locale, frugale, amateur et non-formatée. Originalité de l’expérience : les réalisations sont diffusées dans des lieux publics (bibliothèques, cafés, cercles, etc.) et sont aussi visibles sur le site Internet. Les vidéos ainsi présentées, toujours artistiques, décalées souvent, témoignent surtout de la richesse culturelle de ce secteur rural où générations d’ici et d’ailleurs se confrontent régulièrement. La télévision d’Adiu TV est en ce sens totalement réjouissante, et, comme le dit le slogan du site : « perdez votre temps sur l’anti télé tant qu’il est temps ». On ne peut que vous engager à suivre ce conseil !








mardi 18 novembre 2008

Matche sur la huitième

Les Bazadais sont habitués au rugby ; mais dimanche, c’est un autre matche qu’ils vont vivre : ils votent pour élire leur député dans une élection législative partielle. L’occasion d’observer les sites Internet des candidats, mais aussi deux réalisations récentes d’artisans locaux.




Le Bazadais a la particularité d’avoir le même député que les habitants du bassin d’Arcachon : hasard des redécoupages électoraux ! Mais il semble probable que le député viendra du bassin, les deux compétiteurs favoris étant pour l’UMP le maire d’Arcachon, Yves Foulon, et pour le PS François Deluga, maire du Teich. Ce dernier est d’ailleurs le seul qui a une suppléante en Sud Gironde.
Le site Internet du maire d’Arcachon opérationnel durant la campagne est à l’adresse www.foulon2008.com. Le fond bleu ne trompe pas sur la couleur politique du candidat. Et, très logiquement en face, le site de François Deluga (http://francoisdeluga.nuxit.net) est à dominante rouge.
L’organisation des sites est assez différente. Le site de François Deluga est très clairement un blog, qui affiche régulièrement des articles datés traitant de la campagne, ou de l’actualité nationale et locale. Il comporte d’autres rubriques, de type « agenda, ou photoblog » rapidement accessibles. Le graphisme est simple… comme un blog.
Pour Yves Foulon, l’organisation est plus inhabituelle : des menus en bandeau haut de type « qui sommes-nous ? » laissent penser à un site Internet. Mais le terme « blog » est très clairement affiché, avec des commentaires qui sont tous rassemblés sur la première page, ainsi que deux vidéos.
Dans les deux cas de figure, les sites sont bien fournies et actualisés, et les astuces « web 2.0 », comme l’agenda, ou les envois par email existent.
Toutes les statistiques montrent l’importance d’une communication Internet à l’occasion d’une élection locale ; les électeurs, connectés à 50% au web n’hésitent plus à aller consulter les sites des candidats. Lequel des deux aura le plus séduit ? Réponse les 23 et 30 novembre, dates de l’élection.




Le coutelier de Bazas
Lyonel Lataste est forgeron coutelier à Bazas, comme l’indique son site Internet : www.lyonel-lataste.com. Une profession originale pour laquelle ce jeune maréchal ferrant a penché en fabriquant ses propres couteaux dans des râpes à corne usagées. C’est ainsi qu’il a créé des produits originaux comme le Bazadais », ou encore le « paloumayre », des couteaux artisanaux superbes qui serviront vraiment dans les endroits où on les attend.
Le site Internet de Lyonel Lataste est très contemporain et présente de façon admirable le travail de l’artisan : une partie est consacrée à la forge, une autre à la fabrication, et enfin une troisième présente les couteaux. Pour découvrir les modèles qui sont tous en photo, les internautes, d’un simple clic sur une vignette peuvent agrandir l’image, et la faire défiler en diaporama.
Les gestes techniques de la fabrication sont également reproduits en photo sur de nombreuses pages. Enfin, une rubrique « articles disponibles » liste l’ensemble des pièces qui peuvent être commandés auprès du coutelier ; Si vous voulez découvrir le couteau bazadais, consultez la rubrique « agenda » sur la page d’accueil : tous les marchés de Noel, ou foires auxquels participe le coutelier sont indiqués.




Le dresseur de Sendets

Loïc Le Provost et son épouse sont éleveurs dresseurs professionnels à Sendets (33, Gironde), et sont spécialisés dans l'élevage de l'épagneul breton et du setter anglais. Leur site Internet chaleureux se visite à cette adresse : www.le-provost.com. Un soin particulier a été apporté à la qualité de l’image. Et c’est important, car le site est très visuel, avec des photos représentant les chiens, le dressage, ou des trails. Les menus, très accessibles sont harmonieusement disposés sur la gauche de la home page. Une bonne adresse dans la campagne du Sud Gironde…

lundi 10 novembre 2008

Le chêne et le forum

C’est nouveau dans la vie des villages. Les débats
municipaux se font aujourd’hui sur Internet. Ainsi, un chêne
bicentenaire abattu à Villandraut a-t-il déchainé
les passions sur la toile !


A l’origine de cette histoire numérique il existe
deux acteurs. Le premier est un chêne séculaire qui
étalait ses branches sur la commune de Villandraut. Le guide
« Le petit futé » parle d’un
« imposant chêne de plusieurs mètres de
circonférence.. Une plaque du Touring club de France indique
qu’il s’agit d’un chêne centenaire classé ».
Il est en fait depuis 1938. Le premier magistrat de la commune
constate la maladie de l’arbre, et décide de la faire
abattre cet été.


Le
deuxième acteur est le forum du site
www.adiu.fr,
plateforme très animée du Sud Gironde. Dès le 05
septembre, un message posté par Claude est publié, et
il va attirer pas moins de 48 réponses. L’auteur du
premier post s’étonne de l’abattage de ce chêne
tricentenaire. Les autres membres du forum, également
habitants de la commune réagissent aussitôt de
façon virulente. Xylo : « Moi aussi je
suis triste et en colère
 ». Thermophile essaie
de tempérer : « Si ça se trouve,
personne ne voulait couper ce chêne vénérable,
mais les mécanismes légaux, les responsabilités
civiles, les assurances, etc… ferait que cet arbre
"devait"être scié !
 »
Asterope fait plutôt de l’humour : « Villandraut
n'a plus son chêne tricentenaire, désormais le roi
rendra la justice dans la salle des fêtes à partir du 12
septembre...

assisté
de son conseil de glands !
 ».
Et les internautes s’interrogent sur la légalité
de l’acte, postent des liens sur le forum vers la photo du
chêne sur Google Maps, ou vers la fiche de l’INSEE
détaillant le classement. On apprend que le chêne avait
300 ans.



Le ton monte


Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Lors
d’un conseil municipal le 22 septembre, une vive altercation
oppose une conseillère municipale et le maire. On lui reproche
notamment d’avoir participé au forum sur le site
d’Adiu.fr, et à une réunion publique sur ce
sujet. Le forum est aussitôt informé de cet évènement
et la conseillère municipale y publie un courrier adressé
au maire. Les réactions ne se font pas attendre : plus de
25 réponses sont publiées ;


Enfin
en octobre, dans un message intitulé « pour qui
sonne le gland
 », Ernest informe les internautes
« qu’un recours contre l'arrêté du
maire et la suite qu'il y a donné a été déposé
devant le tribunal administratif
 ». La conversation
qui suit et qui est encore en cours ne compte pas moins de 49
échanges, parfois aigres-doux entre les internautes. Les
pseudonymes utilisés comme « citadine »,
ou « campagnarde » garantissent un anonymat aux
contributeurs ce qui les incite à se lâcher. On ne peut
pas dire que toutes les interventions font du coup, vraiment avancer
le débat.


Ce
qui est notable dans cette histoire, c’est ce nouveau mode
d’expression hyper-numérique qui s’intéresse
à des affaires très locales. Ce n’est pas pour
rien si la première page du site d’Adiu.fr affiche comme
accroche : le « village local » avec à
coté le mot « global » de barré.



La télévision du Sud Gironde


Le site Adiu.fr a d’autres modes d’expression locale.
Ainsi, on y découvre « Adiu-TV, une télébrouette
en Sud Gironde ». Qu'est-ce qu'une télé-brouette ?
« C'est une télévision que l'on choisit
de regarder ensemble, dans les cafés, les cercles, les
bibliothèques… C'est dans notre cas une télévision
rurale, qui se promène dans le pays, pour dévoiler un
pays vivant
 ». Adiu TV est aussi visible sur le site
Internet puisque toutes les réalisations y sont stockés,
années par année. Ces mêmes films vidéos
sont ensuite rassemblés sur un DVD annuel ; commercialisé
15 euros ; on a beaucoup aimé « portraits sur
canapé », une vidéo réalisée à
l’occasion du bric à brac de Saint Pierre d’Aurillac
au mois de mai 2008. Les enfants des écoles de Villandraut ont
également participé à cette télévision
en réalisant plusieurs vidéos.


C’est
une expérience télévisuelle originale, qui fait
des émules. Ainsi, le 11 novembre, Télé Canal
Créonnais, en Gironde, commençait à émettre
sur Internet.


lundi 3 novembre 2008

Le médiéval se met à l’Internet

On peut gérer une ville multi-séculaire et adapter des
outils résolument modernes à la vie quotidienne des
habitants ! Exemples dans trois cités médiévales
girondines : Saint-Macaire, Rions, et Cadillac.



La commune girondine de Saint Macaire a mis cette année
en ligne son site Internet officiel. Le résultat est assez
moderne et intéressant. Ainsi, la page d’accueil du site
(
www.saintmacaire.fr)
est composé de nombreux cadres, en faisant un véritable
portail à la fois informatif pour les visiteurs et utile pour
les macariens. Deux niveaux de menus sont disponibles. La barre du
haut est assez classique : la vie municipale, la vie
associative, la vie économique, les atouts touristiques,
l’histoire de la cité médiévale y sont
ainsi proposés. L’autre menu, présenté
sous forme d’icône est plus pratique : la
médiathèque, les actualités, l’accès,
la météo, l’agenda. On apprend ainsi à la
rubrique actualités que le site voit passer en moyenne 90
visiteurs par jour, ce qui est tout à fait honorable pour une
page web municipale qui n’a que quelques mois d’existence.
On découvre également un nouveau service de covoiturage
mis en place grâce à ce même site.

La première page du site de la commune présente également une très agréable carte – galerie photo. Le principe est simple : la carte illustrée comporte des vignettes colorées à l’emplacement des principaux monuments. Un clic dessus permet d’afficher la photo correspondante.
A noter enfin que le site dispose d’un moteur de recherche intégré. Au final, ce nouvel outil macarien est tout à fait adapté à la vie d’une cité moderne, quoique médiévale…

Deuxième exemple : Rions.

Ce
village du canton de Cadillac, situé au bord du CD 10, est une
perle entourée de murailles. Le site communal,
www.rions.fr,
se veut accueillant : la preuve est en première page avec
un message d’accueil bilingue (français-anglais) à
l’attention du visiteur. La partie consacrée à
l’histoire du village est particulièrement développée ;
on y apprend que « La Cité AQUITA Capitale de
l'Aquitanie devient au cours des siècles Réontium,
Riuncium et finalement Rions la Cité Médiévale
».
De très jolies photos ponctuent la rubrique consacrée
au village avec plusieurs albums, dont un présentant la petite
commune sous la neige.


La
rubrique « Mairie » est également bien
agrémentée, avec un trombinoscpoe complet de l’équipe
municipale, qui en plus permet au passage de la souris sur une photo
d’afficher des informations supplémentaires sur les
fonctions de l’élu. Les rionais (habitants de Rions) ne
pourront plus dire qu’ils ne savent pas ce qui se passe à
la mairie. Surtout que tous les comptes-rendus officiels du conseil
municipal sont en ligne sur le site. Enfin une rubrique est
consacrée à la vie associative et une autre à la
viticulture.



La bastide de Cadillac


 Construite au XIIème siècle par Jean de Grailly, la
bastide de Cadillac garde quelques vestiges de cette époque,
avec notamment la « porte de la mer ». La
municipalité a développé un site Internet à
l’adresse
www.mairiedecadillac.fr.
Une agréable animation s’affiche sur la page d’accueil
qui est très colorée. Même si les rubriques de ce
site sont relativement classiques pour une page web municipale, les
systèmes de navigation sont assez originaux. Un bandeau menu
supérieur multicolore se décline sur la colonne de
gauche, en reprenant le code couleur du menu concerné. Le
bulletin d’information de la commune est en téléchargement
libre, et une rubrique « Cadillac à l’affiche »
occupe la colonne de droite.


Il
est à noter que si la mairie de Cadillac dispose d’un
site, il en est de même pour l’office de tourisme
Cadillac-Langoiran, qui s’est installé à cette
adresse :
www.cadillac-tourisme.com.
Le site, très documenté est régulièrement
actualisé par l’équipe dynamique de
l’association.


mardi 28 octobre 2008

Je suis fier d’être lot-et-garonnais

Les internautes s’approprient les réseaux sociaux, sur
des sites comme Facebook. Ce qui est impressionnant, c’est de
voir comment les habitants de notre région se sont emparés
de ces outils communautaires. Les lot-et-garonnais investissent
« Facebook » et « Copains d’avant ».



Facebook (
www.facebook.com),
c’est par définition « le réseau
social ». Qu’est-ce qu’un réseau
social ? Un site Internet ou chacun peut déposer son
profil, composé d’une photo, d’informations
personnelles. Le membre peut inviter des « amis »,
eux-mêmes membre du réseau social. Il dispose d’un
« mur », sur lequel ses amis peuvent écrire,
ou commenter une photo. Il peut envoyer des messages à son
réseau, inviter son cercle de connaissances à un
évènement, ou jouer à des jeux avec eux. En
fait, Facebook permet de commettre tout un tas de relations sociales
qui ne servent à rien mais qui sont bien agréables.


Et
puis, Facebook, ça permet de se compter. A l’initiative
de tel ou tel membre, des groupes d’intérêt voient
le jour, sur des thèmes souvent loufoques et assez
identitaires. Ainsi, je me suis inscrit à un groupe dont le
titre est « chez nous c'est chocolatine et pas pain au
chocolat » : il regroupe plus de 29000 membres venant
du Sud Ouest, seule région de France où nous appliquons
ce substantif particulier à la viennoiserie chocolatée !


Les
lot-et-garonnais sont très présents sur Facebook où
ils défendent leur département. Ainsi, le groupe « je
suis fier d’être lot-et-garonnais » compte
1618 membres ! 0,5% de la population départementale. Si
on ramène cela à la proportion des français
inscrits sur le site Facebook, soit 3 millions au 30 juin 2008, cela
veut dire qu’un lot-et-garonnais sur dix inscrit sur ce site
appartient au groupe « je suis fier d’être
lot-et-garonnais » ! Une proportion incroyable, que
l’on ne retrouve pas dans le département voisin, en
Gironde. Il n’existe d’ailleurs pas de groupe Facebook
ayant pour thème l’identité girondine.



Tu sais que tu viens du Lot-et-Garonne quand…



Que racontent les internautes dans ces groupes sociaux identitaires ?
Il faut dire que principalement, les interventions ont pour but de
mettre en avant telle ou telle commune. Mais un autre groupe va plus
loin : il s’appelle « Tu sais que tu viens du
Lot-et-Garonne quand… » et compte 1451 membres !
Et là, les commentaires fusent : tu sais que tu viens de
Lot-et-Garonne quand «l'on te prend pour un fou quand on te
dit : " va à la candélie" 
» ou
que « tu ramasses les prunes à 13 ans pour te
payer ta mobylette 
». Ou comme dit Sophie « tu
viens du lot et Garonne quand t'es obligé d'y retourner te
ressourcer quand t'y habites plus! 
». Les commentaires
placés sur le  « mur » du groupe
sont savoureux et remplaceraient n’importe quel groupe test
pour étude de communication du conseil général.


Les
communes ont aussi leurs aficionados : ainsi le groupe
« Marmandais…Marmandaises » regroupe 179
membres. Principalement, ce sont des jeunes qui surfent sur Facebook
et qui montrent donc dans ce média mondial qu’est
Internet l’attachement qu’ils ont à leurs racines.



Copains d’avant, copains toujours…


L’autre réseau social qui marche très bien, c’est
bien sur « copains d’avant »
(
http://copainsdavant.linternaute.com).
Un site qui a pour objectif de mettre en relation des anciens copains
d’école, d’université, ou même
d’armée. Il suffit à l’internaute de
s’inscrire, de remplir son profil avec les dates et les
établissements fréquentés, et il aura de suite
accès à la liste de ses vieux copains inscrits. Si l’un
d’entre eux vous retrouve, il peut vous envoyer un message.
Chacun peut publier une photo de classe et les élèves
doivent se reconnaître dessus.


Ce
site a un succès indéniable. Il y a par exemple 2767
anciens élèves du lycée Val de Garonne inscrits,
ou 1183 pour La Compassion ! Pour chaque école de
village, d’anciens élèves se manifestent : 4
ex- potaches de l’école d’Allons, 14 de celle de
Puysserampion, etc. Il y a ainsi plus de 21000 internautes ayant
suivi leur école primaire en Lot-et-Garonne qui sont inscrits
sur le site. Qui a dit qu’Internet ne favorisait pas les
relations sociales ?


mardi 21 octobre 2008

Populaire sur Internet

Le nouveau jeu à la mode, c’est de mesurer sa popularité
sur Internet : comment est-on connu, vu ou perçu sur la
toile ? Cette technique vaut aussi bien pour une personne que
pour un site Internet. Nous avons fait l’essai avec la ville de
Tonneins.


Première étape du jeu de la popularité :
il faut se « googliser ». Sur le moteur de
recherche Google, je tape « Tonneins ».
Résultat : 335 000 occurrences pour le terme
Tonneins. Cela veut dire pour le moteur : « 335000
pages dans lesquelles apparaissent à un moment ou un autre le
mot Tonneins, même de façon dissimulée ».
Mais si Google se limite aux pages les plus pertinentes, le moteur de
recherche limite à 429. C’est quand même pas mal,
429 sites qui parlent de ma ville.


Alors,
quels sont-ils précisément ? Evidemment, ou plutôt
heureusement, le site officiel de la mairie de Tonneins,
www.mairie-tonneins.fr,
arrive en tête de liste, avec même l’accroche dans
le descriptif du site : « Tonneins ma vraie nature,
site Internet officiel de la ville de Tonneins ». Cela
prouve que le webmaster de la commune, ou l’agence externe en
charge du référencement a fait son travail
correctement. On trouve ensuite, comme très fréquemment,
la page de Wikipédia consacrée à Tonneins :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tonneins.
Wikipédia, c’est cette magistrale encyclopédie en
ligne à laquelle tout le monde peut collaborer. Chaque commune
est référencée avec un contenu minimum. Celui de
Tonneins a été un peu enrichi, puisque l’on y
trouve une photo ainsi que la liste des hommes célèbres
qui ont fait connaître la vielle lot-et-garonnaise, comme
Philippe Sella, ou Marouane Chamakh. Quelques internautes locaux ont
donc collaboré à cette page.


Une
autre encyclopédie détaille l’identité de
chaque commune : il s’agit du « Quid »,
bien connu dans nos familles (
www.quid.fr).
Mais cette base de données, aussi prestigieuse soit-lle n’est
pas très à jour. Aussi les Tonneinquais seront-ils
ravis de voir qu’est mentionnée comme principale
activité économique « la manufacture des
tabacs »… Alors que sa fermeture date des années
2000, et a profondément marqué la cité !


Arrive
ensuite sur le moteur de recherche les sites les mieux référencés
qui parlent de Tonneins : ce sont par exemples deux blogs, qui
ont apparemment le même auteur : l’un s’appelle :
« Tonneins Débat »
(
http://tonneins.canalblog.com)
et s’attache à poser sur Internet un certain nombre de
sujets concernant la commune. L’autre est une page du site
www.gasconha.com
écrite en langue occitane et consacrée à
« Tonens ».



Le web 2.0


La popularité de la commune provient ensuite des internautes,
notamment de ceux qui participent à des sites communautaires.
Ainsi, les habitants de Tonneins sont-ils 822 à être
inscrits sur « Copains d’Avant »
(
http://copainsdavant.linternaute.com).
Cela veut dire que ces internautes, a un moment donné, ont
indiqué dans leur histoire qu’ils sont passés à
Tonneins, à l’école, au lycée, ou qu’ils
y habitent. « Copains d’avant » est donc
sur les bords de Garonne beaucoup plus branché que le fameux
site communautaire « Facebook »
(
www.facebook.com),
puisqu’ils ne sont que 43 membres à s’identifier
comme vivant à Tonneins. Par contre, plusieurs groupes se sont
créés sur ce réseau social, comme « je
suis allé au collège Germillac de Tonneins »
(79 membres), ou « les anciens du basket de Tonneins (10
membres). Mais c’est sans compter sur les fans de Marouane
Chamakh, footballeur licencié aux Girondins de Bordeaux et
natif de Tonneins qui a 101 fans sur Facebook !


<titre
1>
Etes vous très Preople ?


<texte>
Dernier moyen de connaître sa popularité : utiliser
« Preople » (
www.preople.com),
un moteur de popularité. C’est simple : tapez votre
nom, et le moteur vous indique le nombre de fois où ‘on
parle de vous sur la toile. On peut également mettre deux
concurrents pour faire un match. A Tonneins, les matches sont
inégaux. Ainsi, Philippe Sella se voit gratifier de 9350
occurrences alors que le maire Jean Pierre Moga n’apparaît
que 39 fois. And the winer is… Marouane Chamak dont on voit le
nom… 41 800 fois sur le web !


 












lundi 13 octobre 2008

L’Aquitaine diagnostiquée

Aquitaine Europe Communication, agence régionale en charge des
TIC vient de publier le diagnostic 2008 de la société
aquitaine de l’information. Celui-ci montre que nous sommes de
plus en plus connectés, de plus en plus addict, mais aussi de
plus en plus responsables.


Combien de foyers sont connectés à internet en
Aquitaine ? Comment les entreprises intègrent-elles les TIC ?
Où peut-on bénéficier d’une offre d’accès
concurrentielle à internet ? Qui n’utilise pas du tout
le réseau et pourquoi ? Quelles communes aquitaines disposent
d’un site web ? Combien d’entre-elles proposent à
leurs administrés des démarches en ligne ? Les acteurs
régionaux du tourisme sont-ils présents sur la toile
?

Outil régional d’observation et d’analyses
sur les technologies de l'information et de la communication, le tout
nouveau Système d’information et d’aide à
la décision aquitain (SIAD) apporte aux décideurs
régionaux des réponses précises sur le
développement du numérique en Aquitaine. Plusieurs
domaines sont scrutés à la loupe : ménages,
entreprises, communes, tourisme et infrastructures. Lancé le 6
octobre 2008, le SIAD est accessible sur le site internet
http://siad.aecom.org/.


Ce
centre de ressources en ligne propose :
- des tableaux de bord
comparatifs des chiffres clés des départements
aquitains et régions françaises.
- des publications
: le document de synthèse annuel "
Diagnostic
2008 de l’Aquitaine Numérique
",
"
l’Atlas
de l’Aquitaine Numérique
",
des synthèses d'études sectorielles "AnalyTIC",
-
des données géographiques : systèmes
d’information géographique régional sur les TIC
et sur les télécommunications,
- des enquêtes
régionales sur le secteur numérique en accès
chronologique ou thématique ainsi qu’en accès
dynamique par départements, secteurs d’activités…).



Le Lot-et-Garonne est le moins connecté


Le système diagnostic de l’AEC révèle de
nombreux aspects de notre vie numérique. Ainsi, on s’aperçoit
qu’en 2007, 69% des foyers girondins étaient équipés
d’un micro-ordinateur, mais qu’ils n’étaient
que 28% en Lot-et-Garonne, comme en Dordogne. Sacrée
évolution, tout de même : en 2004, il n’y
avait que 47% de nos foyers équipés.


Au
niveau de la connexion en haut débit à Internet, nous
sommes 32% en Lot-et-Garonne contre 51% en Gironde. Mais la
couverture géographique est meilleure en Gironde, notamment
sur la Communauté Urbaine de Bordeaux. Comment achetons-nous ?
Etonnamment, les lot-et-garonnais, bien que moins connectés
sont les plus vifs à faire jouer la carte bleue sur Internet :
61% des ménages connectés y pratiquent le commerce
électronique contre seulement 57% en Gironde ; en
Dordogne, le chiffre monte jusqu’à 75% ! Faut-il en
déduire que plus l’éloignement des centres
commerciaux est grand et plus l’Internet sert à gommer
cette fracture kilométrique ? Par contre, les citoyens
sont moins nombreux à utiliser Internet pour déclarer
leurs revenus en ligne : de 35 à 41% du Lot-et-Garonne à
la Gironde.


Concernant
les communes, il y a des progrès à faire :
seulement 13% des lot-et-garonnaises possèdent un site
Internet, et 28% des girondines.


Enfin,
globalement, 40% des aquitains sont des « non-internautes ».
Ils étaient 50% l’an dernier. Ces non-internautes sont
globalement plus âgés, sans enfant, et de catégorie
socio professionnelles défavorisées ; même
si elle diminue, la fracture numérique reste vivace dans notre
région.


Enfin,
depuis le site dédié du diagnostic, les amateurs de
cartographie renseignée auront accès à un
système d’information géographique (SIG) :
http://cartes.aquitaine.fr.
Celui-ci donne, commune par commune, les mode d’accès à
Internet ou encore les zones blanches de téléphonie,






mardi 7 octobre 2008

Entraide et covoiturage


En ces temps difficiles pour le pouvoir d’achat, Internet se
révèle un aide précieux pour faire des
économies. La toile permet notamment de mettre en contact des
internautes : covoiturage, échanges de services ou de
bien, Internet sert à « communautariser »
la vie


Moi, je covoiture


Dernier exemple en date : l’initiative prise par les
administrations bordelaises (la communauté urbaine, le Conseil
général, le Conseil Régional, etc.) de créer
un site spécial covoiturage pour leurs employés. Le
site porte un nom de domaine facile à retenir :
www.moijecovoiture.com.
Il est donc ouvert à tous les agents de ces collectivités
(plusieurs milliers) qui en s’inscrivant vont signer une charte
de l’adhérent qui garantit un « bon usage du
covoiturage ».


Une
fois inscrit, l’agent place très facilement sur une
carte Google Maps son lieu de départ et d’arrivée,
indique ses horaires et la fréquence des trajets, précise
s’il cherche un passager, un conducteur ou s’il peut
remplir alternativement l’un ou l’autre rôle. Il
suffit ensuite de piocher dans la liste pour trouver son compagnon de
route.


Cette
initiative n’est pas neutre : comme le souligne le texte
de présentation, l’économie est réelle :
en prenant l’exemple de trois collègues habitant à
30 km de Bordeaux et qui covoiturent, l’économie est de
1760 euros par an.


D’autres
sites de covoiturage existent à l’échelle
nationale, mais qui présentent leur offre géographiquement ;
C’est le cas de « 123 en voiture »
(
www.123envoiture.com).
Les propositions des internautes sont classées par Région,
département, ou ville. Le nombre est impressionnant :
pour le seul département du Lot-et-Garonne, il n’existe
pas moins de 409 propositions. Celles-ci sont souvent régulières,
pour des allers retours domicile-travail : on propose ainsi un
« Marmande-Casseneuil », ou un
« Fourques-Gradignan ». Mais le site recense
également les propositions de trajets ponctuels, parfois à
l’autre bout de la France. L’inscription est gratuite sur
le site, qui revendique plus de 165 000 utilisateurs. Depuis
l’augmentation récente du prix de l’énergie,
les adhésions se multiplient.



Informatique contre jardinage


Le troc est vieux comme le monde, puisqu’il existait avant
l’argent. Mais aurait-on imaginé qu’au XXIème
siècle, il reprenne autant de vigueur et suscite autant
d’intérêt ? C’est pourtant ce qui se
passe, avec la possibilité de s’inscrire sur Internet
pour proposer des échanges de service. L’idée
n’est pas nouvelle puisque existent depuis longtemps les SEL,
systèmes d’échange local. Il s’agit
d’associations au sein desquelles les membres échangent
des services ; l’argent ici est symbolique, puisque chaque
SEL choisit sa monnaie virtuelle : grain de blé, raisin,
ou pomme de pin. Chaque service rendu est inscrit en crédit de
l’adhérent. On peut ainsi fournir un cours
d’informatique à un membre et bénéficier
d’aide à la maçonnerie d’un autre membre,
et tout ceci sans échange d’argent. Le site SEL’idaire
(
www.selidaire.org)
recense tous les groupes locaux, et plusieurs existent dans notre
région, à Villandraut ou Saint Ferme. Ainsi, sur le
site du SEL du Ciron
(
http://www.adiu.fr/a/index.php/SelDuCiron/HomePage),
Céline d’Uzeste propose un hébergement ponctuel
et recherche des cours de guitare sèche, alors que Jane offre
du covoiturage.


S’il
n’existe pas de SEL à proximité de chez vous, un
site national a repris le concept : il s’agit de Wexty
(
www.wexty.com)
qui se définit comme un réseau d’aide de
particulier à particulier ; Plus de 100 professions sont
recensées dans la base, et les adhérents résident
sur la France entière. Le principe de Wexty est simple :
chaque heure de travail demandée, ou proposée
correspond à un point. A l’inscription, 4 points
« service » sont mis sur le compte de
l’adhérent. Ils permettent de commencer à
utiliser des services dans son environnement. Seul coût pour ce
nouveau service : l’inscription, qui est de dix euros par
an mais qui est offerte jusqu’à la fin octobre pour
lancer le site. Un site, qui parions-le connaitra un succès
grandissant dans les périodes à venir.


 






mardi 30 septembre 2008

Le portail de la culture


La communauté de communes du Réolais présente
samedi officiellement le portail Internet des acteurs culturels de
son territoire. Une initiative heureuse, qui permet de découvrir
de nombreux talents locaux, et une grande diversité
artistique.


Tout est libre


Rappelons – le : un « portail »
Internet est un site qui a pour objet de rassembler d’autres
pages web qui portent sur le même thème, ou qui partage
les mêmes intérêts. Le portail apporte un avantage
à l’internaute : il peut, depuis une seule adresse
Internet, accéder à des propositions beaucoup plus
larges. C’est sur ce principe qu’est construit le portail
« Culture en Réolais »
(
http://culture.reolais.fr).
Ce projet des acteurs culturels du canton est soutenu par la
communauté de communes du réolais. Il est construit
très simplement, mais aussi très efficacement. La
première page s’ouvre sur un agenda partagé :
chaque acteur culturel (cinéma, troupe de théâtre,
école de danse, etc.) inscrit lui-même sur un Google
Agenda les évènements qu’il propose. Le flux de
cet agenda est repris sur le portail. Simplissime !


Deuxième
fonction : présenter les différents sites des
acteurs participants, et il y en a finalement pas mal : plus de
trente pour le seul canton de La Réole. Mais attention :
il n’y a pas ici que les sites officiels des organismes
culturels. Il y a aussi les blogs, qui sont actualisés en
permanence. Et puis, comme nous sommes dans le domaine de la culture,
on sait qu’un groupe de musique ou un artiste s’exprimera
aussi sur sa page « MySpace », ou dans un
groupe « Facebook ». Et là, la bonne
idée des initiateurs du projet a été de lister
l’ensemble des liens correspondant. Cela donne une agréable
impression de foisonnement culturel.
Enfin, la troisième
partie du site est consacrée à la présentation
proprement dite du contenu artistique produit en Réolais et
disponible sur Internet. A la page consacrée à la
musique, on peut écouter les œuvres des artistes locaux,
et même télécharger les morceaux sur les sites
dédiés. A la page consacrée à la vidéo,
l’internaute visionnera tout ce qui existe sur le web :
Youtube ou Dailymotion ont été scannés, et les
publications locales sont rapatriées sur le portail :
représentations théâtrales, fête de la
musique, concert d’orgue, minifilms. C’est une excellente
idée d’avoir tout regroupé sur le portail
culturel.


Les
acteurs participant à ce projet ont été formés
en juin pour pouvoir alimenter eux-mêmes le contenu du site :
et ça fonctionne : l’actualité est vivante !



L’attente


Il existe sur le Réolais un club de court métrage, qui
porte le gentil patronyme de « club du court métrage
des Choupinous ». Et grâce à la magie
d’Internet, les productions de ce club sont en ligne sur le web
et accessibles à tous. Le blog du club est sur Skyrock :
http://clubcourtmetrage.skyrock.com.
On peut y voir depuis quelques jours un film tourné en gare de
La Réole et qui s’appelle « L’attente ».
Allez absolument le visionner, c’est astucieux et très
bien joué. A noter que le club des Choupinous est issu du
foyer socio éducatif du lycée de La Réole.


« La
Grange » est un autre acteur culturel du Réolais à
exister sur la toile. Cette résidence d’artiste, qui est
aussi de temps en temps un lieu de spectacle est à Lamothe
Landerron. C’est d’ailleurs à cet endroit que sera
présenté samedi le portail « culture en
Réolais ». Le site de La Grange est ici :
www.lagrangeauxgranges.com.
Il est conçu comme un carnet de bord du lieu, qui raconte au
fur et à mesure ce qui s’y passe. On ouvre sur la
période 2006-2008, et les artistes venus en résidence,
les spectacles, les stages sont racontés. Pour aller plus loin
dans la passé, un clic sur le livre « 2002-2005 »
remonte le temps... On a aussi aimé dans ce site le plan
d’accès : foin de l’infographie : il
s’agit d’un joli plan d’accès dessiné
à la main qui a été scanné et mis en
ligne : une idée très simple et esthétique
qui reflète bien l’âme de La Grange.


 









lundi 22 septembre 2008

Prélude en Internet Majeur


La chorale girondine Prélude, avec trente cinq années
d’existence, joue la partition du modernisme en renouvelant son
site Internet. La technologie choisie par les responsables de cette
association leur permet d’intervenir facilement sur la vie du
site Internet


Le site de la chorale


Posons le décor : Prélude, groupe vocal historique
du Sud Gironde, compte toujours dans ses rangs des choristes qui ont
débuté l’aventure voici trente cinq années !
C’était, nous raconte le site Internet de la chorale,
« un soir de juin 1973 : quelques uns se
retrouvaient là, chez une amie, à débattre et
analyser le concert dont ils sortaient : 3 chorales de jeunes du
secteur de La Réole…  Et si l’on fondait un
groupe d’adultes ? »


Le
résultat est là, et comme le racontent les membres de
Prélude, « Imaginez, on s’est offert tous
les poètes, grands ou petits, la Renaissance, les chants du
monde, russes, allemands, japonais…les Gospels, les
spirituals, pour y partager une peine encore d’actualité. 349
concerts, 3 vinyles, 2 CD gravés. Sans doute a-t-on appris à
partager amour et beauté avec les larmes de l’émotion. 


Voici
la révolution de l’informatique : alors on ira sur le
Net, sans doute pour la dernière étape : «
Bonsoir Messieurs dames »


Cette
histoire finalement pleine d’optimisme, vous pourrez la lire
sur le site du groupe vocal, à cette adresse :
www.ensemble-vocal-prelude.com.
Une belle preuve qu’Internet n’est pas réservé
uniquement aux jeunes générations. Car, une fois que
les responsables de Prélude ont décidé de
renouveler le look de leur site, ils ont mis les moyens. Ils se sont
adressés à une agence web du Monségurais, qui
leur a proposé de construire un site sur lequel les membres du
groupe pourraient intervenir à loisir.


C’est
là le nouveau privilège d’Internet : les
technologies ont tellement évolué qu’il est
aujourd’hui possible pour n’importe qui d’actualiser
un site aussi simplement que de taper une page de texte sur son
ordinateur. Aussi, les choristes ont utilisé Jimdo
(
http://fr.jimdo.com).
Cette société allemande a trouvé une idée
géniale : « Pages to the people » :
il est proposé gratuitement contre un peu de publicité,
ou moyennant 60 euros par an la possibilité de construire son
propre site Internet. L’environnement proposé est d’une
simplicité enfantine, et permet d’inclure de la vidéo,
des photos, du son, etc.


Cette
solution proposée par le webmaster de l’ensemble Prélude
est tout à fait adaptée à la vie d’une
association loi 1901.


Ainsi
le site fait place dès la première page à un
extrait sonore des œuvres de la chorale ; les prochains
récitals sont annoncés, et cet agenda est réactualisé
par les membres du groupe. Les galeries photos sont nombreuses, ainsi
qu’un diaporama. L’ensemble donne un aspect très
professionnel, avec un design soigné, et un graphisme
reprenant les thèmes du groupe vocal. La rubrique « contact »
donne toutes informations nécessaires sur l’association
et ses responsables.



Web agency en développement.


Les membres du groupe Prélude ont choisi comme prestataire web
la société « Alternative Création »,
qui est basée à Coutures sur Drot, près de
Monségur. Le site de l’agence est à cette
adresse :
www.alternativecreation.com.
Récemment renouvelé, il donne la mesure du
développement étonnant de cette petite entreprise
rurale : outre les prestations liées à Internet,
et la communication générale, Alternative Création
se lance dans l’imprimerie, avec un catalogue en ligne, et dans
l’organisation d’évènements. Le site
internet relooké en rouge et blanc donne un aperçu de
ce que sera demain l’imprimerie en ligne. Allez faire un tour
sur le « portfolio Internet » pour découvrir
les récentes réalisations d’Alternative
Création : ce sont de jolis exemples des travaux d’une
web agency rurale…


 




Illustrations





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mardi 9 septembre 2008

Ecoutez la voie

Dès vendredi soir, des centaines de cyclistes vont converger vers les anciennes gares de l’Entre-deux-Mers, en Gironde, pour participer à un évènement pas comme les autres : le seul festival cyclomusical de l’hexagone. Visite guidée de ces voies très pénétrables


Ouvre la voix

accueilli par un premier concert, reprenant des chansons des différents groupes qui interviendront durant le festival cyclomusical. C’est une façon agréable de donner le programme dans le détail, et de façon sonore. Mais le principe de cet étonnant festival est aussi rappelé dès la page d’accueil : « Le public se déplace à vélo le long de la voie verte de l’Entre-deux-Mers, assiste à des concerts de chanson française, à des animations aussi originales qu’un concours de cri et peut se ravitailler, au son des guitares amplifiés, à l’occasion de nombreux pique-nique gastronomiques… »

Voilà déjà de belles promesses, qui sont complétées par la possibilité de charger la plaquette de présentation du week-end. Sur ce site très agréable, une rubrique complète est consacrée aux artistes qui se produiront durant le festival, avec possibilité d’écouter des extraits du répertoire (petite info : la star du week-end, ce sera « Amélie les Crayons »). Le programme dans son intégralité occupe une autre partie du site : dès vendredi soir, les vélos partiront de Fontet, Sauveterre, Monségur et Gironde sur Dropt pour rejoindre Mesterrieux où aura lieu la première soirée.

Enfin, les organisateurs sont soucieux de « l’écocitoyenneté » et présentent une rubrique spécifique où les actions en faveur de l’environnement sont détaillées.

On notera également la présence d’un « forum covoiturage » permettant aux participants de faire un geste en faveur de l’environnement.


Un partenariat tout en vignes.

Un des fervents partenaires du festival cyclomusical « Ouvre la voix » reste le syndicat des Bordeaux et Bordeaux supérieurs, dont l’emprise couvre tout le département de la Gironde, principalement dans l’Entre-deux-Mers et le Libournais. Le site du syndicat a été relooké en 2008. Il reste toujours à la même adresse : www.planete-bordeaux.net. Sur un thème très graphique, ce site alterne des infos d’actualité, avec un blog dédié, et des rubriques consacrées au vignoble et à son équipement phare : Planète Bordeaux, lieu de visite situé à Beychac et Caillau, entre Libourne et Bordeaux.


La voie de l’Entre-deux-Mers

La piste cyclable qui traverse l’Entre-deux-Mers va de Latresne, aux portes de la métropole régionale à Sauveterre de Guyenne : 60 kilomètres d’ancienne voie ferrée ont été réaménagées par le Conseil Général en voie verte. Le tracé de cette piste est présenté sur le site de l’office de tourisme de l’Entre-deux-Mers, dans la rubrique « téléchargements » : www.tourisme.entredeuxmers.com. Le tracé traverse de nombreux villages, et collectivités souvent partenaires ; C’est le cas par exemple de la communauté de communes de Sauveterre de Guyenne qui est présentée sur le nouveau blog de la commune chef-lieu : www.sauveterre-de-guyenne.eu/communaute-communes. A noter que l’extension choisie par les initiateurs de ce blog est celle de l’Europe (« .eu »), ce qui est assez rare encore pour les collectivités locales.

En suivant la piste, on arrive dans le pays Cœur Entre-deux-Mers : celui-ci présente, dans son site Internet très complet l’ensemble des collectivités qui bordent la voie verte Roger Lapébie. Le site du pays est en ligne à cette adresse : www.coeurentre2mers.com. La rubrique consacrée aux diverses communautés de communes du territoire est à consulter, afin de mieux appréhender ce secteur de Gironde, et de le parcourir à vélo ce week-end, de Monségur à Mesterrieux, de Sauveterre à Créon, et de Cénac à Latresne. Bonne balade !




mardi 2 septembre 2008

Les Landes sont riches

La forêt des Landes a ses secrets, ses grands espaces, sa nature, mais aussi ses villages. Dans le triangle Casteljaloux-Bazas-Captieux, de nombreux acteurs économiques se sont installés, tandis que les communes se redynamisent.


Captieux Grignols

Ces deux cantons girondins, celui de Grignols et celui de Captieux se sont regroupés en communauté de communes. Le site Internet de la collectivité est ici : www.cc-captieux-grignols.fr/. Une première visite sur ce site permet d’afficher la carte interactive, qui présente les différentes communes du territoire. En glissant la souris dessus, l’internaute pourra accéder à une page « village ». Attention, elles ne sont pas toutes renseignées encore. Le site est construit sur un fond vert très landais, et dispose d’un moteur de recherche. Les rubriques à la disposition du visiteur permettent dans un premier temps de présenter la collectivité et ses compétences. Une deuxième rubrique est consacrée au territoire et à la présentation des élus. Enfin, la troisième rubrique regroupe tous les actes de la communauté de communes, depuis les comptes-rendus de conseil communautaire jusqu’aux marchés publics.


Le pin de Pompogne

A une époque le village de Pompogne, situé entre Casteljaloux et Houeillès pouvait se prévaloir de voir un pin pousser sur le toit de son église ; Des travaux de réfection ont raccourci la vie de l’arbre, mais les images subsistent. La commune dispose d’un site, à cette adresse : www.pompogne.com. Il n’est pas récent, mais il est bien documenté. La première page comporte de nombreuses indications chiffrées sur la commune, avec quelques photos. Une rubrique assez originale est consacrée à la nature sur le territoire communal. C’est très complet ; Le webmaster, à priori passionné a intitulé cette rubrique « flore de Pompogne ». Et, du millepertuis au chèvrefeuille en passant par le fusain, c’est un véritable voyage qui est fait dans la flore locale. Et enfin, c’est toujours intéressant, le site collectionne les scores des élections dans la commune, depuis le traité de Maastricht ! Voilà une initiative heureuse.


Dans le même secteur, se trouve Houeillès, où le football club a monté un site Internet vraiment actif : http://fch47.free.fr. On y trouve, raconté sur un ton convivial, les exploits des joueurs et l’histoire du club, dont le premier terrain était «doté de vestiaires dignes du Far West ». Les dirigeants sont ici présentés par leur surnom : Coco est président adjoint, et Pépone est trésorier… Les photos des compétitions respirent la même bonne humeur. A noter que les filles du village qui évoluent elles aussi dans une équipe ont leur propre site : http://lesfillesdehoueilles.free.fr. Là aussi, la joie est omniprésente. Les galeries photos témoignent notamment de la bonne ambiance des troisièmes mi-temps de ce club lot-et-garonnais. La rubrique « courrier de fans » est savoureuse. Je ne jurerai pas de l’authenticité de l’ensemble des missives, mais l’humour est de mise et c’est bien agréable.


Activités à gogo

La forêt landaise, c’est aussi un lieu magique pour pouvoir pratiquer des activités. Dans ce contexte, les fermes et club équestres sont nombreux. A Coimères, le haras de la Grézère, piloté par Hubert et Régine en est un exemple. Sur le très joli site (http://harasdelagrezere.fr), on découvre une ambiance très équestre, d’un point de vue graphique. Le fond de page simule une planche de box, quelques fers à chevaux parsèment l’écran, et un vert émeraude agrémenté d’un pin en ombre chinoise rehausse l’ensemble. Le site permet aux deux propriétaires de mettre en avant un certain nombre de propositions originales mêlant par exemple l’équitation et le management.

Joli site également que celui des écuries de Rayne, à Sigalens : www.ecuries-de-rayne.com. Dans ce lieu idyllique, on pratique l’attelage ; et les propositions ne manquent pas, des « mariages romantiques » au « balades en Sud Gironde »

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http://harasdelagrezere.fr/