mardi 7 octobre 2008

Entraide et covoiturage


En ces temps difficiles pour le pouvoir d’achat, Internet se
révèle un aide précieux pour faire des
économies. La toile permet notamment de mettre en contact des
internautes : covoiturage, échanges de services ou de
bien, Internet sert à « communautariser »
la vie


Moi, je covoiture


Dernier exemple en date : l’initiative prise par les
administrations bordelaises (la communauté urbaine, le Conseil
général, le Conseil Régional, etc.) de créer
un site spécial covoiturage pour leurs employés. Le
site porte un nom de domaine facile à retenir :
www.moijecovoiture.com.
Il est donc ouvert à tous les agents de ces collectivités
(plusieurs milliers) qui en s’inscrivant vont signer une charte
de l’adhérent qui garantit un « bon usage du
covoiturage ».


Une
fois inscrit, l’agent place très facilement sur une
carte Google Maps son lieu de départ et d’arrivée,
indique ses horaires et la fréquence des trajets, précise
s’il cherche un passager, un conducteur ou s’il peut
remplir alternativement l’un ou l’autre rôle. Il
suffit ensuite de piocher dans la liste pour trouver son compagnon de
route.


Cette
initiative n’est pas neutre : comme le souligne le texte
de présentation, l’économie est réelle :
en prenant l’exemple de trois collègues habitant à
30 km de Bordeaux et qui covoiturent, l’économie est de
1760 euros par an.


D’autres
sites de covoiturage existent à l’échelle
nationale, mais qui présentent leur offre géographiquement ;
C’est le cas de « 123 en voiture »
(
www.123envoiture.com).
Les propositions des internautes sont classées par Région,
département, ou ville. Le nombre est impressionnant :
pour le seul département du Lot-et-Garonne, il n’existe
pas moins de 409 propositions. Celles-ci sont souvent régulières,
pour des allers retours domicile-travail : on propose ainsi un
« Marmande-Casseneuil », ou un
« Fourques-Gradignan ». Mais le site recense
également les propositions de trajets ponctuels, parfois à
l’autre bout de la France. L’inscription est gratuite sur
le site, qui revendique plus de 165 000 utilisateurs. Depuis
l’augmentation récente du prix de l’énergie,
les adhésions se multiplient.



Informatique contre jardinage


Le troc est vieux comme le monde, puisqu’il existait avant
l’argent. Mais aurait-on imaginé qu’au XXIème
siècle, il reprenne autant de vigueur et suscite autant
d’intérêt ? C’est pourtant ce qui se
passe, avec la possibilité de s’inscrire sur Internet
pour proposer des échanges de service. L’idée
n’est pas nouvelle puisque existent depuis longtemps les SEL,
systèmes d’échange local. Il s’agit
d’associations au sein desquelles les membres échangent
des services ; l’argent ici est symbolique, puisque chaque
SEL choisit sa monnaie virtuelle : grain de blé, raisin,
ou pomme de pin. Chaque service rendu est inscrit en crédit de
l’adhérent. On peut ainsi fournir un cours
d’informatique à un membre et bénéficier
d’aide à la maçonnerie d’un autre membre,
et tout ceci sans échange d’argent. Le site SEL’idaire
(
www.selidaire.org)
recense tous les groupes locaux, et plusieurs existent dans notre
région, à Villandraut ou Saint Ferme. Ainsi, sur le
site du SEL du Ciron
(
http://www.adiu.fr/a/index.php/SelDuCiron/HomePage),
Céline d’Uzeste propose un hébergement ponctuel
et recherche des cours de guitare sèche, alors que Jane offre
du covoiturage.


S’il
n’existe pas de SEL à proximité de chez vous, un
site national a repris le concept : il s’agit de Wexty
(
www.wexty.com)
qui se définit comme un réseau d’aide de
particulier à particulier ; Plus de 100 professions sont
recensées dans la base, et les adhérents résident
sur la France entière. Le principe de Wexty est simple :
chaque heure de travail demandée, ou proposée
correspond à un point. A l’inscription, 4 points
« service » sont mis sur le compte de
l’adhérent. Ils permettent de commencer à
utiliser des services dans son environnement. Seul coût pour ce
nouveau service : l’inscription, qui est de dix euros par
an mais qui est offerte jusqu’à la fin octobre pour
lancer le site. Un site, qui parions-le connaitra un succès
grandissant dans les périodes à venir.


 






1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Pour des distances inférieures de 3 à 12 km/ par trajet ; vous pouvez basculer sur un vélo à assistance électrique. allez voir sur mon site

http://www.eco-lutions.com/