dimanche 31 mai 2009

On partage tout sur le web

  La principale révolution d’Internet depuis 2003 est l’explosion du web 2.0. Sous ce vocable, s’entend le « web communautaire », celui qui donne le pouvoir à l’internaute. C’est là qu’il s’exprime, qu’il donne son avis, qu’il anime un réseau. Le web 2.0 permet de partager expériences, amis, bons plans, avec la planète toute entière.

 Les copains d’avant…
 En janvier 2009, plus de 23 millions d’internautes français ont consulté un site communautaire et/ou un blog. Cela signifie donc que 7 internautes sur 10 (69,4%) sont entrés en contact avec ce type de support. Un chiffre qui est très conséquent, signifiant clairement que les internautes français consultent massivement blogs et réseaux sociaux.
On connaît le principal réseau social qui agite l’actualité de la toile : facebook qui attire en France plus de 12 millions de visiteurs par mois. Il est suivi, vous ne vous en doutez sûrement pas par le site « copains d’avant »( http://copainsdavant.linternaute.com). Voilà une communauté qui a su gagner l’estime du public : 10,1 millions de visiteurs uniques mensuels. Sur quoi se fonde la stratégie de « copains d’avant » ? Chacun va partager ses photos de classe et ses anecdotes de collège ou de lycée. Et ça fonctionne du tonnerre. Si on regarde la ville de « Marmande », on se rend compte qu’il y a plus de mille personnes inscrites sur le site. Ils sont 157 à Duras, 57 à Bommes, 36 à Grateloup, et même 2 à Castelmoron d’Albret la plus petite commune de France! Il n’y a donc pas une commune de notre secteur qui ne soit touchée par la folie des « copains d’avant ». Cela prouve bien l’engouement énorme des internautes pour le web collaboratif.

Je partage mon canapé et mes jours heureux
Oui, vraiment, on peut tout partager sur Internet/ Les communautés en tout genre se sont multipliées sur la toile, et leur principe est souvent intelligent. Ainsi, le site www.busuu.com : il a été inventé pour que chacun puisse partager son niveau en langue. Exemple : je suis français et je veux apprendre le chinois : je vais trouver sur la communauté un membre pratiquant le mandarin pour me l’apprendre. Et peut-être que demain, un coréen ou un russe vont me faire appel pour les assister dans leurs exercices de version française. Ca, c’est vraiment du partage.
Dans le domaine du voyage, également, les communautés se portent bien. Il y en a une qui excelle dans la pratique du « couchsurfing ». De quoi s’agit-il ? En allant sur le site www.couchsurfing.org, vous deviendrez adepte du partage de canapé. Grâce à votre profil, un globe-trotteur de passage dans votre région pourra demander l’hospitalité chez vous ; Bien sur, vous pourrez accepter ou refuser. En contrepartie, dans n’importe quel pays du monde, de la Nouvelle Guinée à la Floride, vous trouverez un couchsurfer qui sera heureux de vous accueillir et de vous faire découvrir sa région et sa culture. Chaque membre de la communauté est noté pour son accueil. Et ça fonctionne : Rien que sur le marmandais, une petite dizaine de canapés sont partagés, et autant de membres ont rejoint la communauté.
Le partage fonctionne donc pour tout sur le web. Vous pourrez ainsi partager votre connexion Internet pour tout internaute qui se trouvera à proximité de votre maison avec un ordinateur équipé du wifi. Tous les abonnés à la compagnie « neuf » (www.neuf.fr) profitent de cet avantage. Depuis l’Espagne a été développée la communauté « Fon » (www.fon.com/fr) qui étend ainsi sa toile de partage de connexion wifi sur toute la planète.
Alors, tant que l’on y est, pourquoi ne pas partager son téléphone ? La communauté Skype (www.skype.com) permet, en connectant un micro-casque sur son ordinateur de téléphoner gratuitement à l’autre bout du monde. Il suffit, que de l’autre coté, votre interlocuteur soit équipé du même matériel et soit conencté sur la même communauté. De sacrées économies en perspective, non ?


lundi 25 mai 2009

La bonne recherche

Google est le moteur de recherche numéro un en France et dans le monde. Comment traite t’il notre région ? Y sommes-nous bien présents ?
De nouveaux moteurs de recherche existent, qui permettent une lecture bien différente de notre présence sur la toile.

 Les baladins sont nouveaux

 Les spécialistes appellent cela la « visibilité Internet », ou encore « l’e-réputation ». Ou comment chaque individu, chaque entreprise, chaque marque ou chaque commune ou destination touristique arrive à être connu et reconnu sur les mille milliards de page qui tissent la gigantesque toile d’Internet ?
C’est un défi quotidien pour beaucoup. Il faut savoir que le moteur de recherche Google (www.google.com) représente plus de 90% des requêtes en France ! Pour tout le monde, le géant américain est donc incontournable.
Google renseigne à partir de n’importe quel nom tapé dans sa base de données. Si on entre « Marmande » dans la barre, ce sont plus d’un million (1 080 000 exactement) réponses qui apparaissent en 0.32 secondes ! Si on précise « Marmande, Lot-et-Garonne », le nombre de résultats tombe à 399 000 ! Quand même. Mais la préfecture détrône la sous-préfecture : 1 300 000 réponses pour « Agen, Lot-et-Garonne ». Si on cherche maintenant « Langon, Gironde », Google n’affiche plus « que » 298 000 propositions !
Evidemment, personne ne va consulter toutes ces pages pour trouver ce qu’il cherche ! Plus de 80% des internautes s’arrêtent d’ailleurs à la première page de résultats du moteur de recherche.
Actuellement, les ingénieurs de Google travaillent sur un nouveau projet de moteur de recherche intelligent : « le web sémantique ». Un moteur qui sera capable de comprendre que les mots « château Duras » se réfèrent à la cité ducale, et pas du tout à l’écrivain Marguerite Duras.
En attendant, d’autres moteurs de recherche originaux commencent à voir le jour. C’est le cas par exemple de Cuil (www.cuil.com), fondé par des anciens de Google. Lorsque l’on saisit un nom de commune dans le moteur, il va classer les résultats par pertinence géographique.

Mon e-réputation
Une autre façon de faire des recherches sur Internet réside dans la lecture des nouvelles. Sur Google, une fonction vous permet de cliquer sur « actualité ». Pour la requête « Marmande », 168 réponses, dont la plupart parle d’un malheureux match de rugby. On peut faire la même chose avec les blogs : on sait que dans les dernières quatre semaines, 30 blogs ont évoqué « Lauzun », alors que 14 ont parlé de « La Réole » cette semaine.
Mais la présence sur Internet existe aussi par les photos, les profils, ou les messages sur les sites de microblogging. Cela a donné des idées aux créateurs de moteurs. Le dernier né est Spezify (http://beta.spezify.com) un site qui permet d'afficher au sens propre comme au sens figuré, des visuels récupérés sur le web concernant un mot clef. Avec un nom de destination touristique c'est assez drôle, en tout cas plus que Google Image ou Yahoo Search Image ! C'est une composition qui se forme à partir de différents sites comme Flickr, Wikipedia, ebay, tripadvisor, twitter, expedia, etc.
Lorsque l’on tape sur le moteur un terme comme « Marmande », s’affichent photos, extraits de pages Internet présentées comme des articles, messages de twitter, etc. A mesure que l’on clique, la page, quasiment sans fin, s’allonge… C’est là que l’on se rend compte que « Marmande » sur le web, c’est principalement des images de tomates et de rugby…
Si on tape au hasard « Baleyssagues », on sera surpris par le nombre de photos de grass-track ! Et si on tape Sauternes, on voit plus de bouteilles que de prairies…
Enfin, essayez-vous sur « Galaxy » (http://taggalaxy.de/) : les photos correspondant au mot clé recherché s’affichent sous forme de planète : c’est absolument magnifique…




mardi 19 mai 2009

Balade chez les baladins

 Le village de Monclar d’Agenais a une notoriété évidente depuis la création de la troupe de théâtre « les baladins en agenais » et la stature nationale de Roger Louret. Comment ce territoire gère t’il sa présence sur le web ?

 Les baladins sont nouveaux
Lorsque vous tapez dans le moteur de recherche Google la requête suivante : « Monclar d’Agenais », vous obtenez 6830 réponses. Et si vous demandez « Roger Louret », Google affiche 9850 occurrences. Finalement, il n’y a pas une très grande différence entre les deux. En regardant de près, on se rend vite compte qu’une grande partie des réponses ayant trait à la commune de Monclar d’Agenais concernent aussi les baladins en Agenais et Roger Louret. Donc, finalement, la commune profite bien de la notoriété du comédien.
Et pourtant, ni l’un ni l’autre n’ont vraiment de site Internet dédié. Pour l’artiste, on trouve surtout un profil sur Myspace (http://www.myspace.com/rogerlouret), qui est le lieu où existent à peu près tout ce que le spectacle compte comme saltimbanque. Mais point de site officiel pour Roger Louret himself.
C’est au niveau de la troupe des « nouveaux baladins » qu’un site Internet a été développé : www.baladinsagenais-monclar.com. Sur fond rouge et noir, les couleurs de la troupe, ces pages web font le tour de la question sur l’existence et les activités de l’association. Même si Roger Louret n’est plus directement le « patron » de la compagnie lot-et-garonnaise, les références au « père fondateur » sont nombreuses sur ce site : on y trouve d’ailleurs une biographie de l’artiste, de son frère Guy, et une rubrique « la petite histoire ». Cette page ravira les lot-et-garonnais qui ont vécu dans les années 80 l’ascension des baladins en agenais, avec notamment les trois éditions de la nuit du théâtre qui ont réuni plusieurs dizaines de milliers de spectateurs.

Parlons de Monclar maintenant : pas de site Internet dédié non plus, mais une présence sur d’autres sites Internet. C’est celui de l’office de tourisme Lot et Tolzac, par exemple, qui a ouvert un blog permettant de suivre l’actualité de loisirs locale. A l’adresse http://ot-lot-tolzac.blogspot.com, la page est régulièrement renseignée. Une adresse à mettre en « favoris » pour aller pêcher quelques informations.
Un autre blog est plus spécifiquement dédié à la promotion des spectacles sur le territoire de cette communauté de communes, qui comprend Monclar et Castelmoron sur Lot : http://photmat.over-blog.com. On y apprend par exemple que sera rejouée cette saison la pièce emblématique de Roger Louret : « j’ai vingt ans et je t’emmerde ! »

Mon gîte sur Twitter
Pour accueillir les nombreux spectateurs qui se pressent dans le village de Monclar d’Agenais les soirs de théâtre, il existe heureusement pas mal d’hébergements touristiques. C’est par exemple le cas de la « plaine de Fresquet », qui se situe à Monclar même : http://pagesperso-orange.fr/fresquet. Le site de ce gîte et chambre d’hôtes est traduit en anglais et en néerlandais.
Dans le même secteur, nous avons été attiré par le système de communication du propriétaire de « Peyrenègre », un ensemble de gîtes situés à Labretonie, à un jet de pruneau de Monclar. A l’adresse www.peyrenegre.net, tout visiteur sera séduit par la qualité graphique, la beauté des photos et l’ergonomie de ce site Internet. Tenu par des britanniques, l’équipement se distingue par son caractère totalement bilingue, ce qui se retrouve dans les menus du site eux-mêmes… Pour communiquer de façon plus intense, le propriétaire du gîte s’est inscrit sur Twitter : http://twitter.com/frenchywilson. Sur le site de microblogging, il envoie des messages de 140 caractères maximum, qui ont pour objet d’être relayés sur la toile. 150 personnes suivent ainsi en direct les actualités de leur lieu de vacances. Les mêmes messages sont repris sur Facebook et sur plusieurs autres réseaux sociaux. Une bonne méthode pour populariser son hébergement touristique…


mardi 5 mai 2009

Printemps touristique

Deux belles découvertes viennent agrémenter ce printemps : le comité départemental du tourisme de Lot-et-Garonne sort son site Internet nouvelle formule. En Gironde, c’est l’association Caruso qui a organisé un guide touristique nouvelle génération.

Fabriqué chez nous
Le slogan touristique du Lot-et-Garonne, c’est tout simplement « fabriqué chez nous ». Allié à une nouvelle charte graphique, cette accroche qui allie la production agroalimentaire aux services touristiques constitue la base du nouveau site Internet du CDT (comité départemental du tourisme). C’est à cette adresse : www.tourisme-lotetgaronne.com que le site est à disposition. Il respecte les tendances de l’Internet d’aujourd’hui : de belles photos, des « pavés » de couleur permettant d’accéder rapidement aux différentes parties du site. Ainsi, la page d’accueil est construite comme une mosaïque de rubriques : activités, patrimoine et culture, gastronomie et terroir, fêtes et manifestations, etc.
Plusieurs rubriques ont attiré notre attention. La plus originale et novatrice est sans conteste « saveurs à emporter ». Grâce à des partenariats avec des producteurs locaux, le CDT propose sur son site tourisme des liens vers les boutiques en ligne de ces producteurs. Ainsi, l’internaute préparant ses vacances en Lot-et-Garonne pourra d’ores et déjà commander un peu de vin de Duras, ou un panier de légumes du marmandais. Nous y reviendrons.
Ensuite, les brochures touristiques. Plus besoin de les commander par courrier. Elles sont directement consultables en ligne grâce à l’application Calameo (http://fr.calameo.com). Ce système permet de tourner les pages du catalogue sur son écran, de zoomer si nécessaire sur une partie du texte. Idéal pour regarder les photos, et économique pour l’environnement.
Et puis, le CDT propose sur ce site une télévision : « Lot-et-Garonne TV » est une page Internet qui reprend de nombreuses vidéos qui font l’actualité du département, ou qui vantent ses attraits. On retrouve par exemple un film sur les « lot-et-garonnais qui ont fait la coupe du monde de rugby », ou encore une vidéo en anglais à destination de nos amis britanniques : « welcome in Lot and Garonne »…
Enfin, le site permet la réservation en ligne d’un certain nombre d’hébergements touristiques, ce qui est un minimum, lorsque l’on sait que le tourisme représente 50% des actes de e-commerce !

Caruso, le guide qui a de la voix
Caruso33 est une association loi 1901, qui a développé un site Internet : www.caruso33.net. Il « propose une sélection de bonnes adresses : restaurants, gîtes, et hôtels testés par notre équipe et répondant à des critères très sélectifs: qualité de l'accueil, produits frais, prix raisonnables, produits et plats régionaux, hygiène. » Nous ne sommes donc plus ici dans l’exhaustivité de l’office de tourisme, mais bien dans le guide touristique en ligne, qui propose des établissements ou des visites sélectionnés. Alors, certes, pour figurer sur le portail, le prestataire doit sans doute s’acquitter d’une contribution. Mais cela n’entache pas l’aspect général du site, qui est qualitatif tant au niveau de la forme que du fond.
Au niveau de la forme : les adresses sont présentées par rubriques, de puis les « balades », jusqu’aux « restaurants », ou « bio et commerces équitables ». Dans chaque rubrique, l’établissement bénéficie d’une fiche descriptive très agréable, avec plusieurs photos, une mise en page soignée, et les contacts. De nombreux prestataires de notre région sont ainsi présentés, et ce guide devient utile pour toute sortie dominicale.
Au niveau du fond : le guide est complété par des informations touristiques sur les communes traversées, des balades en vélo ou à pied sont proposées, les monuments décrits, etc.
Le résultat est un site plaisant, informatif, bien cartographié, qui vous sera utile pour vos loisirs dans notre région…