mardi 31 mars 2009

Visites pascales

Le week-end pascal sonne souvent le début de la saison touristique dans notre région. Cette année, la proximité aura les faveurs de bon nombre d’excursionnistes. C’est l’occasion de revisiter nos joyaux locaux

Gens de Garonne en scénovision
Le scénovision Gens de Garonne à Couthures sur Garonne vient de lancer son nouveau site Internet : www.gensdegaronne.com. Ce site a la tache délicat d’expliquer ce qu’est un scénovision : un spectacle unique, véritable témoignage émouvant et authentique de la vie des Gens de Garonne. Toute ressemblance avec un spectacle existant ou ayant existé est purement impossible...
Comme ce type de concept est difficile à imaginer pour qui n’a jamais assisté à un spectacle dans un scénovision, Internet permet une première découverte grâce à plusieurs vidéos, extraits du spectacle qui sont disponibles sur le site. Mais la partie vidéo présente aussi les différentes activités possibles: visite de groupe, promenade avec les sauveteurs de Garonne, en bateau sur le feluve, etc. Ce nouveau site Internet est plus interactif, avec la présence d’un blog qui dépeint la vie des bords de Garonne. Autre nouveauté : une webcam, c'est-à-dire une caméra, installée sur la terrasse de Gens de Garonne, et qui permet de suivre la vie du fleuve en direct : ainsi, l’internaute saura si une crue est potentiellement possible. Car c’est le seul cas de figure ou le scénovision est fermé, nous apprend le site Internet. En plus, l’intérêt du site Internet est aussi financier : adapté à la crise, Gens de Garonne offre une place gratuite pour une place achetée, mais uniquement pour les internautes. Il suffit d’imprimer son bon de réduction à partir du site.

Toujours dans le domaine des scénovisions, a ouvert l’an dernier « Villascopia », dans la banlieue agenaise ; Autour des vestiges d’une villa gallo-romaine, a été édifié un bâtiment qui abrite ce scénovision : un spectacle remettant en scène la vie d’un jeune romain. Le site de ce scénovision est accessible ici : www.villascopia.com. On y découvre notamment une reconstitution en 3D de la villa gallo-romaine au 4ème siècle. Et, cerise sur le gâteau, un « guide touristique » permet d’obtenir tous les renseignements utiles et les bonnes adresses à proximité du lieu de visite.

Châteaux en ligne
Dans les possibilités de découvertes pascales, il faut bien entendu mentionner les nombreux châteaux ouverts à la visite : nous avons déjà mentionné ici le site superbe et musical du château de Duras : www.chateau-de-duras.com, qui se distingue par son fond de couleur prune. Mais vous aurez également à cœur de découvrir le site du château de Roquetaillade, dans le Sud Gironde : http://chateauroquetaillade.free.fr. Avec son architecture médiévale, le bâtiment a fière allure ; Dommage que le site ne soit pas plus souvent réactualisé ! A proximité, le château de Cazeneuve, demeure de la reine Margot, est plus régulièrement mis à jour : www.chateaudecazeneuve.com.

Et puis, notre région est riche en « monum’s ». « Monum », c’est la nouvelle marque des monuments nationaux, propriétés de l’Etat, et classés à l’inventaire historique. Le site national est très bien réalisé : www.monuments-nationaux.fr. A partir de la page d’accueil, où défilent de superbes photos des monuments, l’internaute accèdera facilement à la page « rechercher un monument ». Une carte interactive très sensible, permet de colorer la région de son choix au passage de la souris, et d’un simple clic de faire apparaître tous les monuments. En Aquitaine, notre région est richement dotée, avec la présence notamment de l’abbaye de la Sauve Majeure, du château de Cadillac, et un peu plus loin en Haute Gironde, de la grotte de Pair non Pair. Sans oublier la tour Pey Berland à Bordeaux ou le site des Eyzies en Dordogne. Pour chaque monument, une fiche dédiée présente le monument, mais permet aussi de télécharger un document de visite dans une des nombreuses langues. Une idée originale pour préparer avec plaisir sa balade pascale…


lundi 23 mars 2009

Vues d'ici sur web

  La toile est aussi un fabuleux spectacles où sont quotidiennement téléversées des milliers de photos et de vidéos. Le résultat est souvent brillant surtout lorsqu’on est équipé d’un bel écran et une carte son de qualité

 Photos magiques
Les internautes ont utilisé le web depuis le début de son existence pour y téléverser leurs photos (téléverser étant le terme utilisé pour mettre un élément sur la toile, à l’inverse de « télécharger »). Aujourd’hui, un petit nombre de sites sont très utilisés à la fois pour stocker des vues à fin de sauvegarde, mais aussi par intérêt artistique. La première en nombre de ces communautés de photographes numériques est sans doute Flickr (www.flickr.com). Ce lieu de partage de photos est une formidable vitrine pour exposer son "savoir faire" photographique. Même des agences sont donc à l'affût des news sur ce site !
Les artistes amateurs peuvent ouvrir un compte et se faire connaître.
On peut créer différents albums, mettre une photo dans plusieurs albums…On peut aussi intégrer des groupes pour voir les œuvres des autres et exposer les siennes. C’est gratuit (mais certaines fonctionnalités sont payantes…) et le site lui-même dit « que cela a révolutionné le partage de photos en ligne dans le monde entier ». Et vous serez étonné, en allant dans la fonction « explorer » de voir le nombre de photos publiées concernant votre région. « Lot-et-Garonne », 1650 photos. Gironde : 17 663 ! Et pour le nom « Aquitaine », on en trouve plus de 27000. Les photographes s’inscrivent dans des groupes, où ils référencent leurs photos. Ainsi, le groupe « Lot-et-Garonne » compte 17 membres qui ont marqué des photos du département. Les photos peuvent souvent être téléchargées et certaines qui utilisent une licence « creative commons » sont libres de droits, elles peuvent donc être exploitées.
La seconde communauté importante en terme de photographies est Picasa, qui est le serveur photographique de Google (http://picasaweb.google.com). La aussi, chaque utilisateur peut téléverser des photos sur le web, à partir d’une interface gratuite qui a l’avantage de servir de « classeur d’images ». cette interface, appelée Picasa se télécharge sur le site de Google.

Et puis, il y a Panoramio, cet expérience de géolocalisation photographique. Vous l’avez peut-être testée si vous utilisez le site « google maps » : http://picasaweb.google.com. Ce site de cartographie est utilisé pour rechercher une adresse, ou un itinéraire. Dans le menu « extras », qui se trouve en haut à droite de l’écran je peux cocher la fonction « photos ». Si je cherche par exemple la destination « Marmande », je trouverai sur ma carte l’ensemble des photos géolocalisées qui ont été téléversées sur le site Panoramio par des internautes. En l’occurrence, pour la capitale de la tomate, nous trouverons de jolies vues du canal, du cloitre, ou encore de la Garonne. Si vous survolez la carte, vous remarquerez que notre région est couverte d’une production photographique fort intéressante. Pour référencer vous-même des photos géolocalisées dans Panoramio, il suffit d’aller sur le site : www.panoramio.com, de s’inscrire et d’envoyer les vues.

Des vidéos d’ici
Cette fonction de Google Maps marche également pour les vidéos avec un référencement chez YouTube (www.youtube.com) notamment. Comme la fonction est nouvelle, il y a pour le moment peu de vidéos régionales géolocalisées. Nous en avons cependant repéré une, à cheval sur la Garonne, entre Cadillac et Cérons : il s’agit d’une vidéo de traversée de la Garonne sur une tyrolienne de 300 mètres. Spectaculaire !
Les vidéos locales peuvent être aussi regardées directement sur les sites de partages de vidéos en ligne, tel YouTube, Dailymotion (www.dailymotion.com) ou encore Viméo (www.vimeo.com) qui offre des films de très bonne qualité. En faisant une recherche sur Marmande, nous sommes tombés avec grand plaisir sur un petit court métrage faisant la promotion du BMX dans la ville. Le nommé « Kristyrany » (c’est un pseudo) a une façon assez spectaculaire de faire du vélo !


lundi 16 mars 2009

Le hussard sur le chateau

 La ville de Lauzun fut célèbre par son duc, elle le reste avec son château où se déroulera ce printemps un rassemblement de…hussards ! A n’y rien comprendre : heureusement, toute l’information est sur Internet.

 A la cour de Louis XIV
 Remettons un peu en arrière, grâce au site de la mairie de Lauzun : www.ville-lauzun.fr. Depuis la page d’accueil, vous pourrez facilement accéder à la rubrique « histoire ». On y conte la vie passionnante d’un certain Antonin Nompar de Caumont, qui était le fameux Duc de Lauzun… Un personnage haut en couleurs, dont Labruyère écrivait : "Sa vie est un roman : non, il lui manque le vraisemblable.. ». En fait, on connaît surtout le duc de Lauzun pour ses galantes aventures à la cour de Louis XIV. Aventures qui lui firent connaître la Bastille, pour finir par se marier avec la cousine du roi !
Mais qui connaît un autre Duc de Lauzun, qui au XVIIIème siècle participa à la guerre d’indépendance des Etats-Unis, avec son régiment de hussards ? Il était un militaire de premier rang à son époque. Cette histoire est également racontée sur le site de la mairie de Lauzun.
Curieux d’en savoir plus, nous cherchons sur Google, et nous arrivons sur le site des Hussards de Lauzun : www.leshussardsdelauzun.com, qui est le site officiel de l’Amicale des Anciens et Amis du cinquième régiment de hussards ! Ce régiment existe bel et bien, dans la cavalerie légère. Et l’amicale a pris le nom de "Les Hussards de Lauzun", par référence aux origines du régiment et de son premier Mestre de Camp : Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun. Un si grand personnage, que même aux Etats-Unis existe une « Lauzun’s Legion », en mémoire de ces volontaires étrangers venus se battre pour l’indépendance des Etats-Unis. Un site est construit à leur mémoire : www.lauzunslegion.com. Il est rédigé en anglais, mais un moteur de traduction comme Google Translate (http://translate.google.com) vous permettra de comprendre ce qu’il s’y raconte.
Donc, l’amicale des hussards de Lauzun organise son assemblée générale le 1er mai, à Lauzun, en Lot-et-Garonne : une manière de revenir sur les terres de l’illustre ancêtre. Les différents sites mentionnés ci-dessus reviennent sur cet évènement.

Séjour à Lauzun
 Ces sympathiques hussards vont sans doute profiter de leur assemblée générale pour visiter le pays de Lauzun. Pour cela, ils se rendront tout d’abord sur le site de l’office de tourisme : www.ot-paysdelauzun.com. Sur une home page figurant un parchemin, l’internaute trouvera l’ensemble des informations utiles à son séjour, en français, en anglais, et en espagnol. Un nombre de traductions importantes pour une petite structure. La navigation est simple sur ce site, et les animations sont à jour dans l’agenda mis à disposition des visiteurs. A la rubrique hébergement, de nombreuses offres sont faites.
Nous avons ainsi retenu une chambre d’hôtes à Bourgougnague, qui a été développée par des résidents anglais. Cela se voit directement sur le site : www.terre-noire.com, qui n’est même pas traduit en français ! On y voit de jolis photos, mais il manque le texte dans notre langue pour se faire une idée précise de l’endroit. Pourquoi alors ne pas traduire un site en français ? Sans doute que les clients de cet établissement parlent tous couramment la langue de Shakespeare. Malgré tout, on peut imaginer que ces hébergeurs se privent d’une partie de clientèle régionale potentielle…
A Bourgougnague toujours, existe la première Maison Familiale Rurale de France, fondée en 1937 par l’abbé Granereau. Soixante dix ans après l’établissement est toujours présent, et forme depuis longtemps des générations d’agriculteurs. Le site Internet de la MFR (http://mfr-bourgougnague.fr) présente l’établissement et les filières promues, dans l’agriculture et le bâtiment. La page consacrée à la galerie photos montre l’ambiance et l’environnement agréable de cet établissement unique dans la région.











lundi 9 mars 2009

Le musée virtuel des musées

Il fallait bien, qu’un jour ou l’autre, un conservateur se préoccupe de muséographier tous les musées existants ; C’est chose fait avec le site Internet des Musées d’Aquitaine. On y trouve quelques perles et de belles visites.

Circuit muséal
La banque numérique du savoir aquitain intervient partout où l’on peut numériser, capitaliser de la culture régionale. C’est ainsi qu’est né le site « Musées d’Aquitaine » (http://musees-aquitaine.com). Ce site a été créé en mars 2003 par Le Festin, association de type loi 1901. Le Festin publie depuis 1989 une revue d’art trimestrielle du même nom, consacrée aux patrimoines, aux paysages et à la création en Aquitaine. Objectif de ce site : dépoussiérer les musées, les rendre vivants et attractifs. « Car, et c’est la raison même de ce site, les musées ne sont pas les arrière-boutiques de la modernité, soit disant figés dans un conservatisme, voire une nostalgie qui n’a plus cours en ces temps d’images multiples, de vitesse, de virtualité. Ce sont des lieux de perpétuel émerveillement et en cela ils sont vivants » explique en première page du site Xavier Rosan, créateur de la revue Le Festin.

Ainsi se découvrent les pages des musées d’Aquitaine, surtout à l’aide de circuits. Certes, une recherche géographique par commune ou département permet de traquer le moindre petit musée communal qui parsème l’Aquitaine. Mais le menu « circuits » est beaucoup plus poétique. Ces circuits proposés sont thématiques (bastide, Henri IV, art religieux, etc.)ou géographiques. Qui résisterait à l’envie de tenter une balade muséographique « de Garonne en Dropt », ou de « Lot en Lèdre ». Chaque circuit renvoie donc sur une zone de la région. Dans le Bazadais, tous les musées sont répertoriés : celui de Bazas, bien sur, mais aussi le « musée paysan de Lerm et Musset » qui regroupe dans une grange du matériel agricole, ou encore le musée de la métairie de Roquetaillade ; Pour chacun des lieux, une fiche signalétique a été établie, qui donne un contact et renvoie le cas échéant vers une adresse email et un site Internet. Tout n’est pas à jour : ainsi, les Musées de La Réole, qui ont longtemps abrité une splendide collection de voitures sont aujourd’hui fermés et la fiche est toujours en ligne. Malgré ces imperfections, le site est agréable.

Il se veut aussi éducatif : un menu est consacré au « manuel des musées » où l’on saura tout, de l’accueil (A) au vidéomuseum (V). Une autre chapitre est consacré au vocabulaire. C’est en fait le site idéal pour préparer une promenade dominicale déambulant dans les trésors de notre région.

Visite virtuelle
 La découverte de ce site est l’occasion de revoir les pages web de quelques musées locaux. Le musée Marzelles, à Marmande, a ses pages hébergées sur le site de la mairie (www.mairie-marmande.fr), rubrique « vie culturelle ». Que ce soit pour les collections permanentes, ou pour les expositions, le site propose maintenant la visite virtuelle des lieux. Il suffit que votre navigateur soit équipé du plug-in QuickTime (facilement téléchargeable) pour laisser glisser sa souris sur une photo, et ainsi naviguer à travers le hall d’exposition. Une fonction zoom est bien agréable pour voir les œuvres de plus prés. C’est la nouvelle façon de visiter les musées, en préparant sa visite de façon virtuelle.

Toujours dans les pages du site de la ville de Marmande, vous serez sans doute intéressés par la possibilité offerte par la médiathèque Albert Camus. Grace à une fonction de publication de revues en ligne, il est désormais possible de feuilleter, à l’écran de son ordinateur le catalogue des dernières acquisitions de livres ou de DVD. Le clic de la souris fait tourner les pages, et un zoom permet de voir de prés.

Et pour savoir comment faire pour intégrer ce genre de « widget » (gadget informatique) sur un site ou un blog, la médiathèque Albert Camus abrite une cyberbase : http://marmande.cyber-base.org, qui pourra vous accueillir…