mardi 28 octobre 2008

Je suis fier d’être lot-et-garonnais

Les internautes s’approprient les réseaux sociaux, sur
des sites comme Facebook. Ce qui est impressionnant, c’est de
voir comment les habitants de notre région se sont emparés
de ces outils communautaires. Les lot-et-garonnais investissent
« Facebook » et « Copains d’avant ».



Facebook (
www.facebook.com),
c’est par définition « le réseau
social ». Qu’est-ce qu’un réseau
social ? Un site Internet ou chacun peut déposer son
profil, composé d’une photo, d’informations
personnelles. Le membre peut inviter des « amis »,
eux-mêmes membre du réseau social. Il dispose d’un
« mur », sur lequel ses amis peuvent écrire,
ou commenter une photo. Il peut envoyer des messages à son
réseau, inviter son cercle de connaissances à un
évènement, ou jouer à des jeux avec eux. En
fait, Facebook permet de commettre tout un tas de relations sociales
qui ne servent à rien mais qui sont bien agréables.


Et
puis, Facebook, ça permet de se compter. A l’initiative
de tel ou tel membre, des groupes d’intérêt voient
le jour, sur des thèmes souvent loufoques et assez
identitaires. Ainsi, je me suis inscrit à un groupe dont le
titre est « chez nous c'est chocolatine et pas pain au
chocolat » : il regroupe plus de 29000 membres venant
du Sud Ouest, seule région de France où nous appliquons
ce substantif particulier à la viennoiserie chocolatée !


Les
lot-et-garonnais sont très présents sur Facebook où
ils défendent leur département. Ainsi, le groupe « je
suis fier d’être lot-et-garonnais » compte
1618 membres ! 0,5% de la population départementale. Si
on ramène cela à la proportion des français
inscrits sur le site Facebook, soit 3 millions au 30 juin 2008, cela
veut dire qu’un lot-et-garonnais sur dix inscrit sur ce site
appartient au groupe « je suis fier d’être
lot-et-garonnais » ! Une proportion incroyable, que
l’on ne retrouve pas dans le département voisin, en
Gironde. Il n’existe d’ailleurs pas de groupe Facebook
ayant pour thème l’identité girondine.



Tu sais que tu viens du Lot-et-Garonne quand…



Que racontent les internautes dans ces groupes sociaux identitaires ?
Il faut dire que principalement, les interventions ont pour but de
mettre en avant telle ou telle commune. Mais un autre groupe va plus
loin : il s’appelle « Tu sais que tu viens du
Lot-et-Garonne quand… » et compte 1451 membres !
Et là, les commentaires fusent : tu sais que tu viens de
Lot-et-Garonne quand «l'on te prend pour un fou quand on te
dit : " va à la candélie" 
» ou
que « tu ramasses les prunes à 13 ans pour te
payer ta mobylette 
». Ou comme dit Sophie « tu
viens du lot et Garonne quand t'es obligé d'y retourner te
ressourcer quand t'y habites plus! 
». Les commentaires
placés sur le  « mur » du groupe
sont savoureux et remplaceraient n’importe quel groupe test
pour étude de communication du conseil général.


Les
communes ont aussi leurs aficionados : ainsi le groupe
« Marmandais…Marmandaises » regroupe 179
membres. Principalement, ce sont des jeunes qui surfent sur Facebook
et qui montrent donc dans ce média mondial qu’est
Internet l’attachement qu’ils ont à leurs racines.



Copains d’avant, copains toujours…


L’autre réseau social qui marche très bien, c’est
bien sur « copains d’avant »
(
http://copainsdavant.linternaute.com).
Un site qui a pour objectif de mettre en relation des anciens copains
d’école, d’université, ou même
d’armée. Il suffit à l’internaute de
s’inscrire, de remplir son profil avec les dates et les
établissements fréquentés, et il aura de suite
accès à la liste de ses vieux copains inscrits. Si l’un
d’entre eux vous retrouve, il peut vous envoyer un message.
Chacun peut publier une photo de classe et les élèves
doivent se reconnaître dessus.


Ce
site a un succès indéniable. Il y a par exemple 2767
anciens élèves du lycée Val de Garonne inscrits,
ou 1183 pour La Compassion ! Pour chaque école de
village, d’anciens élèves se manifestent : 4
ex- potaches de l’école d’Allons, 14 de celle de
Puysserampion, etc. Il y a ainsi plus de 21000 internautes ayant
suivi leur école primaire en Lot-et-Garonne qui sont inscrits
sur le site. Qui a dit qu’Internet ne favorisait pas les
relations sociales ?


mardi 21 octobre 2008

Populaire sur Internet

Le nouveau jeu à la mode, c’est de mesurer sa popularité
sur Internet : comment est-on connu, vu ou perçu sur la
toile ? Cette technique vaut aussi bien pour une personne que
pour un site Internet. Nous avons fait l’essai avec la ville de
Tonneins.


Première étape du jeu de la popularité :
il faut se « googliser ». Sur le moteur de
recherche Google, je tape « Tonneins ».
Résultat : 335 000 occurrences pour le terme
Tonneins. Cela veut dire pour le moteur : « 335000
pages dans lesquelles apparaissent à un moment ou un autre le
mot Tonneins, même de façon dissimulée ».
Mais si Google se limite aux pages les plus pertinentes, le moteur de
recherche limite à 429. C’est quand même pas mal,
429 sites qui parlent de ma ville.


Alors,
quels sont-ils précisément ? Evidemment, ou plutôt
heureusement, le site officiel de la mairie de Tonneins,
www.mairie-tonneins.fr,
arrive en tête de liste, avec même l’accroche dans
le descriptif du site : « Tonneins ma vraie nature,
site Internet officiel de la ville de Tonneins ». Cela
prouve que le webmaster de la commune, ou l’agence externe en
charge du référencement a fait son travail
correctement. On trouve ensuite, comme très fréquemment,
la page de Wikipédia consacrée à Tonneins :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tonneins.
Wikipédia, c’est cette magistrale encyclopédie en
ligne à laquelle tout le monde peut collaborer. Chaque commune
est référencée avec un contenu minimum. Celui de
Tonneins a été un peu enrichi, puisque l’on y
trouve une photo ainsi que la liste des hommes célèbres
qui ont fait connaître la vielle lot-et-garonnaise, comme
Philippe Sella, ou Marouane Chamakh. Quelques internautes locaux ont
donc collaboré à cette page.


Une
autre encyclopédie détaille l’identité de
chaque commune : il s’agit du « Quid »,
bien connu dans nos familles (
www.quid.fr).
Mais cette base de données, aussi prestigieuse soit-lle n’est
pas très à jour. Aussi les Tonneinquais seront-ils
ravis de voir qu’est mentionnée comme principale
activité économique « la manufacture des
tabacs »… Alors que sa fermeture date des années
2000, et a profondément marqué la cité !


Arrive
ensuite sur le moteur de recherche les sites les mieux référencés
qui parlent de Tonneins : ce sont par exemples deux blogs, qui
ont apparemment le même auteur : l’un s’appelle :
« Tonneins Débat »
(
http://tonneins.canalblog.com)
et s’attache à poser sur Internet un certain nombre de
sujets concernant la commune. L’autre est une page du site
www.gasconha.com
écrite en langue occitane et consacrée à
« Tonens ».



Le web 2.0


La popularité de la commune provient ensuite des internautes,
notamment de ceux qui participent à des sites communautaires.
Ainsi, les habitants de Tonneins sont-ils 822 à être
inscrits sur « Copains d’Avant »
(
http://copainsdavant.linternaute.com).
Cela veut dire que ces internautes, a un moment donné, ont
indiqué dans leur histoire qu’ils sont passés à
Tonneins, à l’école, au lycée, ou qu’ils
y habitent. « Copains d’avant » est donc
sur les bords de Garonne beaucoup plus branché que le fameux
site communautaire « Facebook »
(
www.facebook.com),
puisqu’ils ne sont que 43 membres à s’identifier
comme vivant à Tonneins. Par contre, plusieurs groupes se sont
créés sur ce réseau social, comme « je
suis allé au collège Germillac de Tonneins »
(79 membres), ou « les anciens du basket de Tonneins (10
membres). Mais c’est sans compter sur les fans de Marouane
Chamakh, footballeur licencié aux Girondins de Bordeaux et
natif de Tonneins qui a 101 fans sur Facebook !


<titre
1>
Etes vous très Preople ?


<texte>
Dernier moyen de connaître sa popularité : utiliser
« Preople » (
www.preople.com),
un moteur de popularité. C’est simple : tapez votre
nom, et le moteur vous indique le nombre de fois où ‘on
parle de vous sur la toile. On peut également mettre deux
concurrents pour faire un match. A Tonneins, les matches sont
inégaux. Ainsi, Philippe Sella se voit gratifier de 9350
occurrences alors que le maire Jean Pierre Moga n’apparaît
que 39 fois. And the winer is… Marouane Chamak dont on voit le
nom… 41 800 fois sur le web !


 












lundi 13 octobre 2008

L’Aquitaine diagnostiquée

Aquitaine Europe Communication, agence régionale en charge des
TIC vient de publier le diagnostic 2008 de la société
aquitaine de l’information. Celui-ci montre que nous sommes de
plus en plus connectés, de plus en plus addict, mais aussi de
plus en plus responsables.


Combien de foyers sont connectés à internet en
Aquitaine ? Comment les entreprises intègrent-elles les TIC ?
Où peut-on bénéficier d’une offre d’accès
concurrentielle à internet ? Qui n’utilise pas du tout
le réseau et pourquoi ? Quelles communes aquitaines disposent
d’un site web ? Combien d’entre-elles proposent à
leurs administrés des démarches en ligne ? Les acteurs
régionaux du tourisme sont-ils présents sur la toile
?

Outil régional d’observation et d’analyses
sur les technologies de l'information et de la communication, le tout
nouveau Système d’information et d’aide à
la décision aquitain (SIAD) apporte aux décideurs
régionaux des réponses précises sur le
développement du numérique en Aquitaine. Plusieurs
domaines sont scrutés à la loupe : ménages,
entreprises, communes, tourisme et infrastructures. Lancé le 6
octobre 2008, le SIAD est accessible sur le site internet
http://siad.aecom.org/.


Ce
centre de ressources en ligne propose :
- des tableaux de bord
comparatifs des chiffres clés des départements
aquitains et régions françaises.
- des publications
: le document de synthèse annuel "
Diagnostic
2008 de l’Aquitaine Numérique
",
"
l’Atlas
de l’Aquitaine Numérique
",
des synthèses d'études sectorielles "AnalyTIC",
-
des données géographiques : systèmes
d’information géographique régional sur les TIC
et sur les télécommunications,
- des enquêtes
régionales sur le secteur numérique en accès
chronologique ou thématique ainsi qu’en accès
dynamique par départements, secteurs d’activités…).



Le Lot-et-Garonne est le moins connecté


Le système diagnostic de l’AEC révèle de
nombreux aspects de notre vie numérique. Ainsi, on s’aperçoit
qu’en 2007, 69% des foyers girondins étaient équipés
d’un micro-ordinateur, mais qu’ils n’étaient
que 28% en Lot-et-Garonne, comme en Dordogne. Sacrée
évolution, tout de même : en 2004, il n’y
avait que 47% de nos foyers équipés.


Au
niveau de la connexion en haut débit à Internet, nous
sommes 32% en Lot-et-Garonne contre 51% en Gironde. Mais la
couverture géographique est meilleure en Gironde, notamment
sur la Communauté Urbaine de Bordeaux. Comment achetons-nous ?
Etonnamment, les lot-et-garonnais, bien que moins connectés
sont les plus vifs à faire jouer la carte bleue sur Internet :
61% des ménages connectés y pratiquent le commerce
électronique contre seulement 57% en Gironde ; en
Dordogne, le chiffre monte jusqu’à 75% ! Faut-il en
déduire que plus l’éloignement des centres
commerciaux est grand et plus l’Internet sert à gommer
cette fracture kilométrique ? Par contre, les citoyens
sont moins nombreux à utiliser Internet pour déclarer
leurs revenus en ligne : de 35 à 41% du Lot-et-Garonne à
la Gironde.


Concernant
les communes, il y a des progrès à faire :
seulement 13% des lot-et-garonnaises possèdent un site
Internet, et 28% des girondines.


Enfin,
globalement, 40% des aquitains sont des « non-internautes ».
Ils étaient 50% l’an dernier. Ces non-internautes sont
globalement plus âgés, sans enfant, et de catégorie
socio professionnelles défavorisées ; même
si elle diminue, la fracture numérique reste vivace dans notre
région.


Enfin,
depuis le site dédié du diagnostic, les amateurs de
cartographie renseignée auront accès à un
système d’information géographique (SIG) :
http://cartes.aquitaine.fr.
Celui-ci donne, commune par commune, les mode d’accès à
Internet ou encore les zones blanches de téléphonie,






mardi 7 octobre 2008

Entraide et covoiturage


En ces temps difficiles pour le pouvoir d’achat, Internet se
révèle un aide précieux pour faire des
économies. La toile permet notamment de mettre en contact des
internautes : covoiturage, échanges de services ou de
bien, Internet sert à « communautariser »
la vie


Moi, je covoiture


Dernier exemple en date : l’initiative prise par les
administrations bordelaises (la communauté urbaine, le Conseil
général, le Conseil Régional, etc.) de créer
un site spécial covoiturage pour leurs employés. Le
site porte un nom de domaine facile à retenir :
www.moijecovoiture.com.
Il est donc ouvert à tous les agents de ces collectivités
(plusieurs milliers) qui en s’inscrivant vont signer une charte
de l’adhérent qui garantit un « bon usage du
covoiturage ».


Une
fois inscrit, l’agent place très facilement sur une
carte Google Maps son lieu de départ et d’arrivée,
indique ses horaires et la fréquence des trajets, précise
s’il cherche un passager, un conducteur ou s’il peut
remplir alternativement l’un ou l’autre rôle. Il
suffit ensuite de piocher dans la liste pour trouver son compagnon de
route.


Cette
initiative n’est pas neutre : comme le souligne le texte
de présentation, l’économie est réelle :
en prenant l’exemple de trois collègues habitant à
30 km de Bordeaux et qui covoiturent, l’économie est de
1760 euros par an.


D’autres
sites de covoiturage existent à l’échelle
nationale, mais qui présentent leur offre géographiquement ;
C’est le cas de « 123 en voiture »
(
www.123envoiture.com).
Les propositions des internautes sont classées par Région,
département, ou ville. Le nombre est impressionnant :
pour le seul département du Lot-et-Garonne, il n’existe
pas moins de 409 propositions. Celles-ci sont souvent régulières,
pour des allers retours domicile-travail : on propose ainsi un
« Marmande-Casseneuil », ou un
« Fourques-Gradignan ». Mais le site recense
également les propositions de trajets ponctuels, parfois à
l’autre bout de la France. L’inscription est gratuite sur
le site, qui revendique plus de 165 000 utilisateurs. Depuis
l’augmentation récente du prix de l’énergie,
les adhésions se multiplient.



Informatique contre jardinage


Le troc est vieux comme le monde, puisqu’il existait avant
l’argent. Mais aurait-on imaginé qu’au XXIème
siècle, il reprenne autant de vigueur et suscite autant
d’intérêt ? C’est pourtant ce qui se
passe, avec la possibilité de s’inscrire sur Internet
pour proposer des échanges de service. L’idée
n’est pas nouvelle puisque existent depuis longtemps les SEL,
systèmes d’échange local. Il s’agit
d’associations au sein desquelles les membres échangent
des services ; l’argent ici est symbolique, puisque chaque
SEL choisit sa monnaie virtuelle : grain de blé, raisin,
ou pomme de pin. Chaque service rendu est inscrit en crédit de
l’adhérent. On peut ainsi fournir un cours
d’informatique à un membre et bénéficier
d’aide à la maçonnerie d’un autre membre,
et tout ceci sans échange d’argent. Le site SEL’idaire
(
www.selidaire.org)
recense tous les groupes locaux, et plusieurs existent dans notre
région, à Villandraut ou Saint Ferme. Ainsi, sur le
site du SEL du Ciron
(
http://www.adiu.fr/a/index.php/SelDuCiron/HomePage),
Céline d’Uzeste propose un hébergement ponctuel
et recherche des cours de guitare sèche, alors que Jane offre
du covoiturage.


S’il
n’existe pas de SEL à proximité de chez vous, un
site national a repris le concept : il s’agit de Wexty
(
www.wexty.com)
qui se définit comme un réseau d’aide de
particulier à particulier ; Plus de 100 professions sont
recensées dans la base, et les adhérents résident
sur la France entière. Le principe de Wexty est simple :
chaque heure de travail demandée, ou proposée
correspond à un point. A l’inscription, 4 points
« service » sont mis sur le compte de
l’adhérent. Ils permettent de commencer à
utiliser des services dans son environnement. Seul coût pour ce
nouveau service : l’inscription, qui est de dix euros par
an mais qui est offerte jusqu’à la fin octobre pour
lancer le site. Un site, qui parions-le connaitra un succès
grandissant dans les périodes à venir.