sur Internet : comment est-on connu, vu ou perçu sur la
toile ? Cette technique vaut aussi bien pour une personne que
pour un site Internet. Nous avons fait l’essai avec la ville de
Tonneins.
Première étape du jeu de la popularité :
il faut se « googliser ». Sur le moteur de
recherche Google, je tape « Tonneins ».
Résultat : 335 000 occurrences pour le terme
Tonneins. Cela veut dire pour le moteur : « 335000
pages dans lesquelles apparaissent à un moment ou un autre le
mot Tonneins, même de façon dissimulée ».
Mais si Google se limite aux pages les plus pertinentes, le moteur de
recherche limite à 429. C’est quand même pas mal,
429 sites qui parlent de ma ville.
Alors,
quels sont-ils précisément ? Evidemment, ou plutôt
heureusement, le site officiel de la mairie de Tonneins,
www.mairie-tonneins.fr,
arrive en tête de liste, avec même l’accroche dans
le descriptif du site : « Tonneins ma vraie nature,
site Internet officiel de la ville de Tonneins ». Cela
prouve que le webmaster de la commune, ou l’agence externe en
charge du référencement a fait son travail
correctement. On trouve ensuite, comme très fréquemment,
la page de Wikipédia consacrée à Tonneins :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tonneins.
Wikipédia, c’est cette magistrale encyclopédie en
ligne à laquelle tout le monde peut collaborer. Chaque commune
est référencée avec un contenu minimum. Celui de
Tonneins a été un peu enrichi, puisque l’on y
trouve une photo ainsi que la liste des hommes célèbres
qui ont fait connaître la vielle lot-et-garonnaise, comme
Philippe Sella, ou Marouane Chamakh. Quelques internautes locaux ont
donc collaboré à cette page.
Une
autre encyclopédie détaille l’identité de
chaque commune : il s’agit du « Quid »,
bien connu dans nos familles (www.quid.fr).
Mais cette base de données, aussi prestigieuse soit-lle n’est
pas très à jour. Aussi les Tonneinquais seront-ils
ravis de voir qu’est mentionnée comme principale
activité économique « la manufacture des
tabacs »… Alors que sa fermeture date des années
2000, et a profondément marqué la cité !
Arrive
ensuite sur le moteur de recherche les sites les mieux référencés
qui parlent de Tonneins : ce sont par exemples deux blogs, qui
ont apparemment le même auteur : l’un s’appelle :
« Tonneins Débat »
(http://tonneins.canalblog.com)
et s’attache à poser sur Internet un certain nombre de
sujets concernant la commune. L’autre est une page du site
www.gasconha.com
écrite en langue occitane et consacrée à
« Tonens ».
Le web 2.0
La popularité de la commune provient ensuite des internautes,
notamment de ceux qui participent à des sites communautaires.
Ainsi, les habitants de Tonneins sont-ils 822 à être
inscrits sur « Copains d’Avant »
(http://copainsdavant.linternaute.com).
Cela veut dire que ces internautes, a un moment donné, ont
indiqué dans leur histoire qu’ils sont passés à
Tonneins, à l’école, au lycée, ou qu’ils
y habitent. « Copains d’avant » est donc
sur les bords de Garonne beaucoup plus branché que le fameux
site communautaire « Facebook »
(www.facebook.com),
puisqu’ils ne sont que 43 membres à s’identifier
comme vivant à Tonneins. Par contre, plusieurs groupes se sont
créés sur ce réseau social, comme « je
suis allé au collège Germillac de Tonneins »
(79 membres), ou « les anciens du basket de Tonneins (10
membres). Mais c’est sans compter sur les fans de Marouane
Chamakh, footballeur licencié aux Girondins de Bordeaux et
natif de Tonneins qui a 101 fans sur Facebook !
<titre
1>Etes vous très Preople ?
<texte>
Dernier moyen de connaître sa popularité : utiliser
« Preople » (www.preople.com),
un moteur de popularité. C’est simple : tapez votre
nom, et le moteur vous indique le nombre de fois où ‘on
parle de vous sur la toile. On peut également mettre deux
concurrents pour faire un match. A Tonneins, les matches sont
inégaux. Ainsi, Philippe Sella se voit gratifier de 9350
occurrences alors que le maire Jean Pierre Moga n’apparaît
que 39 fois. And the winer is… Marouane Chamak dont on voit le
nom… 41 800 fois sur le web !
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