samedi 29 décembre 2007

Du Graves plein les yeux

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de satisfaire ses papilles de quelque bonne bouteille. Avant de déguster le nectar, il est toujours agréable de le goûter virtuellement à travers le site Internet, qui de plus en plus souvent lui est dédié. C’est le cas pour les vins de Graves ou des premières Côtes dont les sites Internet rivalisent de joliesse.


Notre première étape sera à Pujols sur Ciron, dans le canton de Langon, et plus précisément au château Saint Robert. Le site de ce cru de Graves est d’une grande finesse : www.chateau-saint-robert.com. Les propriétaires, qui possèdent plusieurs vignobles (dont le château Bastor Lamontagne dans le Sauternais) ont choisi une mise en page sobre et élégante. Sur un écran au fond gris, un rectangle blanc abrite les pages du site. Sur la gauche, une illustration noir et blanc annonce le thème de la page. Ainsi, la page intitulée « finesse des vins de Graves » laisse apparaitre une vue des cailloux qui font ce fameux terroir du bordelais. Un panier de raisin illustre la « fiche technique », un tire-bouchon présente la revue de presse. La navigation au sein de cet univers au graphisme travaillé est simple : les pages apparaissent progressivement, comme sans effort. L’internaute qui aura été séduit par la découverte du château Saint Robert pourra commander en ligne, en accédant à la boutique des vignobles Foncier, propriétaires des lieux.

Nous rencontrons la même sensation d’élégance en poursuivant notre balade virtuo-viticole, quelques kilomètres plus loin, à Podensac. Le château de Chantegrive ouvre son site Internet (www.chantegrive.com) sur une page d’accueil orangée, couleur flashy assez inhabituelle pour un grand cru de Bordeaux. Les photos sont aussi originales : on y voit surtout des gros plans et des vues très esthétiques de la vigne, ce qui est assez loin des standards de la profession. L’architecture du site est peu banale : on y parle de l’actualité ou de l’histoire de la propriété, mais une importante rubrique est intitulée « les quatre saisons ». Il s’agit pour l’internaute de pouvoir suivre la vie du produit depuis l’automne, lorsque la « vigne s’endort » jusqu’aux vendanges suivantes. Enfin, la photothèque de la propriété est à découvrir.


Des deux cotés de la Garonne

Dans les premières cotes de Bordeaux, nous avons été séduits par le site Internet du château Langoiran : www.chateaulangoiran.com. Le logo de la propriété représente une confortable toiture de chai. Il ponctue chaque bas de page, laissant en empreinte comme une tranquille assurance. Construit sur trois colonnes, le site privilégie une photo menu sur la colonne de gauche, présentant le cru, accompagnée d’un commentaire « terroir » sur la colonne de droite et d’une explication au centre de l’écran. Ainsi en quelques clics, l’œnophile aura fait le tour de la production du château avant de pouvoir commander ses flacons grâce à un formulaire en ligne.

Le site du château Toumillon, à Saint Pierre de Mons, toujours dans le Langonnais est un peu plus ancien. Il a été réalisé en 2003, et quatre ans après, il garde un graphisme contemporain mais les fonctionnalités commencent à dater : la preuve que la durée moyenne d’un site n’excède pas trois années !!! La particularité de ce site (www.chateau-toumilon.com) est son fond totalement noir. Quelques touches de rouge, notamment dans les puces des menus ponctuent cette couleur quasi unique. Le texte est blanc ou gris, selon sa position dans la page ; Le tout donne un aspect très élégant mais manque parfois un peu de lisibilité. Parallèlement, le site a été conçu pour des écrans qui avaient une faible résolution, alors qu’en quatre ans, la taille moyenne de ces mêmes écrans a singulièrement augmenté. Pour beaucoup d’internautes, il n’y aura donc qu’une petite partie de l’écran utilisée.

Enfin, nous avons visité les vignobles Peyromat (www.mjperromat.com) situés à Mazères et à Preignac sur plusieurs propriétés, et qui proposent du Bordeaux du Graves et du Sauternes. Plus classique, le site permet cependant d’avoir une large information, en français et en anglais, sur l’ensemble de la production de cette famille de viticulteurs très implantée dans la région.



Illustrations


http://www.chateau-saint-robert.com/index3.html


samedi 22 décembre 2007

Simplifiez vous les vœux

Pour que les cartes de vœux ne soient plus une corvée, que tout s’accélère et s’automatise, pensez à Internet. Plusieurs possibilités vous sont offertes, qui vont grandement vous simplifier la vie.


Si vous êtes de ceux qui ont toujours un peu de mal à s’organiser pour les vœux de bonne année, qui rechignent à faire les papeteries pour trouver le bon modèle de carte, puis qui s’ennuient à remplir une par une toutes les cartes, qui se désespèrent à remplir les adresses sur chaque carte, qui bougonnent en collant les timbres et qui fulminent en faisant la queue à la poste pour la dernière étape de ce rituel de début d’année, ne cherchez plus, Internet est fait pour vous !

Première possibilité : vous vous devez de respecter la tradition et vos correspondants auront plaisir à recevoir une carte de vœux cartonnée, adressée sous enveloppe. Utilisez le service « popcarte » (www.popcarte.com). Les inventeurs de ce site vous proposent un modèle de carte de vœux, et se chargent d’imprimer la carte et de la poster pour vous ! Explication : lorsque vous accédez au site Pop carte, vous pouvez choisir entre des dizaines de modèles de cartes de vœux qui s’affichent sur votre écran. Une fois que vous en avez sélectionné une, l’écran suivant vous permet de saisir votre texte personnalisé. Mais vous pouvez également télécharger une photo depuis votre ordinateur pour personnaliser encore plus votre carte, en choisissant parmi plus de cent styles d’habillage graphique.

Troisième étape : vous rentrez l’adresse de vos correspondants. La fonction « carnet d’adresses » vous permettra de conserver les coordonnées de vos destinataires pour l’année prochaine. Là, le tour est joué. En 24h, Popcarte imprime et poste pour vous votre carte. Coût de l’opération : entre deux et trois euros l’envoi, timbre compris. Le résultat est très soigné, et le succès garanti !

Si vous souhaitez remplir vous même la carte de vœux, Popcarte peut vous l’adresser à domicile et vous vous chargerez de l’envoi.


Cartes de vœux virtuelles

La deuxième possibilité, c’est l’ecard, c'est-à-dire la carte de vœux virtuelle. Ce système fonctionne bien lorsque vos correspondants sont équipés d’une adresse email. La carte de vœux électronique leur parvient alors dans leur boite à lettre électronique. Les services proposant des ecards de vœux sont nombreux. Mais certains ont des arguments fantastiques ! Prenez par exemple « linternaute » (http://www.linternaute.com/cartes). Ce service très complet propose des dizaines et des dizaines de modèles de cartes. Les « interactives », qui proposent des cartes animées avec un quizz ou un jeu sont très sympas. Une fois sélectionné votre carte, vous n’avez qu’à rentrer votre message et éventuellement importer votre carnet d’adresse électronique depuis outlook express ou un autre service de messagerie. Vous pouvez même définir la date et l’heure de l’envoi de votre carte de vœux. Ainsi, vous pourrez être d’une exquise ponctualité en envoyant à 0 heures précises le 1er janvier 2008 vos civilités. Si vous êtes inscrits au service, vous contrôlerez sans mal le suivi de vos envois.

Sur le site « le dromadaire » (http://carte1.dromadaire.com), vous pourrez en plus réaliser des vidéos humoristiques personnalisées, en téléchargeant une photo. Ainsi vous pourrez faire danser dans un costume de lapin blanc votre meilleur ami avant de lui envoyer la vidéo comme carte de bonne année. C’est pas sympa, ça ?

Et enfin, si vous êtes plus local, choisissez une ecard dans la base photographique de « France Voyages » (http://www.france-voyage.com). Ce site spécialisé dans les richesses patrimoniales et paysagères de tous les coins de France propose de créer sa carte virtuelle à partir d’une photo puisée dans la base du site.

C’est ce que j’ai choisi (notre illustration) pour mes meilleurs vœux de bonne année 2008 aux lecteurs du Républicain, avec comme illustration Castelmoron d’Albret : la plus petite commune de France pour vous souhaiter une très grande année.


lundi 17 décembre 2007

Actifs cybercommerçants

Ils s’y mettent donc eux aussi : votre magasin de prêt-à-porter s’est spécialisé dans la vente en ligne ? Votre magasin de chaussures est sur le net ? C’est normal, car aujourd’hui, c’est avant d’aller faire vos courses que vous pourrez flâner dans des rayons virtuels depuis votre ordinateur. Exemple de cybercommerçants à Marmande


D’abord, comment savoir si son boucher est présent sur le net ou si son marchand de chocolats prend les commandes par email ? Au lieu de faire une recherche magasin par magasin sur un moteur de recherche comme Google, on peut tout d’abord se rendre sur un site portail qui référence les commerces ville par ville. Un bon exemple est le « site des marques » : www.sitedesmarques.com. Ce portail recense toutes les marques présentes dans une ville, et propose une fiche détaillée par entreprise, avec lien sur le site Internet. Mais on se retrouve vite sur la page web de la maison mère et non pas sur celle du magasin local.

Les lot-et-garonnais pourront se repérer beaucoup plus facilement grâce au site tonneinquais « web et hop » que nous avons déjà présenté ici : www.webethop.com. Ce site de promotion des activités du département permet, grâce à la rubrique « bons plans » de trouver secteur par secteur la liste des commerçants partenaires ; Tous ceux qui possèdent un site web sont signalés par un bouton « Net » à coté de leur adresse. C’est ainsi que nous avons trouvé de nombreux cybercommerçants sur le Marmandais.


Ceux qui foncent, ceux qui explosent

Ceux qui foncent, ce sont les commerçants qui n’ont pas eu peur d’investir la toile, ne serait-ce que pour présenter leur activité à des visiteurs virtuels qui deviendront peut être demain des consommateurs réels…

Ainsi, Claude Bourdos photographe, qui a mis en ligne un site à découvrir : http://bourdos-photo.com. Derrière un bandeau en forme de pellicule, quelques pages d’accueil suffisent pour donner de premières informations aux visiteurs. Et puis, surprise : lorsque l’on se rend dans la rubrique « Marmande », après un clic supplémentaire, on pénètre dans une galerie de photos anciennes, dont de nombreuses vues de commerces d’époque. Un travail du photographe ainsi présenté au visiteur.

Ceux qui explosent, c’est pour le moins dynamique : le site de la discothèque marmandaise le « TNT » (www.le-tnt.com). Une vraie bombe, réalisée en langage flash. Sur fond d’une platine de DJ, des animations graphiques de qualité donnent le programme des prochaines soirées et proposent une visite panoramique des lieux. Et les amateurs de musique apprécieront : le son accompagne la visite virtuelle !

Ceux qui attirent, ceux qui vendent en ligne

Ceux qui attirent, ce sont les commerçants marmandaiss qui exposent en ligne leur collection. J’ai sélectionné l’enseigne présente à Langon et Marmande : « Shoes Elite». Le site de ce magasin de chaussures (http://shoes-elite-chaussure.com) fait la part belle aux photos des produits proposés, même si à ce jour tout n’est pas disponible ou complet. L’achat sur le site est à moitié possible : si le « panier » se remplit, le paiement par carte bleue se fait par téléphone ce qui ne doit pas convaincre beaucoup d’internautes.

En revanche le magasin de prêt-à-porter «Lolita », implanté à Marmande s’est mis totalement à la vente en ligne. Sur le site www.d-marques-mode.com, vous pourrez choisir entre les différents modèles féminins ou masculins, les sélectionner, et les commander sur le site, avec paiement sécurisé. Même si le magasin est à proximité, votre commande pourra vous être livrée à domicile.

C’est le même fonctionnement qui a été retenu par la boutique « Finesses Leonidas chez Ginette » de Marmande. Sur le site du magasin : www.finesses.com, ballotins et boites de chocolats sont vendues de façon promotionnelle dans toute la France par cette PME lot-et-garonnaise qui n’a pas hésité à s’investir dans le cybercommerce. Tout simplement, bravo !






Illustrations


http://www.le-tnt.com/


ou si il n’est pas client :

http://bourdos-photo.com/general.htm puis « Marmande, puis « galerie »




mardi 11 décembre 2007

Mon jardinier est sur le net

Le service à la personne est une activité économique en plein développement. Mais comment trouver une aide ménagère, un jardinier, ou un bricoleur expérimenté facilement, même en milieu rural ? Grace à de nombreux sites Internet, tout cela est beaucoup plus aisé.


Quoi de neuf donc dans l’aide à la personne ? C’est que maintenant on peut trouver une baby sitter ou une garde-malade près de chez soi, mais en passant par Internet, et en utilisant les services d’une association agréée et spécialisée. Première étape pour votre recherche : les annuaires. Nous avons retenu deux sites portails qui s’emploient à référencer l’ensemble des intervenants dans le domaine du service à la personne. Le premier s’appelle « Aid@domicil » : www.aidadomicil.com. Sous le slogan « l’aide et les soins à domicile au quotidien », ce portail recense, département par département l’ensemble des associations et structures spécialisées. Pour chaque contact, une adresse, l’email, voire le site Internet sont mentionnés. De plus, le même site se veut être une ressource pour les employeurs de salariés à domicile : on y trouve des modèles de contrat, des informations sur les réductions d’impôts, une rubrique sur le chèque emploi service, etc. Seul bémol : à être trop complet, ce service finit par être un peu confus et surchargé.

Le second portail, regroupe une partie de l’offre en termes d’aides à la personne : les ADMR (aide à domicile en milieu rural) rebaptisées « l’association du service à domicile ». Le site www.admr.org est extrêmement bien conçu, avec une rubrique « service » bien étudiée. En effet, elle est divisée en trois partie correspondant à différents besoins de service : familles, personnes âgées, personnes handicapées. Pour chaque catégorie d’utilisateurs, les métiers sont exposés clairement. La rubrique « où nous trouver » renvoie sur une carte de France, avec la possibilité de cliquer sur chaque département. Une liste complète des associations locales avec toutes les coordonnées est ainsi accessible. On notera qu’il existe plus de 30 ADMR dans le département du Lot et Garonne, par exemple…


Adom Services

D’autres structures sont plus récentes dans la proposition de services à la personne. Ainsi, à Langon et dernièrement à Marmande, la société Adom’ Services s’est spécialisée dans le service à la personne. On trouve le site à cette adresse : www.adom-services.fr. Sur une très jolie photo de famille dynamique sur fond bleu, le logo vert de la société fait bonne figure et donne une impression de site optimiste. Pour le sujet concerné, qui aborde notre vie quotidienne et parfois nos problèmes, l’ergonomie de la page web est donc tout à fait bien trouvée. Les informations mises en avant sur la page d’accueil sont simples et lisibles : au centre, deux paragraphes présentent la société installée donc à Langon, Marmande et Tonneins et spécialisée dans le service à la personne. Sur la colonne de droite, trois pavés attirent l’œil : le premier de couleur verte attire l’œil : il annonce la création d’un nouveau service « adom pro » destiné, comme son nom l’indique aux professionnels. Un second pavé donne le numéro de l’agrément qualité de la société, ce qui rassure le consommateur. Le troisième est un appel à recrutement : « devenez collaborateur d’Adom services ». On le sait, sur Internet, les sites présentant des offres d’emploi au sein de la société sur les pages « grand public » donnent une sensation de dynamisme et de bonne santé.

Le site présente donc les différentes prestations offertes par cette société d’un nouveau genre dans le domaine de l’aide à la personne : aide ménagère, garde d’enfants, soutien scolaire, aide à domicile, parcs et jardins, petit bricolage, mais aussi « services + » : assistance administrative, installation à domicile du matériel informatique, entretien de la résidence secondaire, etc. Tout cela est disponible localement, grâce au formulaire qui se trouve dans la rubrique « contact » qui va permettre à l’internaute de formuler sa demande.





Illustrations


http://www.adom-services.fr/pg_ads/ads_accueil.html



mardi 4 décembre 2007

Un web service pour chacun

Les web services sont des services gratuits en ligne qui vous facilitent la vie sur Internet. Ecrire un texte, créer un vrai site Internet, partager et travailler des photos, tout est possible sur le web.


Les éditeurs de logiciel qui vendent souvent à prix d’or des logiciels de traitement de texte, de calcul, de retouche photographique, comme Microsoft ou Adobe peuvent commencer à se faire des cheveux blancs. Aujourd’hui les mêmes services existent, gratuitement, et en ligne. Prenez par exemple Google (www.google.com). Vous utilisez sans doute ce moteur de recherche, le plus fameux en France puisqu’il est adopté par 80% des internautes. Regardez bien sur la page d’accueil de Google, au dessus de la barre de recherche : des liens sont possibles vers d’autres rubriques : images, actualités, ou Maps, services que vous connaissez. Mais si vous allez dans la rubrique « plus », vous atteindrez d’autres offres. Tout d’abord, il vous sera nécessaire si ce n’est déjà le cas d’ouvrir un compte chez Google : c’est gratuit. Dans la rubrique « communiquer, publier et partager », le géant américain met à disposition un nombre impressionnant de possibilités, totalement libres. Ainsi, la suite « Google documents » : http://docs.google.com. Ce web service vous permet de publier un document texte, de type « Word » dans votre compte Google. Vous pouvez le corriger, le mettre en page, et il sera sauvegardé sur les serveurs de Google, donc accessible pour vous depuis n’importe quel ordinateur équipé d’Internet. Un premier avantage. Mais si vous souhaitez partager ce document avec un collègue ou ami, c’est aussi simple. Envoyez-lui automatiquement un email avec le lien. Ainsi vous serez deux, ou plus, à pouvoir intervenir sur un même document (type compte rendu de réunion). Chaque modification sera archivée, et vous pourrez ainsi collaborer à distance tout en sauvegardant votre version originale.

Ce sera la même chose avec le service « Google agenda », qui vous permet de partager avec vos collègues et amis un agenda en ligne. Tout le monde sait ainsi ce que l’autre fait, et peut inviter ses connaissances directement par agenda virtuel interposé…


Vidéo et photos

D’autres web services sont totalement essentiels pour les amateurs de photos ou de vidéo. Déconcertant par leur facilité d’utilisation, ils vous simplifieront réellement la vie. Si vous allez sur « Youtube » (www.youtube.com), vous pourrez facilement télécharger une vidéo tournée avec votre camescope ou votre téléphone portable et la télécharger sur ce site. D’autres internautes pourront la visionner, et vous pourrez aussi la publier sur votre blog, en faisant un simple copier-coller.

Mieux, les photos. Parlons tout d’abord d’un web service comme « Picasa », le logiciel de gestion de photos de Google. Vous le téléchargez gratuitement et en quelques minutes sur Internet. Voici le lien : http://picasa.google.fr. Une fois installé sur votre ordinateur, il indexe toutes les photos qu’il trouve, et les classe. Vous pourrez grâce à ce petit bijou technologique envoyer des photos par email, les recadrer, les redimensionner, créer des CD cadeaux et des diaporamas, et les publier sur Internet. C’est un outil indispensable pour tout ordinateur contemporain !

Autres site communautaire, et web service : le site de publication de photos en ligne Flickr : www.flickr.com. Cet espace est le plus important en ce qui concerne les publications de photos d’amateurs. Si vous avez une belle vue de votre village, un portrait artistique, ou un exploit numérique : Flickr héberge votre œuvre. Vous pouvez rendre vos photos publiques, ou privés. Vous pouvez ajouter un « tag » (ou mot clé à votre photo). Les internautes tapant le tag dans le moteur de recherche tomberont sur votre publication. En tapant ainsi « La Réole » dans Flickr, je trouve de superbes vues du monastère des bénédictins (cf. notre illustration). Flickr, c’est aussi un lieu pour rencontrer les photographes qui s’intéressent à votre région…


lundi 26 novembre 2007

Théâtre et compagnie

Rosemonde est le joli nom dédié à une compagnie de théâtre marmandaise jeune mais déjà renommée. Son site Internet vient d’être lancé. C’est l’occasion pour « web d’ici » d’aller naviguer sur les pages web des théâtreux de la région.


« Look : www.rosemonde.fr ». Ce SMS clin d’œil de Stéphane Lartigue, marmandais bien connu et directeur artistique de la compagnie de théâtre Rosemonde m’informait du ton donné au site web en question. Première constatation : hormis l’invite, il n’est point question d’anglais dans le texte. Mais le site est bien dans l’esprit de l’artiste. Sur un bandeau de couleur rose cochon de lait, on annonce : « Théâtre en gros et demi-gros, maison fondée en 2005 » ce qui est le slogan de la compagnie. La page d’accueil présente Gérard Rinaldi, le parrain de Rosemonde. Un véritable Charlot cet homme là, ce qui dans le cas d’espèce est un compliment comme l’explique Stéphane Lartigue dans son éditorial. Derrière cette page d’accueil, le site décline les diverses activités de la compagnie ; Le design est dynamique et la navigation conçue par Aquitaine Informatique ( www.aquitaine-informatique.com) simple d’utilisation.

Ainsi le site présente les différents spectacles de la compagnie qui sont régulièrement joués à Marmande et dans tout l’hexagone. Les titres sont évocateurs du style de la compagnie : « Minou, Minou », « Pendant que les Tontons flinguaient », « Escort Boy », etc. Une rubrique est consacrée à la présentation des artistes qui interviennent dans la troupe.

La particularité de cette compagnie est son implication sur la ville de Marmande. Avec « L’usine a Caf’Thé », des ateliers de théâtre sont organisés afin de « proposer aux Marmandais et proches voisins de s’exprimer, de jouer, de créer, de s’épanouir artistiquement ! »

Une rubrique est également consacrée aux Zin pro, un trio pratiquant l’improvisation théâtrale.

Enfin, et c’est particulièrement important, le calendrier des spectacles de la compagnie est régulièrement mis à jour, et relayé sur divers sites Internet tel www.sortir47.fr, que nous avons déjà présenté ici.


L’Aurore Réolaise

C’est une autre belle aventure théâtrale, la « compagnie l’Aurore » qui est basée à La Réole. Son site Internet, particulièrement documenté est accessible à cette adresse : www.compagnie-l-aurore.com. La page d’accueil est particulièrement réussie avec une animation en « flash » qui voit trois petits personnages sur une planète en sucette, au milieu d’étoiles jaillissantes sur l’écran. Les connaisseurs apprécieront. La page d’accueil présente les projets à venir de la troupe, avec un joyeux « amis de la compagnie, bonjour ! ». Les dates des spectacles occupent aussi la première page juste au dessus de la proposition d’abonnement à une lettre d’information électronique ce qui est un excellent moyen de fidéliser ses lecteurs. Certains spectacles sont présentés de façon originale sur le site de la compagnie l’Aurore. Des vidéos, postées sur le site communautaire Youtube, permettent de visionner des extraits de la pièce, ce qui est extrêmement intéressant. Une rubrique complète est consacrée aux photos des spectacles de la compagnie. Chaque page est accompagnée d’un morceau de musique différent, en rapport avec le thème. La rubrique « presse » met en avant de nombreux articles du Républicain.

La compagnie l’Aurore est subventionnée par la ville de La Réole et la communauté de communes du réolais, et est en résidence permanente à La Grange.

La Grange est un lieu de résidence d'artistes qui reçoit de temps en temps un spectacle. Son site Internet se trouve à cette adresse www.lagrangeauxgranges.com.

N’hésitez pas à découvrir cette initiative associative originale.


lundi 19 novembre 2007

Pour tout savoir sur le web aquitain

L’agence Aquitaine Europe Communication observe notre vie numérique au quotidien. Combien de foyers connectés à Internet ? Quel niveau d’équipement ? Quels sites consultés ? C’est l’objet du diagnostic de la société aquitaine de l’information, présenté chaque automne.


Nous sommes aujourd’hui 1 aquitain sur 2 à être connecté au réseau Internet. Pour les familles dont un des enfants est au collège, 92% d’entre elles sont équipées d’un ordinateur personnel. Nous sommes un habitant sur trois à acheter en ligne. Beaucoup d’aquitains (1000) sont vendeurs sur le site Internet d’enchères en ligne Ebay, ce qui fait de nous la quatrième région française !

Ceci dit, au sein même de la région, il y a beaucoup d’inégalités, et notamment parce que tout le territoire n’est pas encore couvert par le haut débit. Ainsi, si 44% des girondins disposent du haut débit, ce n’est le cas que pour 33% des Lot et Garonnais. Ce qui explique que 65% des habitants de la Gironde soient équipés d’un ordinateur alors que ce n’est le cas que pour 56% des lot-et-garonnais.

Parlons des communes : elles sont 99% à être informatisées et 97% à être connectées à Internet. Et la Région Aquitaine est en tête des régions voisines sur le nombre de collectivités (communes, communautés de communes, pays) à disposer d’un site Internet : il y en a 31%, soit une sur trois !

Le taux de connexion des entreprises est aujourd’hui impressionnant : 93% en Gironde, 91% en Lot et Garonne.

Mais le principal problème reste celui de l’accès au haut débit. Une carte montre l’inégalité territoriale énorme devant ce phénomène. Si les agglomérations, comme la Communauté Urbaine de Bordeaux sont particulièrement bien desservis, il n’en est pas de même pour le milieu rural. Si la vallée de la Garonne est relativement bien équipée en couverture ADSL de 2megabits, la carte présentée dans le document diagnostic montre de grandes zones blanches au milieu de l’Entre deux Mers ou du Marmandais.

Le diagnostic aquitain 2007 de la société de l’information est téléchargeable en ligne, sur le site de l’agence « Aquitaine Europe Communication » : www.aecom.org, rubrique « diagnostic ». Attention, il intéressera surtout les aquitains disposant du haut débit, car il « pèse » quand même 9Mo…


Une cartographie de nos équipements

En parallèle de la publication du diagnostic, le Conseil Régional d’Aquitaine a mis en ligne un site présentant une cartographie dynamique de l’équipement des foyers aquitains. Ce site est accessible à cette adresse : http://cartes.aquitaine.fr. Ce SIG (système d’information géographique) est particulièrement bien réussi. A quoi cela sert-il ? Le site « infrastructures et services de télécommunication en Aquitaine » est un outil cartographique public qui permet aux Aquitains (citoyens, entreprises, institutions...) d'obtenir un repérage en continu de l'état des couvertures du territoire régional par les différents services de télécommunication : haut débit, téléphonie mobile, télévision numérique terrestre, indique la page d’accueil.

On peut ainsi voir, canton par canton, ou commune par commune, le niveau d’équipement en accès Internet, réseau de téléphonie mobile, ou PAPI (point d’accès public à l’Internet). Un conseil : regardez bien le mode d’emploi avant d’utiliser ce site.


L’actualité de l’Internet Régional

L’agence Aquitaine Europe Communication a mis en ligne plusieurs blogs à partir du site de l’association : www.aecom.org. Un blog est plus particulièrement consacré à l’actualité de l’Internet Régional, avec le compte rendu de manifestations, ou des articles de veille consacrés au futur du web. On peut également y télécharger tous les numéros de « l’Aquitaine Numérique », magazine consacré à toutes les technologies de l’information et de la communication de notre région.


lundi 12 novembre 2007

Du bois dont on fait les bons tonneaux

Les tonneliers nombreux dans notre région perpétuent un savoir faire artisanal et envoient leurs produits aux quatre coins du monde. Aussi Internet est-il indispensable pour communiquer avec les viticulteurs des quatre coins du monde. Et en plus, un site de tonnellerie, c’est forcément beau…


La Tonnellerie Saint Martin, à Buzet sur Baïse : une institution lot et garonnaise s’il en est. Le site de la maison (http://tonnelleri.st.martin.free.fr/) s’ouvre sur de magnifiques photos s’enchainant sur un fond noir. Elles montrent les gestes mesurés des tonneliers, les techniques ancestrales, la méticulosité du geste. C’est déjà une belle invitation à la visite. Le site est traduit en trois langues, rien de moins. L’italien vient en premier, et c’est une constante dans tous les sites de tonneliers que nous avons visités. A croire que les transalpins sont d’excellents clients du chêne français ! Le site est aussi traduit en espagnol et en anglais. Sous le vocable prometteur « l’excellence de la tradition », le site décline ensuite des rubriques. Celle concernant « la société » présente l’histoire de l’entreprise. C’est François Saint Martin, actuel dirigeant de la société qui raconte l’histoire de cette tonnellerie fondée en 1945 par son grand-père. Outre une autre rubrique consacrée aux étapes de la fabrication des barriques, le site propose un livre photos avec de très belles images. Un détail est intéressant à la rubrique « nous localiser » : le site donne les coordonnées GPS de la tonnellerie Saint Martin. Un plus pratique pour les visiteurs étrangers ou lointains qui n’ont plus qu’à programmer leur navigateur !


Des vignerons passionnés

La tonnellerie Saint Martin est située juste à coté de la cave coopérative de Buzet sur Baïse où se fabrique actuellement le millésime 2007. Les vignerons de Buzet ont eux aussi un site fort agréable à découvrir, à cette adresse : www.vignerons-buzet.fr. La page web s’ouvre sur une animation dans laquelle une coccinelle survole des ceps biens feuillus avant d’afficher le slogan des coopérateurs « moi, c’est toute ma vie ». Une affirmation qui renvoie immédiatement à une question aux internautes : « et vous ? ». Pour trouver des réponses, les visiteurs parcouront les différentes pages et rubriques du site. La partie « invitation au cœur de l’univers de Buzet » présente l’histoire, la typicité du vignoble. Les textes sont accompagnés d’un diaporama très animé, avec des vues qui sont toujours de qualité. On y voit par exemple le rugbyman Philippe Sella intronisé par l’Ordre de la confrérie des vins de Buzet.

L’autre partie du site est évidemment beaucoup plus commerciale avec la présentation des différents crus produits par la cave coopérative. Ce nouveau site Internet, nous assure la rubrique « actualités » continuera à évoluer, au fil du temps pour se doter finalement d'une boutique en ligne.


Au fil de l’eau

Le village de Buzet sur Baïse est aussi, en dehors de sa tonnellerie et de sa cave, un bijou au bord de l’eau. Le site Internet de l’office de tourisme du Pays d’Albret présente la commune en détail : www.albret-tourisme.com, et dans la colonne de gauche, en cliquant sur le menu « les 28 communes », vous accèderez directement à la fiche descriptive et à l’album photo du village.

La Baïse, affluent de la Garonne est une rivière qui a été remise en navigation voici une dizaine d’années. Aujourd'hui, le port de la ville est un point important pour la navigation fluviale. Une double écluse permet le passage du canal latéral de la Garonne à la Baïse. Une compagnie de navigation propose aujourd’hui des locations de bateaux sans permis à partir de Buzet sur Baïse ; le site Internet de cette société est visible à cette adresse : www.aquitaine-navigation.com. Il présente la base de Buzet, et les itinéraires possibles qui permettent plusieurs croisières sur le canal latéral, sur la Baïse et sur le Lot. Ce qui fait de ce village lot et garonnais un véritable carrefour fluvial.


mardi 6 novembre 2007

La Réole enfin virtuelle

La ville de La Réole ne disposait pas encore de son propre site Internet. C’est maintenant chose faite, avec le lancement à l’occasion de la foire de la Toussaint du site municipal. Visite guidée.


La Réole était sans doute la dernière ville de plus de 4000 habitants de notre région à ne pas encore avoir en ligne un site Internet autonome. Si cela a pris le temps, le résultat est à la hauteur des espérances. Le site www.lareole.fr a un design très actuel, agréable à l’œil. Le tiers supérieur des pages est occupé par un bandeau d’images où des photos illustrant la cité et les différents thèmes défilent. Ainsi, les pages web ne sont jamais statiques.

Les webmasters ont utilisé des couleurs chaudes (dominante bleu, avec un rappel orange et vert pour deux rubriques) et une police de caractère ronde. Si on ajoute enfin que les lignes privilégient les courbes, on se rendra à la conclusion que ce site est vraiment tout en douceur, et le résultat est agréable à l’œil.

Au niveau du contenu, maintenant. Le site de La Réole reprend un rubriquage assez classique pour les sites municipaux, qui s’adresse à l’internaute selon sa situation ou son envie : s’installer, entreprendre, ou visiter La Réole. Ces menus sont accessibles par la colonne droite de toutes les pages.

Parallèlement, une ligne menu horizontale de haut de page reprend des informations plus pratiques sur la vie municipale, la vie économique, la vie associative, ou encore les actualités. Ainsi le visiteur aura en visitant l’ensemble du site une approche vraiment complète de la ville des bords de Garonne.


Services plus

On a apprécié plus particulièrement dans le site la rubrique consacrée aux démarches administratives : urbanisme, citoyenneté, état civil, toutes les démarches sont explicitées de manière claire, avec le cas échéant des liens sur les administrations concernées. Ainsi, à la rubrique « permis de construire », l’administré pourra directement télécharger le formulaire de demande.

L’inscription à l’école, le restaurant périscolaire, ou les activités périscolaires sont également très bien renseignées dans cette même partie du site.

Autre rubrique très agréable : il s’agît de la visite virtuelle de la ville. Dans cette page ont été rassemblées des galeries de photos de grande qualité. On appréciera notamment le très exotique « La Réole sous la neige » avec des quais tous blancs. Les photos « La Réole vue du ciel » réalisées par P Duprat sont également superbes. A ne pas manquer.

Enfin, la rubrique « vie associative » est exhaustive sur les 98 associations (quand même) que compte la cité millénaire.


Des assos en ligne

D’ailleurs plusieurs associations réolaises ont déjà franchi le pas de la publication sur Internet et disposent de leur propre site ; C’est le cas par exemple de Vivacité (http://vivacite.info/) qui organise son festival tous les ans au mois de juillet. Utilisant un blog comme support l’association met en ligne toutes les archives du festival 2007, avec notamment une vidéo publiée sur Youtube qui est très bien réalisée. Les photos sont également consultables.

Autre association en ligne : l’écran réolais. L’association qui gère le cinéma Le Rex a à la fois un site : www.cinerex.free.fr, qui reprend la programmation hebdomadaire de la salle de cinéma. Mais un blog a également été ouvert par l’association, à cette adresse : http://cinerex.blogspot.com/. L’initiative est intéressante, mais malheureusement un peu au point mort. En effet, il n’y a plus d’articles nouveaux depuis le mois d’aout.

Enfin, nous avons repéré le site de l’aéromodélisme du réolais (www.aeromodelisme-reolais.org) qui n’est pas du tout un modèle réduit, mais un vrai site Internet très complet. La rubrique présentant les membres de l’association avec leurs photos est très réussie. Les vidéos permettent de se rendre compte des exploits techniques de l’association. Ce site est vraiment de très bonne qualité.


lundi 29 octobre 2007

La messe à portée de clic

Le téléphone de l’abbé, l’email de ma paroisse, et même l’horaire de la messe de dimanche ? Rien ne peut plus échapper au paroissien, si peu qu’il dispose d’une connexion Internet. Il pourra également découvrir des sites très dynamiques de communautés religieuses comme celui de l’abbaye du Rivet à Auros.


On connaissait le fameux site Allociné (www.allocine.fr) qui permet de savoir salle par salle et film par film, ce qui sera projeté ce soir dans le cinéma de votre commune. Il y a maintenant la même chose pour la messe ! Messes Infos (http://messesinfo.cef.fr) est un service accessible par Internet ou par téléphone (34 cts d’euros la minute). Le principe de ce site est simple : on saisit le nom ou le code postal de sa commune, on appuie sur « rechercher » et on a l’horaire de la prochaine messe avec le nom de l’église où l’office se déroule. Une recherche approfondie permet de sélectionner le jour du week end, et même les grandes fêtes ou célébrations à venir. En sélectionnant le département dans son intégralité, l’internaute verra s’afficher par exemple l’ensemble des offices célébrés pour la Toussaint.

Ce service est très pratique, mais a une seule différence avec Allociné, que nous évoquons plus haut et qui permet de choisir son film. Ici, on choisit la séance mais pas le sermon…


Les diocèses

Le diocèse de la Gironde possède un site Internet qui est quasiment un portail et qui est extrêmement développé. On y accède à cette adresse : http://catholique-bordeaux.cef.fr. Il faut savoir que depuis 1996, l'Église catholique en France a un site Internet http://www.cef.fr.
L'équipe qui le réalise a, au long des années, accompagné et aidé des sites de diocèses, de congrégations, de services et de mouvements, de paroisses et d'associations à naître.
Pour marquer leur appartenance à l'Église catholique en France et en révéler la diversité, ces sites ont une adresse Internet se terminant par .cef.fr.

Le diocèse de Gironde ne faillit pas à cette logique. Le site offre divers services, comme par exemple la possibilité de s’adresser directement à un prêtre. La rubrique « un prêtre vous répond » donne l’email de différents hommes d’église spécialisés dans des questions diverses.

Le site donne aussi de façon très complète les coordonnées des paroisses et des secteurs pastoraux de la Gironde. Certains, comme celui des Graves, ont leur propre site Internet : http://secteur-pastoral-des-graves-catho33.cef.fr/. Cet espace, géré par les membres du conseil, avec un objectif annoncé : développer la communication au sein de la communauté.

En Lot et Garonne, le site du diocèse est à cette adresse : http://catholique-agen.cef.fr. Le site est moins fourni que celui du diocèse voisin, mais il apporte les informations essentielles. Ainsi, chacun pourra se rendre dans la rubrique « découvrir l’église en Lot et Garonne », pour connaître par exemple le nom de tous les


Une abbaye très branchée

Les sites des diocèses n’omettent pas de donner les liens utiles pour renvoyer sur les sites des communautés religieuses implantées localement ; c’est le cas par exemple de l’abbaye du Rivet, à Auros (www.abbayesaintemariedurivet.com) dont le site au fond de couleur jaune soleil est très dynamique, surtout que la première page s’accompagne de chants religieux, et d’un billet de l’abbesse. Entre une visite virtuelle de l’abbaye et la présentation de la vie monastique, les sœurs annoncent le concert de musique sacrée de ce vendredi. On promeut aussi les produits de la communauté. Pour cela, les sœurs utilisent le marketing Internet : c’est en cliquant sur une bannière de haut de page que le lien est actif avec la boutique en ligne !

De plus, des « goodies » sont installés : on peut ainsi envoyer une e-card depuis le site de l’abbaye, en utilisant de très belles photos. Et le livre d’or est un excellent moment de web 2.0 participatif. Qui a dit que les sœurs du Rivet n’étaient pas branchées Internet ?


lundi 22 octobre 2007

Rive gauche

En ces jours d’automne les vignobles des graves se parent de couleurs dorées. Les communes de la rive gauche de la Garonne, à proximité de Langon, en profitent pour développer des sites Internet, comme Mazères, Préchac ou Bourideys.


La commune de Mazères vient de nous informer de l’ouverture de son site Internet, à l’adresse suivante : http://mazeres.fr. Sous un aspect de simplicité, ce site est finalement très complet. On y trouve aussi bien la présentation du village, que des informations administratives sur le conseil municipal. Une riche rubrique est consacrée à la vie associative de cette commune du Sud Gironde, présentant les « Amis de la Forêt », comme la « Gym du Brion ». Enfin, une rubrique « photo » comportant de superbes clichés de Bernard Mugica, photographe langonnais bien connu agrémente ce site.

Au niveau de la conception, cette page web tient autant du blog, avec une actualisation permanente que du site classique. L’internaute appréciera notamment la rubrique « actualité » qui permet de voir ce qui se passe à Mazères, que ce soit le prochain passage du convoi d’Airbus, ou un dossier d’actualité sur le frelon asiatique. En bref, promeneurs virtuels comme citoyens de Mazères seront intéressés par cette initiative sur le web.

A Préchac, on a créé un « blog Commune », à cette adresse : http://www.prechac.fr. Sur les bords du Ciron, on apprécie la diversité et la complexité des articles. Aussi, sur la colonne de droite de ce site, les rubriques sont nombreuses, qui nous entretiennent de toute la riche vie de la commune d’un point de vue associatif, économique ou commercial. Mais toutes les pages ne sont pas remplies avec autant de célérité, notamment dans la rubrique « actualité ». Ainsi, en cliquant sur le lien « octobre 2007 » censé nous présenter les articles écrits durant ce dernier mois, on tombe sur une page vide. Tout le monde serait-il parti à la palombière ?


Vignobles de Graves

Sur la rive gauche, nombreux sont les châteaux viticoles à se promouvoir sur le net, et c’est bien logique. J’ai repéré quelques sites intéressants, mettant en avant autant le patrimoine que le vin. Ainsi, le château de Budos : www.chateau-de-budos.fr. Ce monument moyenâgeux, construit au 14ème siècle par un neveu de Clément V a fière allure. Les propriétaires y exploitent 25 hectares de vigne depuis des générations. On a beau habiter dans un château fortifié, on n’en reste pas moins commerçant et le site présente tarifs et possibilités de commande de vin.

A Fargues, le château de Fargues (www.chateau-de-fargues.com) a les couleurs dorées du Sauternes. Une très belle réalisation graphique donne envie de découvrir plus avant ce superbe site. Avec des murailles édifiées en 1306, cette propriété berceau de la famille Lur Saluces depuis des siècles méritait un site web d’une aussi grande qualité. Au résultat le mariage est réussi entre des photos s’affichant sur chaque page et du texte très documenté et agréable à lire. Un internaute souhaitant avoir une présentation à peu près complète de ce qu’est le vin de Sauternes, avec en prime l’histoire d’une grande famille sera comblé par le parcours virtuel dans ce site. A noter l’excellente page consacrée à « l’accord mets et vins ». Entre un design moderne et classique à la fois, des pages intéressantes et une photographie qualitative, ce site Internet mérite une mention !


Bourideys, espace nature

Cette petite commune située aux confins de la Gironde, dans le parc naturel possède une site internet fabuleux à l’adresse : http://bourideys.de-france.org. La page d’accueil s’ouvre sur un écran vert (comme la nature de Bourideys) accompagné d’une présentation en flash très « pro » ! Certes, les informations contenues pour la majorité sur la même page ne sont pas nombreuses, mais qu’importe ! Nous avons été charmés par la première impression, et c’est bien ce qui compte…


lundi 15 octobre 2007

Un mal bleu qui fait du bien

Cette édition du Républicain parait un jeudi 18 octobre, et en ce jour de la Saint Luc, nombreux seront nos lecteurs à célébrer « lou grand truc » et à guetter les vols de palombes à la gueyte. Pour attendre l’oiseau bleu, nous avons déniché quelques sites Internet de première utilité pour tout bon paloumayre…


Nous avons déjà présenté dans ces colonnes le site quasi « officiel » de la chasse à la palombe : www.palombe.com. Il n’a pas été refait depuis plusieurs années, ce qui lui ferait pourtant du bien. Néanmoins c’est l’endroit où les chasseurs trouveront toutes les informations sur les conditions de chasse, le comptage des palombes ou les petites annonces. Seul point noir : les écrans publicitaires y sont un peu trop fréquents.

Dans les pages persos, réalisées par des chasseurs, on aime bien ce paloumayre landais qui est aussi amoureux de sa région que de son sport automnal. A l’adresse http://lapalombiere.free.fr, vous découvrirez des photos splendides de fougères landaises sur fond de brouillard automnal, ou de belles vues de la forêt. Une page est spécialement consacrée à la forêt, une autre aux champignons. La « cabane » du paloumayre est visitable. On trouve également sur le site un très beau poème, qui montre bien la sensibilité des chasseurs….


La cabane dans les bois

S’il est un site qui présente fort bien la palombière comme un élément du patrimoine architectural aquitain, c’est le site « cabanes d’Aquitaine ». Il est visitable à l’adresse http://cabanes.u-bordeaux3.fr. Ce site a été réalisé par des étudiants de l’université de Bordeaux et a pour objectif, dans le cadre de la Banque Numérique du Savoir d’Aquitaine de numériser toutes les cabanes que comptent notre région, qu’il s’agisse de cabanes de pêcheurs, de bergers, ou de chasseurs.

A la rubrique « cabane des bois », c’est donc une palombière du Mas d’agenais qui est présentée dans le détail. Une galerie photographique permet aux non initiés de visiter l’intérieur et l’extérieur de l’ouvrage. Plusieurs rubriques présentent la palombière : la législation, les différentes étapes nécessaires à sa construction, et son environnement.

L’autre partie est consacrée à l’activité humaine qu’est la chasse à la palombe ; Aussi, la rubrique « histoire » explique, que depuis le 18ème siècle, il s’agit d’un savoir faire régional.

Une présentation des différents types de palombières, à pante, ou en hauteur est complétée par deux vidéos. Deux chasseurs, Jean Marc Crideloze, du Mas d’Agenais, et Rémi de Montbron, de Captieux, témoignent ainsi sur votre écran sur un petit écran vidéo. Ils évoquent leur passion et le fonctionnement de leur chasse. Ne manquez pas ces bons moments d’Internet.

Un autre site a retenu notre attention : le village de Mauriac, près de Sauveterre de Guyenne a un de ses habitants féru d’Internet, qui a réalisé un petit site parlant de sa commune : http://vivre-a-mauriac.monsite.wanadoo.fr/. Il se trouve que l’auteur a une passion : la chasse. C’est donc tout naturellement qu’il a réalisé une page sur ce thème.

Autre initiative intéressante, du coté de Captieux. Le domaine de Londeix (www.londeix.com) qui tient chambre d’hôte et gite de caractère propose des « journées chasse ». La rubrique « chasse à la palombe » présente ce produit touristique original. Pour 90 euros la journée, le visiteur s’initiera à la chasse au filet, « de l’aube à la tombée de la nuit », casses croutes, petit déjeuner et déjeuner compris…


La vidéo à ne pas rater : ma journée à la palombière !

Un chroniqueur bien connu de cet hebdomadaire, qui a un humour décapant a raconté un jour sa journée à la palombière sur une radio. Un auditeur, dénommé « Naunau » n’a pas hésité à enregistrer ce grand morceau radiophonique et à le diffuser sur Internet. Allez sur le site de Dailymotion (www.dailymotion.com), tapez « palombière » dans le moteur de recherche, et choisissez la vidéo qui a déjà été visionnée près de 15000 fois. Vous reconnaitrez la voix d’un réolais animateur de radio, et vous vous paierez une grande tranche de rire…










lundi 8 octobre 2007

Le mystère de l’Entre deux Mers

Longtemps, les découvertes rares faites au fond d’un grenier sont restées inconnues du plus grand nombre. La magie d’Internet permet de les diffuser au plus grand nombre. Témoin, ce parchemin découvert dans une armoire de famille et qui conte les mystères de l’Entre deux Mers.


Le blog s’appelle tout simplement « Entre deux Mystères » et se trouve à l’adresse suivante : http://entre2mers.blogspot.com. L’auteur, habitant Grézillac, en Entre deux Mers, comme le dit son profil, chevauche son fidèle destrier (un VTT) avec pour « mission de contrôler l'exactitude de ce qui est écrit dans le manuscrit sur l'Entre-Deux-Mers ».

Mais quel est donc ce manuscrit ? L’explication se trouve dans la présentation du blog : « Ce blog est directement lié à l’exploration d’un manuscrit anonyme retrouvé dans une bibliothèque de famille et que je date de la fin du XIXe siècle. Sobrement intitulé « Notes sur l’Entre-Deux-Mers », ce manuscrit est en fait un recueil des phénomènes les plus étranges, des histoires les plus insolites et des anecdotes les plus pittoresques de l’Entre-Deux-Mers, une région verdoyante de la Gironde coincée entre Dordogne et Garonne. »

Ainsi, page après page, le blogueur enquêteur vététiste nous livre des extraits de son manuscrit, suivis du récit de la vérification sur le terrain. La quête a commencé il y a deux ans, à Beguey, sur le canton de Cadillac. Le manuscrit conte l’étrange histoire d’une statuette qui avait apeurée les habitants du village. On construisit une chapelle sur place. L’auteur du blog raconte son périple sur les lieux, avec histoire de sortilège à l’appui : ses photos numériques ont mystérieusement une allure bizarre...

Ainsi, chaque page du manuscrit d’origine inconnue racontant un évènement surnaturel survenu de Cantois à Omet est vérifiée par l’auteur du blog. Quelques photos accompagnent le récit, ainsi que des notes explicatives.

Un blog à ne pas rater.


Découverte de Targon

Cette promenade dans les collines de l’Entre deux mers nous donne envie de balades d’automne dans le canton de Targon. L’office de tourisme y a ouvert un site (www.targon-tourisme.net) qui présente l’ensemble des communes de la communauté de communes. Ces petits villages de Benauge, d’Arbis à Saint Genis du Bois, de Cessac à Escoussans recèlent tous un patrimoine rare. Une page du site est consacrée à chaque commune, avec quelques photos à l’appui.

Un site privé (www.publi-gironde.net) consacre aussi de nombreuses pages à ce secteur de l’Entre deux Mers. Outre une cartographie, le portail recense de nombreux liens vers des sites Internet existants, présente les châteaux viticoles, les services et les richesses touristiques locales. Il y a pour dire vrai tellement d’informations diverses dans ces pages web que l’on a parfois du mal à y trouver son chemin…

Pour conclure cette visite des atouts historiques et patrimoniaux de ce secteur, je vous recommande de faire un tour sur le site des Editions de l’Entre deux Mers. Cette association, très liée aux sociétés historiques locales a développé depuis des années un catalogue d’éditions de qualité que pourraient lui envier de nombreux concurrents souvent situés dans des places beaucoup plus urbaines. Sur le site (www.editions-entre2mers.com) vous trouverez très facilement l’ensemble des collections publiées sur notre région.


Le forum des bons plans.

Sudgironde.com, le portail territorial bien connu vient d’ouvrir un forum des bons plans pour « bien boire, bien manger, bien vivre en Sud Gironde ». (www.sud-gironde.fr/sabitout/) Ce « sabitout » virtuel invite chaque internaute local à publier qui une adresse de maraicher, qui un contact pour de la viande de qualité, qui un tuyau pour manger bio… Un bon moyen de faire fonctionner le réseau…