mardi 26 janvier 2010

Communautés locales

Ils habitent respectivement Grateloup en Lot-et-Garonne, et Villandraut, en Sud Gironde, et ils sont persuadés que Internet peut jouer un rôle de média local, en rapprochant les gens. Ils ont donc créé des communautés sur le web.


 De l’énergie à revendre

 Les meilleures idées naissent souvent du quotidien. Ainsi, Didier Sorel, informaticien, avait plusieurs amis qui désiraient se regrouper pour acquérir au meilleur prix des panneaux solaires. Mais où trouver les artisans ou fabricants qui vont faire les devis ? Comment rapprocher ces clients potentiels de professionnels ? C’est de là qu’est parti le projet « proxinergie » (www.proxinergie.fr), lancé avec un compère franco-américain, Samuel Cranford. Le concept est simple : il y a deux communautés ; d’un coté, les particuliers, qui s’inscrivent gratuitement sur le site. De l’autre, les professionnels locaux, qui peuvent être des artisans, commerçants, services, etc. Eux paieront une participation pour leur présence sur le site. Il suffit alors au particulier qui cherche un professionnel local pour des travaux à réaliser, un banquet à organiser, de la formation, ou toute autre prestation de passer un « appel d’offres » et les propositions qui seront adressées.

Autre outil intéressant : l’appel à projets. Celui-ci permet de contacter d’autres membres de la communauté intéressés par un projet commun : organiser une randonnée, ou faire un achat groupé par exemple. Ces projets seront consultables par les autres membres de la communauté.

Le site, dynamique, fonctionne remarquablement bien, est assez intuitif, et organisé.

Il ne manque finalement aujourd’hui, que des utilisateurs ! Les premiers professionnels se sont inscrits, et, pour renforcer la communauté « professionnels », des offres alléchantes vont ainsi être faites aux premiers inscrits. Très rapidement, des « bêtatesteurs » vont également rejoindre le site. Quant aux particuliers de notre région, ils auraient tort de ne pas profiter de cet outil qui bien que virtuel, va mettre du lien social dans notre territoire.

Donc n’hésitez pas, allez faire un tour sur www.proxinergie.fr.

 

La communauté des pizzanautes

 Voici une idée dont on imagine qu’elle est assez unique dans le monde de la pizza, de la vidéo, et du web comme on l’imagine à la lecture de ce message : Habitant en Sud Gironde à Villandraut, je viens vers vous suite à la mise en ligne de mon site www.PizzaToy.com .
Ce dernier s'adresse aux pizzaiolos et aux consommateurs de pizzas. Le but du concept est de former des communautés de pizzanautes. Le pizzaïolo crée sa Page Pizzeria, affiche facilement sa carte des pizzas grâce à une interface spéciale, puis ses membres/clients viennent s'inscrire pour profiter des fonctions de PizzaToy !

Et la fonction principale est le fait de bénéficier, grâce à l’achat de pizzas, de tickets de téléchargement de films sur Internet. Tout pour faire comme dans la chanson de Bénabar : « on s'en fout on y va pas, on reste à la maison et on mange une pizza »…

Pour mettre ce système en place, le site propose aux pizzaiolos de s’inscrire et d’adhérer au système. A ce jour, on découvre la page de la pizzéria de Villandraut et d’une de Langon. L’inscription est gratuite pour les professionnels.

Comment va marcher le système ensuite ?

Tout simplement vous prenez votre téléphone pour commander une pizza à votre pizzaiolo préféré. Celui-ci a été invité par Pizzatoy à remettre à leurs clients un ticket Pix’it avec leur pizza, au moment de la livraison. Et ce ticket vous permettra de télécharger la super vidéo sur Internet. Il ne reste plus qu’à regarder « les gendarmes de Saint Tropez » en dégustant une bonne « quatre saisons »…

A noter que les initiateurs de www.pizzatoy.com préparent actuellement une application Iphone, qui sera la version mobile de leur site.

Et que Sébastien Vimes, le « créateur du site,  doux rêveur et perfectionniste dans l’âme » s’est inscrit à la « start’up academy », qui comme son nom l’indique pousse les jeunes talents de l’Internet aux idées originales... On lui souhaite bonne chance !


 


mardi 19 janvier 2010

Toute la musique est sur Lazylive.com

Internet sert à tout, même à écouter de la musique ! les sites plateformes de téléchargement ou d’écoute se multiplient, jusqu’à Verdelais, en Gironde, où la société lazylive.com promeut les œuvres des artistes indépendants.


 Explication de texte.
 Peer To Peer, torrent, streaming... tout ça ne vous évoque rien mais vous avez tout de même envie de savoir comment écouter de la musique sur internet. Il existe actuellement plusieurs façons de télécharger de la musique sur le net : légales, payantes, gratuites ou illégales. Il est bon de le rappeler, l’utilisation du peer-to-peer (eMule, Limewire, Bittorrent...) qui permet de télécharger des musiques contenus sur un autre ordinateur est totalement illégale. Les pirates du droit d’auteur sont prévenus.

Par contre une solution très simple existe : écouter de la musique en « streaming ». Streaming vient du mot anglais "stream" qui signifie "flux". Cette technologie permet de regarder des vidéos et/ou d'écouter du son sur votre ordinateur en temps réel. Il n'est donc pas nécessaire d'attendre leur téléchargement complet pour les visionner ou les écouter. Lle site le plus connu s’appelle Deezer (www.deezer.com). La majorité des artistes connus, et des derniers albums sortis y figurent. Après une inscription simple, il sera possible d’écouter des albums, de se fabriquer une playlist avec ses morceaux préférés, et de partager ses musiques préférées par exemple sur son profil Facebook. Pour mettre à disposition des internautes ces milliers de morceaux, Deezer a signé des contrats souvent onéreux avec les maisons de disque. Conséquence : la viabilité économique de ces sites de streaming n’est toujours pas assurée. Autres sites de streaming intéressants : Jiwa (www.jiwa.com), ou Musicme (www.musicme.com).

Autre solution pour écouter de la musique sur son ordinateur : le téléchargement en ligne légal. Dans le domaine, toutes les « majors » du web ont leur proposition. Vous pouvez donc vous rendre par exemple sur le site de Virgin (www.virginmega.fr) qui propose des titres à 99 centimes d’euros comme des albums à partir de 6,99 euros. Les morceaux sont chargés sur votre ordinateur, mais ils sont souvent assortis de DRM. DRM, kesaco ? Cela veut dire Digital Rights Management ; ce système empêche l’internaute de lire le même morceau sur plusieurs supports. La musique restera donc sur votre ordinateur et sera inutilisable sur votre lecteur MP3. Un peu limite donc.


La Start-up de Verdelais

Les principaux sites de téléchargement ne promeuvent que les « grands artites ». A Verdelais, en Gironde, dans les bureaux de la société lazylive.com (www.lazylive.com), on s’attache à promouvoir essentiellement les groupes de scène. La ligne éditoriale de la plateforme est ici différente «Lazy Live n’est pas abordée comme un supermarché de la musique, mais comme des oeuvres d’artistes et de groupes de scène ».

Les artistes qui souhaitent promouvoir leur production sur la plateforme peuvent eux-mêmes déposer leur musique, et ils recevront 70% du prix de vente. Tout le système dhébergement et de paiement en ligne étant assuré donc par Lazlive.com.

Parallèllement, la plateforme manage un certain nombre d’artistes qui sont mis en avant dans des pages spécifiques du dsite.

Pour l’internaute, l’aventure Lazylive est simple. Il suffit de se créer un compte, d’acheter un forfait de 10 à 100 titres, et de se promener dans l’univers de ces artistes de scène. L’avantage ici, c’est la découverte. Vous ne connaîtrez pas la majorité des artistes présents sur la plateforme, mais vous êtes surs de tomber sur des « perles ».

Autre chose : ici pas de DRM : les morceaux téléchargés pourront être utilisés sur tous les supports « être responsable, c’est l’affaire de tous ».

Un message plutôt positif envoyé en direct de Verdelais, où se développe Lazylive.com…