lundi 27 juillet 2009

Notre pin au quotidien

 Après le passage de la tempête Klaus dans la forêt landaise, alors que des milliers de pins sont stockés, on note une prise de conscience des consommateurs et des professionnels du bois pour consommer « local », et utiliser au mieux ce pin maritime. Exemples.

Le pin maritime sert à tout

« 300 000 ha de forêt de pin maritime ont été touchés dans les Landes de Gascogne. D'une violence supérieure à celle de 1999, la tempête Klaus a gravement touché les forêts dans le Sud-Ouest. Le bilan des dégâts est lourd puisque, sur le million d'hectares de pins maritimes du massif aquitain, 300.000 ha ont subi plus de 20 % de dégâts. »
Cette description quasi apocalyptique est sur la première page du site de l’entreprise monséguraise ASM Bois : www.asmbois.fr, ce qui prouve qu’un certain nombre de professionnels de la filière s’engagent dans ce qui peut s’appeler un « certain esprit de citoyenneté » pour consommer autant que se peut ce que notre forêt nous apporte. Le site Internet développé par François Trabut Cussac, le fondateur de cette entreprise basée à Sainte Gemme met donc en avant l’origine locale du produit : le pin maritime. Et, à parcourir les pages de ce site, on s’aperçoit que si le Pin Maritime est une essence peu connue du public, il est pourtant scientifiquement prouvé qu'il est un bois résineux dont les propriétés mécaniques s'apparentent aux bois nobles.
Ainsi, peut-on découvrir en parcourant les écrans un certain nombre de réalisations depuis les bardages pour les abris, les lames de terrasse (avec une très jolie photo de piscine). La lecture de ce site vous donne pas mal d’informations sur cette essence.
Mais la société ASM Bois n’est pas la seule évidemment à valoriser le pin maritime ou le pin des Landes. A Bernos Beaulac, par exemple, sur le canton de Bazas, la scierie Blanchard est un peu une institution en matière de transformation du bois. Le site Internet accessible à cette adresse (www.blanchard-bois.com) annonce fièrement la couleur « Blanchard Bois, de la forêt à votre intérieur. Il est vrai que vu sa situation géographique, en lisière du plus grand massif forestier d’Europe, la matière première n’est jamais bien loin. L’entreprise a apporté un soin tout particulier à la réalisation de ce site qui est très esthétique. La qualité des photos, par exemple, participe énormément à la séduction de l’internaute qui pour le coup passera plus de temps sur une même page, et ne partira pas du site. A chaque rubrique du site est associé un bandeau de haut de page adapté qui va présenter le produit dans son environnement.
Un deuxième menu, plus fin permet de mieux connaître l’entreprise locale, avec notamment un onglet : « gestion durable et production » ou encore une rubrique « Blanchard dans le monde » qui nous apprend que 30% de la production est exportée…
Dans une autre dimension, la société Gascogne Wood Products, qui possède une usine à Marmande, a son site Internet à cette adresse : www.gascognewp.com.
Sur la première page de ce groupe important, le slogan « la forêt me tient à cœur ». L’internaute pourra télécharger un document passionnant sur ce thème : la gestion de la forêt des Landes, et l’impact qu’a eu la tempête Klaus dessus. Une information complémentaire pour convaincre le consommateur si c’en est encore besoin qu’il vaut mieux privilégier les essences locales.

Moulures et fermetures
Les plus traditionnelles entreprises n’omettent pas d’être présentes sur le web et c’est très rassurant sur leur dynamisme. Dans le domaine du bois, nous avons retenu deux : l’entreprise Minin, moulurier marmandais bien connu. Sur son site www.minin.fr on trouve le fameux slogan : pas de doute, « Minin, il travaille bien » ainsi qu’une présentation très complète des activités de l’entreprise qui a une étonnante progression : de 18 à 48 salariés en 23 ans !
Minin est à la moulure ce que Carretier Robin est à la fermeture… L’entreprise de Miramont de Guyenne est aussi présente sur le web avec son nouveau nom C2R, né d’une fusion avec une société tarn-et-garonnaise : www.c2r-sa.com.






lundi 20 juillet 2009

Le cinéma des vacances

 Cet été vous serez nombreux à filmer des moments de vacances. Et vous ne les garderez pas forcément pour vous, en publiant la vidéo sur des plateformes communautaires en ligne comme Youtube ou Dailymotion

 Tout sur tout
Le web semble sans limite. Chaque expérience de surf à quelques semaine d’intervalle sur un même thème est surprenante par la densité des nouvelles informations ou contributions publiées. Prenez Youtube, qui est une des principales plateformes de publication de vidéos en ligne. On n’a jamais vu autant de cinéaste amateurs dans notre région ! Tapez dans le moteur de recherche de youtube (www.youtube.com) Entre-deux-Mers, Marmande, Tonneins ou Garonne. Les résultats sont étonnants : la fête de la musique, le gala de danse, le tournoi de basket, le gala de gymnastique du printemps ont leur lot d’images publiées par des amateurs qui ont ainsi rendu compte de ce qui se passe sur le terrain. Certaines vidéos sont étonnantes, comme celle publiée par le site www.southrider.com sur la page de recherche de Tonneins de Youtube ; Cette bande de joyeux adeptes de motocross embarque une caméra sur le guidon de la moto et réalise ainsi des vues impressionnantes de course de bolides à deux roues.
Certains sont de véritables journalistes. Cherchez le pseudo de « Marybopinda » sur Youtube. Cette caméraman amateur a enchaîné de nombreux reportages sur le canton de Pellegure en Gironde. Cela va de la cérémonie de mariage à la mairie d’un petit village du canton à la maïade en passant par un vidéo de montgolfière qui rase les vignes… Alors pourquoi « Marybopinda » fait autant de vidéos, de si bonne qualité, avec le générique de début et de fin ? Pour illustrer son propre site Internet que nous avions déjà présenté ici. Sous le titre « bourgs et villages, ça bouge » (http://laviedesvillages.unblog.fr), les auteurs multiplient les reportages sur ce coin de Gironde et illustrent souvent les comptes-rendus d’évènement avec leurs films.
Si Youtube est le service le plus connu, il faut aller surfer sur la chaîne française Dailymotion (www.dailymotion.fr) : on y retrouve par exemple toutes les vidéos de Tele47, www.tele47.fr, la « télé du coin ». La chaine locale publie en effet sur la plateforme Dailymotion tous les films qui sont ensuite repris sur son site. Que ce soit l’inauguration de la rocade de Marmande, ou le grass track, toutes les images sont en ligne.

Pour illustrer mes prochaines vacances
Finalement peut-on se demander, à quoi peuvent servir ces vidéos postées sur Internet, sinon à satisfaire l’égo de leurs auteurs ?
Il y a de nombreuses utilisations, qui permettent aux concepteurs de sites Internet d’économiser de lourds frais de tournages de films. En effet, la majorité des vidéos qui sont postées sur ces plateformes de partage sont « partageables ». C'est-à-dire que l’auteur a accepté que d’autres que lui puissent utiliser le film, pour la republier sur son blog, sa page facebook, ou son site Internet. Pour cela, un « code html » est disponible sur la page de la vidéo. Un simple « copié-collé » permet l’importation du film sur son blog.
C’est ainsi que de belles vidéos touristiques postées par des amateurs peuvent être visibles sur d’autres sites. Pour exemple, je vous invite à découvrir le site de « La Camiranaise » (www.lacamiranaise.com), chambre d’hôte à Camiran, près de La Réole. Cet établissement vient de refaire son site Internet qui est aujourd’hui de toute beauté. En voyant les images de la piscine, ou les pierres blondes dans le soleil, l’internaute aura c’est sur, envie de se programmer un séjour de vacances sur les bords du Dropt.
Les propriétaires ont imaginé une rubrique intitulée « loisirs » et qui suggère aux visiteurs quelques activités durant leur séjour. La page est ornée d’une agréable vidéo de 5 minutes qui présente la région de l’Entre-deux-Mers. En regardant qui est l’auteur de ce film, on se retrouve sur une page Youtube réalisée par un voyageur britannique. Il a posté sa vidéo, qui est visionnée sur un autre site, par une simple autorisation de partage. C’est la magie d’Internet !