mardi 27 mai 2008

Le château de Duras se refait une beauté

Avec l’arrivée de la saison touristique les sites touristiques font peau neuve pour accueillir les visiteurs. Musées, châteaux présentent des sites Internet relookés, comme le château de Duras, qui arbore une belle couleur rose printemps !


C’est le printemps à Duras : le château des Ducs vient de recevoir un sérieux lifting. Rassurez-vous, la municipalité n’a pas repeint les pièces du vénérable monument des ducs de Durfort. Le bâtiment, lui est toujours majestueux et magnifique, dominant la vallée du Dropt. Mais tous les outils de visite viennent d’être remis à jour, dans un projet cohérent alliant la communication et le multimédia. C’est Virginie Pelegry, chef de projet au château de Duras, dans le cadre des « sites majeurs d’Aquitaine » qui a conduit cette réalisation complète, qui vient d’être inaugurée.

Dans un premier temps, des scientifiques se sont réunis autour du monument pour travailler sur son histoire. Ensuite, une charte graphique a été travaillée. C’est là que l’agence retenue s’est inspirée des couleurs de la « nuit blanche de Duras », organisée par les vignerons locaux. C’est donc un rose fushia comme couleur de fond, et le slogan « Rendez-vous avec le Duc » qui accueille le visiteur sur le site Internet dont nous allons parler, mais également sur les panneaux de signalétique du château : enfin, de la cohérence graphique dans un lieu public !

Deuxième innovation, et non des moindres : la réalisation d’un audioguide, racontant une histoire autour du château : celle d’Emmanuel Félicité, duc de Durfort au 18ème siècle qui promène le visiteur tout au long des étages, tours et superbes charpentes du monument. Casque sur les oreilles, avec des panneaux au mur rappelant le numéro de la séquence, un document de visite (toujours rose fushia) dans la main, le découvreur est ainsi comblé.


Rendez-vous avec le Duc

Ce nouveau site Internet est donc accessible à cette adresse : www.chateau-de-duras.com. Dès la page d’accueil, on est dans le bain. Sur fond rose, dans un cadre élégant, le château semble plus majestueux que jamais, équipé d’un tapis rouge et orné de pieds de vigne...

Le site est extrêmement complet pour un lieu de visite : l’histoire, tout d’abord. A la rubrique consacrée au « château de Duras », on a une vision globale des siècles passés, mais on peut immédiatement télécharger au format PDF le livret de visite dédié.

Deuxième sous-menu de la rubrique : « visitez le château ». Là, plusieurs outils multimédias sont disponibles pour mieux apprécier le lieu, s’en faire une idée préalable. Un « panoramique » photographique montrant la vue depuis le donjon surplombant la ville et la vallée du Dropt est disponible. Une seconde vue grand format montre la grande salle des maréchaux. Le deuxième outil est la visite virtuelle. Pour l’occasion, une vidéo reconstituant virtuellement les différents niveaux du château, avec une visite en images est disponible. Elle permet de situer les différents atouts du monument. Cette même visite virtuelle est présentée sur grand écran à l’intérieur même du château.

L’autre originalité du château réside, comme indiqué plus haut dans la présence d’audioguides. Par souci de cohérence, ces audioguides sont relayés sur le site Internet. A la rubrique « visitez le château », l’audioguide est présenté, et le téléchargement gratuit des bandes sons est offert à l’internaute. Les écoliers seront ainsi ravis de pouvoir préparer leur exposé sur le château grâce à une voix « off ». Quant aux adultes, cette pré-visite visuelle, virtuelle et sonore les mettra dans le bain.

Enfin, dernière trouvaille multimédia du site : les cartes postales virtuelles, permettant d’envoyer depuis le site une vue du monument à un correspondant.

Le reste du site est à l’envie, agréable, bien documenté et pratique. L’ensemble est totalement cohérent, attractif et valorise très joliment un bâtiment historique public, qui avait en son temps était sauvé de la ruine par la commune, déjà…



Illustrations


http://www.chateau-de-duras.com


lundi 19 mai 2008

Web gascon

30 ans qu’ils font danser la gigue au marmandais tout entier : les Arts et Traditions Populaires de Marmande. Musiciens, conteurs, danseurs, ils contribuent à faire connaître la culture occitane dans les salles des fêtes mais aussi sur Internet, avec leur site.


C’est en juillet 1997 que nait l’association « Arts et traditions populaires de Marmand ». Objet de ce regroupement : Il s’agit de faire redécouvrir à la population marmandaise son patrimoine culturel. De fait, depuis trente ans les musiciens ont animés plus de 300 bals, appris à danser les danses traditionnelles un peu partout, en bref promu la culture gasconne. Un site Internet a même été créé, à cette adresse : www.atp-marmande.net. Ce site est collaboratif, et différents membres du réseau ATP y produisent dessus, même si la patte de la famille Gaston, fondateurs et chevilles ouvrières de l’association se fait sentir. Il n’empêche, ce qui est formidable dans ce site, c’est qu’on sent l’histoire de cette association, et le fruit du travail effectué pendant trente ans. Le site est divisé en plusieurs rubriques concernant l’association, les activités, le patrimoine, ou encore la communauté. Au fil des rubriques peuvent se découvrir des perles. Ainsi, parcourez les pages consacrées au « patrimoine », qu’il soit chanté, parlé ou dansé. Une série d’articles présente les travaux de l’association, avec notamment de précieux moments de collectage. Ainsi, les contines occitanes ou les proverbes, connus des anciens sont à jamais sauvés, car ils sont publiés sur Internet, et ainsi à la disposition de tous.

Dans la rubrique consacrée aux activités, les internautes auront toute information nécessaire pour suivre les ateliers de danse, ou de langue à Marmande.

D’un point de vue technique, le site des ATP est très performant. Construit de façon collaborative, il indique, pour chaque article, qui en est l’auteur, et la date de publication. Il comporte un espace dédié aux forums, aux galeries photos, et dispose d’un agenda affiché en première page et reprenant les activités de l’association.


Les gasconadas du web

D’autres sites Internet sont consacrés à la culture régionale et à la langue occitane. C’est notamment le cas de «Gasconha.com » : www.gasconha.com. Sous un abord un peu bric à brac, ce site créé par des passionnés de toponymie est une véritable bible en ce qui concerne les noms de lieux, et leur signification en occitan. L’utilisation est simple : un moteur de recherche, dans la colonne de gauche du site, vous permet de saisir votre demande. Si vous tapez par exemple « Langon », vous afficherez sur la partie centrale de votre écran, plusieurs réponses, et notamment toute une série d’échanges d’internautes sur l’origine du nom de Langon, accompagnée de pas mal de proverbes dont certains en occitan. La partie consacrée à Tonneins est également très fournie avec de nombreuses propositions toponymiques pour les communes aux alentours, qui ont souvent des noms poétiques (comme Grateloup, où parait-il, un loup se gratta…). En tout, il y a 178 pages consacrées aux « images et noms de lieu de Tonneins et alentours. » ! Il y a 17 résultats sur les « petits mots » du tonneinquais, reprenant des locutions gasconnes. On y trouve même un forum « Tonneins 2015 ! ». Je vous dis : c’est une bible ! Si vous voulez retrouver l’ensemble des informations gasconnes sur la ville des bords de Garonne, tout est regroupé dans ce qui est aujourd’hui un véritable site avec un nom de domaine dédié : www.tonens.gasconha.com.

Le site Gasconha.com est un peu comme un vide-grenier du dimanche matin : il y a beaucoup à voir, et quelques merveilles à dénicher. Mais pour cela il faut prendre le temps de se perdre dans les différentes pages du site qui, je vous assure sont extrêmement nombreuses et organisées de façon printanière. Et en plus, si vous voulez provoquer un débat sur la signification de votre lieu-dit, ou de votre rue, vous pouvez vous aussi proposer un nom de lieu sur le site…


Illustrations


http://www.atp-marmande.net/


lundi 12 mai 2008

La radio entre les oreilles

La majorité des radios locales et régionales que nous écoutons dans notre région sont présentes sur Internet, avec plus ou moins d’intensité. Comme pour la presse écrite, Internet est un complément indispensable à ces médias de proximité.


La radio locale indépendante la plus présente dans notre région est sans aucun doute ARL. Cette radio, née dans les années 1980 à Langon s’est largement étendue, au point de posséder aujourd’hui une fréquence à Marmande une à Agen et Nérac, et une à Libourne. On voit donc l’intérêt pour ses promoteurs de regrouper l’ensemble de ces relais sur le même site Internet, qui en l’occurrence est trouvable à cette adresse : www.arlfm.com. Sous le slogan « la radio de votre région », l’internaute trouve un site coloré à dominante rouge, qui propose dans le bandeau du haut d’écran l’écoute en direct de la station. C’est donc facile : en cliquant sur le pictogramme triangulaire symbolisant la fonction « lecture », une petite fenêtre s’ouvre, faisant office de tuner radio. On peut donc, depuis n’importe quel endroit du monde écouter la radio de la vallée de la Garonne. Il suffit d’être connecté à Internet. Le citoyen langonnais exilé au fond de l’Asie ou des Etats-Unis pourra donc rester en contact de façon permanente avec sa région d’origine. Cette fonctionnalité est aujourd’hui de plus en plus répandue, et d’ailleurs, ARL appartient au réseau « comfm » (www.comfm.com) qui recense sur son site beaucoup de radios et télévisions du monde disponibles sur le web.

Le site d’ARL propose plusieurs rubriques, notamment une qui est consacrée à l’information et qui permet de réécouter les journaux radiodiffusés des jours précédents, avec une rétroactivité qui va jusqu’au début de l’année 2008 ! Les rubriques sports et évènements retracent des moments importants pour la région. Un menu permet de connaître en détail les programmes de la station, ainsi que la playlist hebdomadaire. Quant à la rubrique intitulée « la station » elle vous invite à découvrir en images les locaux de la radio et les animateurs qui animent les émissions.


De Sauveterre de Guyenne à Laparade

Quatre radios lot-et-garonnaises se sont regroupées au sein d’un réseau : www.radiolotetgaronne.fr. www.radiolotetgaronne.fr regroupe les 4 radios associatives du Lot-et-Garonne : Radio Bulle, Cfm, Radio Espoir et Radio 4.

Sous cette marque, elles réunissent leurs moyens de production et de diffusion afin de proposer à leurs auditeurs et à leurs partenaires, une large et entière couverture du département. Le site qui présente cette association est relativement modeste, et ne donne finalement que le nom des quatre associés. Individuellement, elles ne possèdent pas toutes des sites Internet, comme CFM, radio de Casteljaloux, qui, pour le moment, a juste acheté le nom de domaine : www.cfm92.com. Lorsque vous allez sur cette page, un message vous indique que le site est en construction. Par contre, un lien vous permet d’écouter la radio.

A l’inverse, la radio chrétienne « Radio Espoir » est très présente sur le net. Devenue depuis le mois de janvier « Espoir FM », elle est accessible à cette adresse sur le web : www.radio-espoir.com/accueil.htm. On y découvre de nombreuses informations, mais surtout, on attend le nouveau site reprenant le nouveau nom de la station et que l’on trouvera à cette adresse : www.espoirfm.com. Là aussi, l’internaute pourra écouter en direct la radio.

En Gironde, la « petite » station, toujours associative basée à Sauveterre de Guyenne, c’est Radio Entre-deux-Mers (www.re2m.com). Malheureusement, le site est en construction, et les internautes seront donc contraints, pour entendre la musique de la petite radio, de se brancher en direct sur 98,4 Mhz, pour le département de la Gironde.
Et puis, rappelons-nous pour être complet que la radio de service public, à travers Radio France existe en Gironde : il s’agit de France Bleu Gironde (
www.radiofrance.fr/, et tapez Gironde dans la barre de recherche). Outre l’écoute en direct, l’internaute trouvera sur ce site d’excellente qualité la reprise de la majorité des émissions, rubriques et chroniques diffusées quotidiennement.


Illustrations


http://www.arlfm.com/station-archives.php


dimanche 4 mai 2008

Photos à la carte

L’utilisation de la cartographie sur Internet est un bon moyen pour découvrir une région. Surtout que maintenant, chacun peut créer sa carte et la mettre à disposition des internautes, et même rajouter des photos dessus…


Connaissez-vous Google Maps ? Surement : l’outil de cartographie de Google existe dorénavant dans de très nombreux sites Internet. Tout d’abord parce que c’est gratuit, ensuite, parce que la firme américaine a fini par photographier depuis les airs toute la surface de la planète. Ainsi, vous pouvez survoler votre maison avec une précision qui peut aller jusqu’à 50 cm. Dans notre région, la vallée de la Garonne, notamment est très agréable à survoler.

Si vous vous rendez sur le site de Google Maps(http://maps.google.fr), une barre de recherche vous permet de vous situer. Si vous tapez par exemple « Saint-Macaire», vous pourrez afficher la carte en mode « plan » ou mode « vue satellite ». Dans ce deuxième cas, la qualité de l’image vous surprendra : vous obtiendrez une très belle photographie aérienne de la ville médiévale girondine.

Autre intérêt de Google Maps : les apports des internautes. Vous pouvez créer votre propre carte (rubrique « mes cartes »). Dans celle-ci, grâce à une interface très simple vous pourrez situer la maison de votre belle-mère, votre restaurant préféré, votre entreprise, le stade où vous jouez au foot-ball, etc. Chaque point sera agrémenté d’une icône que vous choisirez dans une banque. Vous pouvez ajouter une photographie, des informations, un lien vers un site Internet, etc. Cette carte aura deux utilités : tout d’abord vous pourrez l’utiliser dans votre propre blog ou site Internet. Mais vous pourrez aussi la rendre publique. Et les autres internautes utilisant Google Maps pourront la découvrir.

C’est en utilisant la barre de recherche « commerce » que cela est possible. Si vous tapez par exemple « restaurant, Marmande », vous pourrez voir s’afficher en dessous du résultat la mention « voir le contenu créé par les utilisateurs ». Nous avons ainsi découvert que la base ULM de Fourques a référencé de nombreux établissements locaux, ainsi que des attractions touristiques locales, comme Gens de Garonne, par exemple. Ainsi, cette carte agrémentée de pictogrammes adaptés est accessible à tous.

On trouvera, de la même façon, les cafés et assiettes de pays du secteur, ou des cartes renseignées par des établissements qui ainsi, font leur propre promotion et sont mieux référencés sur le moteur de recherche Google


Des photos sur la planète

Autre utilisation de la cartographie : la photo géolocalisée. Aujourd’hui, de nombreux appareils photos numériques, ou des téléphones GPS indiquent les coordonnées GPX (c'est-à-dire la latitude et la longitude) de la photo réalisée. On peut ainsi affecter la photo prise à un lieu sur une carte. Quand l’opération n’est pas automatique, on peut la réaliser manuellement ; c’est ce que propose le site Panoramio (www.panoramio.com) qui propose à tous les internautes de géolocaliser sur la carte de la terre leurs photos. Lorsque l’on visite notre région par le biais de Panoramio, c’est ainsi un véritable voyage photographique qui commence ; en haut, un moteur de recherche : tapez le nom de votre commune ; Sur la gauche de votre écran appariassent les vignettes des photos qui ont été postées par les internautes. Et sur la partie de droite, c’est la carte qui affiche la même vignette au lieu exact où la photo a été prise ! En cliquant dessus, la vue s’affiche en grand et indique le nom du photographe. Dans notre région, beaucoup de communes sont ainsi déjà illustrées. A Duras, on compte pas moins de 10 photos du village et du château. Tonneins en affiche 11, dont de très jolies vues de Garonne. Mais on trouve aussi des photos de Sainte Gemme, Dieulivol, ou Bourgougnague !

Si par hasard, vous considérez que la photo est mal positionnée sur la carte, une fonction vous permet de la recentrer à sont emplacement exact. Une manière d’améliorer cette base photographique mondiale ! Vous pouvez rejoindre Panoramio en devenant vous même utilisateur et en géolocalisant vos propres photos.