mardi 29 septembre 2009

La Grippe A

On nous promet une épidémie, voire une pandémie. Si les entreprises sont touchées, les employés resteront à la maison. Il va falloir à ce moment là inventer d’autres moyens de collaborer. Voici une sélection d’outils de télétravail gratuits, que chacun, s’il est équipé chez lui d’une connexion Internet, pourra utiliser.

Le courrier, l’agenda, mais pas le café
Que fait-on le matin en arrivant au boulot ? On ouvre le courrier, on partage les informations de l’agenda, et on boit le café. Avec la grippe « A », pas de café avec les collègues si chacun reste à la maison. Mais pour le reste, par contre, grand frère Google est là !
La première application s’appelle Gmail, la messagerie de Google. On y accès en tapant l’adresse suivante dans son navigateur : http://mail.google.com. Pour y accéder, il faut être titulaire d’un compte Google, ou s’en créer un. Quel est l’avantage de Gmail ? Le plus important est de pouvoir lire ses emails facilement sur n’importe quel ordinateur. Et ce, sans installer un logiciel supplémentaire, comme c’est le cas avec des clients de messagerie classiques, comme Outlook, ou Outlook Express, difficiles à paramétrer. Gmail va permettre d’installer plusieurs comptes courriers. Ainsi, dans la boite aux lettres de Marie, vont pouvoir être affichés ses emails personnels (par exemple marie@orange.fr), mais aussi ses emails professionnels (par exemple marie@lerepublicain.com). Les messages ne seront pas effacés du serveur de l’entreprise. Ce qui fait qu’après cette maligne grippe A, lorsqu’elle rentrera au boulot, Marie retrouvera sur son ordinateur professionnel tous ses courriels, avec les réponses qu’elle aura faites depuis chez elle ! Pour paramétrer la messagerie Google, il suffira d’avoir avec soi son adresse email et le mot de passe de cette messagerie.
Autre avantage et non des moindres, de la messagerie Google : le chat vidéo. Si les ordinateurs personnels sont équipés d’une webcam et d’un micro, tous les salariés connectés pourront utiliser le chat vidéo. La liste des connectés apparaît sur la colonne de gauche, en bas de l’application de messagerie. La connexion au chat vidéo demande une inscription préalable gratuite. Si plusieurs salariés grippés veulent discuter ensemble, un « chat en groupe » est aussi possible.

Deuxième application Google, l’agenda partagé. Il faut aller à l’adresse www.calendar.google.com. Grâce à une interface unique, vous pouvez ajouter des événements et envoyer des invitations en toute simplicité, partager votre planning avec vos collègues, et ajouter tous leurs agendas au votre. Une façon très intuitive et très simple de savoir ce que tout le monde fait, même lorsque l’on est en distance.
Demander à ses collaborateurs de travailler à la maison durant la pandémie de la grippe A, on risque d’y venir. Mais l’employeur ne peut décemment pas leur demander d’utiliser leur téléphone personnel pour passer les coups de fil nécessaire à leur job. Une solution bien pratique existe, c’est le service Skype : www.skype.com. Cette petite application, à télécharger sur l’ordinateur, utilise la Voip, autrement dit la voix par Internet. Il suffit d’avoir un micro branché à son ordinateur, une paire de haut-parleurs, et depuis skype, c’est l’ordinateur qui téléphone. De plus, le service est gratuit pour téléphoner à un autre ordinateur lui aussi connecté sur le système Skype. Et ce, que ce soit au bout du monde ou entre Fourques sur Garonne et Samazan ! Mais l’application permet aussi de téléphoner sur des téléphones fixes ou mobiles, à des prix intéressants, qui sont déduits d’un crédit prépayé. Là encore, bonne solution pour l’entreprise qui peut créditer le compte de chaque salarié en télétravail, lui permettant ainsi de pouvoir téléphoner depuis chez lui sans utiliser sa propre ligne.





mardi 22 septembre 2009

Graphiste des champs

Le milieu rural est accueillant pour les entreprises de communication. Est-ce la possibilité de télétravailler ? Est-ce l’apport vivifiant de la chlorophylle ? Est-ce l’attrait du calme de nos villages ? Il n’empêche que les entreprises de communication, et agences web sont nombreuses dans notre région

De Saint Pardoux Isaac à Cadillac

Saint Pardoux-Isaaac, canton de Lauzun : un gros village, aux portes de Miramont de Guyenne, qui héberge l’entreprise Izak Production, création de sites Internet : http://www.izakproduction.fr/index.php. Depuis le 22 janvier 2009, IzaK Production est devenue une Entreprise Individuelle, dépendant du régime Auto-entrepreneur, nous apprend la page d’accueil du site Internet de l’entreprise. A regarder le site en détail, on voit que l’autoentrepreneur sait de quoi il parle. D’ailleurs, quelques références sont présentées, autant de réalisations qui sont déjà en ligne. Ainsi, l’amicale laïque de Miramont de Guyenne a bénéficié des services du créateur (www.amicalelaique-miramont.fr) ainsi que le club de rugby de la même ville (http://www.asm15.fr).
A l’autre bout de notre zone de diffusion, c’est à Cadillac, en Gironde que « Amélie L » s’est installée comme graphiste. Ancienne étudiante en histoire de l’art, travaillant par la suite dans une agence bordelaise, c’est à Cadillac que cette créatrice a posé ses valises et installé son agence. Le site Internet d’Amélie L est tout à fait original : www.amelie-l.com. Il est conçu sous la forme d’une fleur, ou d’une plante. Le clic de la souris sur chacune des pétales les déploie, les fait s’ouvrir, et laisse apparaître d’autres branches. Un site « animé », donc, tout à fait nouveau. Les couleurs y sont printanières (jaune, vert, orangé) et pastel à la fois. Ce n’est que douceur, donc, qui se dégage de cet univers pour le moins singulier. La navigation y est donc assez intuitive. On clique sur une branche de l’arbre ; celle-ci se déploie, et on découvre encore du contenu derrière. Le portfolio des différentes créations de l’agence est évidemment à consulter.

Bords de canal et champs fleuris
Cours les Bains, capitale du Sud Gironde, à proximité de Grignols. C’est dans cet univers, à l’antithèse exacte de l’urbain, que s’est installé voici de nombreuses années le photographe Dominique Narbeburu, qui anime notamment le site Sud Gironde.com (www.sudgironde.com) maintes fois présenté ici. Son fils Sébastien a suivi la même voie rurale. C’est à Castets en Dorthe que le webmaster s’est posé pour son activité de création de sites Internet : www.internet.narbe.com. Ici aussi, le site web de l’artisan, comme il se définit est marqué par une certaine orginalité. Les couleurs utilisées sont assez inhabituelles, avec un dégradé de gris laissant apparaître une lune bien ronde. Deuxième particularité de ce site : l’explication ! En lisant la rubrique « création d’un site Internet », on sait par le menu le déroulement exact de la conception, fabrication et promotion de son espace web par son créateur : même le reportage photographique est inclus !
Les références de Sébastien Narbeburu sont nombreuses dans notre région, dans les domaines de la viticulture, du tourisme ou du commerce ou de l’artisanat. Nous avions notamment déjà présenté dans ces pages le superbe site du forgeron de Bazas Lyonel Lataste : www.lyonel-lataste.com.
Bref, sur les bords du canal latéral à la Garonne, les sites Internet poussent tranquillement.
Autre artisan du web, dans l’Entre-deux-Mers, voici l’agence Champs de Pub (www.champ-de-pub.com) dont le slogan est : « votre écoagence ». Les références de cette jeune entreprise sont déjà fort nombreuses, de la communication imprimée, en passant par les logos et la création d’identités visuelles, et évidemment, la création de sites Internet ; Le portfolio est ici présenté de manière originale, puisque chaque page d’accueil de site est à l’intérieur d’un écran de Macintosh, les ordinateurs des graphistes. Les six pages de référence prouvent s’il le fallait la forte implantation de cette agence dans la région de l’Entre-deux-Mers.



lundi 14 septembre 2009

Voyage sur écran

Le géant Google a tout prévu pour nous sur Internet. Son service cartographique héberge dorénavant des photos, des articles, des vidéos et même des webcams pour faciliter le voyage. Promenade guidée chez Google City mais aussi sur le géoportail de l’IGN.

Les panoramiques de Panoramio.
Vous connaissez bien évidemment Google, qui est le couteau suisse du web, finalement assez monstrueux car ses applications gratuites sont partout. Depuis trois ans, cette entreprise californienne a ouvert son application de cartographie sur tout le territoire français (et même sur l’ensemble de la planète). Google Maps (accessible à cette adresse : http://maps.google.fr) permet de nombreuses utilisations comme par exemple, trouver un itinéraire, à pied ou en voiture, calculer le nombre de kilomètres entre deux points. Avec le mode satellite, c’est carrément vu d’avion que se décline notre paysage. Simplement, toutes les zones ne sont pas couvertes avec la même précision. Si, la vallée de la Garonne, de Marmande à Langon, bénéficie d’une bonne définition, de nombreux secteurs sont encore parents pauvres de la cartographie, et on ne pourra pas détailler avec précision chaque maison.
Par contre, la bonne nouvelle de Google Maps, ce sont les « extras ». Dans la partie supérieure droite de votre fenêtre vous pouvez cocher sous « extra » plusieurs options : photos, vidéos, wikipédia ou webcams.
Avec ces options, Google Maps se transforme radicalement en guide touristique. Chaque internaute peut publier ses photos sur le site Panoramio (http://www.panoramio.com), comme sur notre exemple illustré avec l’église de Lagupie. Les vues sont géolocalisées par l’internaute, de différentes façons : soit l’appareil photo numérique dispose de cette fonction GPS et c’est lui-même qui géolocalise. Soit l’internaute connaît les coordonnées GPX de l‘endroit où il a pris la photo. Soit, enfin, le placement est manuel, en déplaçant une icône sur une carte. Toutes ces photos publiées ainsi sont reprises par le moteur de Google qui les fait apparaître en petites miniatures sur toute la carte que vous survolez. Elles s’agrandiront au clic de votre souris.
La technique est la même pour les vidéos. Et dans notre région, on peut ainsi découvrir de belles contributions des internautes, qui vont de couchers de soleil sur la Garonne à de belles vues du canal.
L’autre « extra » intéressant est « Wikipédia » un « w », représentant le logo de l’encyclopédie collaborative en ligne signale sur la carte un lieu concerné par un article ; Au minimum, l’ensemble des communes sont concernées. Par défaut les articles sont en anglais, sauf si une version française a déjà été travaillée. Si cela ne vous satisfait pas, il ne tient qu’à vous d’ailleurs de collaborer.

Un géoportail en 3D
Si le géant américain Google a photographié et cartographié la terre entière, en s’intéressant d’abord aux villes pour finir dans les campagnes, il fallait compter avec la fière réaction de l’Institut Géographique National (IGN) qui a utilisé ses nombreux fonds de carte pour réaliser un superbe outil qu’est le Géoportail : www.geoportail.fr. On débute en tapant le nom de sa commune dans la barre de recherche, et l’IGN nous y conduit, avec à chaque fois, une définition de qualité, permettant de discerner la vue aérienne de chaque maison d’un village.
Les outils supplémentaires du géoportail sont utilisables sur la gauche de la fenêtre, avec un astucieux système de couches d’information superposées. Ainsi, vous pourrez rajouter sur la photo aérienne de votre commune le réseau routier, les parcelles cadastrales (avec leurs numéros), les bâtiments, les réseaux, etc. Un bouton permettra d’ajuster l’opacité de la photo pour mieux voir les autres couches.
Un bouton « 3D béta » vous invitera à télécharger un petit logiciel supplémentaire. Grâce à celui-ci, votre commune pourra apparaître en trois dimensions, en cliquant sur l’icône « montagne ». Testez toutes les fonctions, vous allez vous régaler !

lundi 7 septembre 2009

Le goût du bonheur

Le mois de septembre est une bonne période pour se rapprocher de la cuisine et tester de nouvelles recettes. Or nous vivons dans une région unanimement réputée pour ses produits : l’Aquitaine, c’est le goût du bonheur, comme le dit le slogan, ainsi que des bonnes recettes

Quai des saveurs
Vincent Poussard est le chef du « quai des saveurs », un lieu étonnant et régional situé à Bordeaux. Créé par l’AApRA (association aquitaine de promotion agroalimentaire), le Quai des saveurs a pour objectif de promouvoir les produits d’Aquitaine cuisinés par des grands chefs. Aussi, on vient au Quai des saveurs pour apprendre à tirer le meilleur des magrets, pruneaux, fraises, fromages et tomates d’Aquitaine, accompagnés par des grands chefs régionaux. Pour découvrir les activités du Quai des saveurs, le site Internet « gastronomie d’aquitaine » (http://gastronomie.aquitaine.fr) est tout à fait indiqué. On y approfondira sa culture gastronomique et culinaire de la région de deux façons. Une rubrique du site, tout d’abord, est consacrée aux produits emblématiques, classés par ordre alphabétique, de l’agneau des Pyrénées à la volaille fermière du Périgord. Au milieu, tout ce qui est foie gras, bœuf, fruits, légumes, etc. complète la liste. Tous ces produits sont bien entendu sous signe de qualité. Ainsi, la fraise produite en Lot-et-Garonne a le label rouge, alors que le pruneau d’Agen est une IGP (indication géographique protégée).
Une seconde rubrique à lire de suite après est celle consacrée aux recettes aquitaines. Chaque famille de produits est déclinée pour tous les moments du repas, des tapas au dessert. La « ratatouille aquitaine minute », le « Foie gras de canard du Sud-Ouest au Sauternes », ou la « Salade de Pruneaux d'Agen, abricots et oranges au vin de Bordeaux » n’auront plus de secret pour vous. De plus, le site Internet se veut interactif : vous pouvez laisser votre avis sous chaque recette, et même rajouter quelques commentaires.
Pour les amoureux du rugby, une rubrique du site http://gastronomie.aquitaine.fr est intitulée « le XV des chefs aquitaine ». Elle a été mise en ligne au moment de la coupe du monde de rugby, et elle propose quinze recettes mises aux points par les plus grands chefs de la région, dont les lot-et-garonnais Fabrice Biasolo (Astaffort) ou Eric Mariottat (Agen) et le girondin Franck Salein (Les Sources de Caudalie à Martillac).
Enfin, si vous êtes vraiment passionnés par la gastronomie aquitaine, vous pourrez vous abonner à la newsletter du site.

La fraise et le pruneau.
D’autres sites régionaux sont des invitations permanentes au péché de gourmandise. Ainsi, à l’automne dernier, la Région Aquitaine organisait un concours de recette, présidé par Michel Portos. Les résultats en sont consignés ici : http://recettes.automne.aquitaine.fr. Autour de la noix du Périgord, de la noisette du Lot-et-Garonne et la chataigne du Périgord Limousin, de belles idées sont décrites.
Autre ressource pour les papilles : les sites Internet des organismes professionnels de promotion des produits. On en présente plus www.pruneau.fr, le site du BIP, le bureau interprofessionnel du pruneau. Mais prenez le temps de retourner visiter cet incontournable de nos produits locaux : il y a aussi du tonus sur le web. La page consacrée aux recettes, délicieusement intitulée « recettothèque » est bien fournie. Un moteur de recherche permet de sélectionner son envie ou son besoin- (apéritif, cocktail, entrée, plat, dessert, etc.). Je suis sur que vous n’avez jamais bu de « cocktail de dente », ou de « douceur d’Agen »… Ces cocktails ont en effet été inventés par un lycée ariégeois et ils sont repris sur le site du BIP.
La fraise du Lot-et-Garonne présente elle ses atouts sur le site www.fraisesudouest.com. Ici les recettes sont gourmandes, très axées dessert.
A découvrir et consommer sans modération aucune…