lundi 26 octobre 2009

Toussaint en ligne

Toussaint nous rapproche de nos cimetières et de nos églises. L’occasion de voir que Internet a changé pas mal de choses dans nos paroisses : du denier du culte à la préparation au mariage, tout est maintenant en ligne.

Moderne, le diocèse !
Le diocèse, c’est comme la Samaritaine, on y trouve tout ! (si j’ose cette parabole assez peu orthodoxe…). Il n’empêche, connectez-vous sur le site du diocèse du Lot-et-Garonne, à l’adresse : http://catholique-agen.cef.fr. On est loin du site Internet des débuts qui était une présentation générale des activités de l’église dans le département. Aujourd’hui, c’est un véritable portail de services dont dispose l’internaute qui a une quelconque interrogation par rapport à la religion, ou à sa propre pratique. Il est vrai que les fidèles sont peu nombreux à l’église le dimanche, mais que tous sollicitent un prêtre lors des évènements de la vie, du baptême aux obsèques. Au vu du petit nombre de prêtres en activité l’information par le Web apparaît sans doute comme tout à fait adaptée à l’évêché.
Ainsi, en vous rendant sur le site départemental, très complet, je le répète, vous trouverez à peu près tout. La rubrique sans doute la plus consultée est l’annuaire avec les coordonnées des paroisses. Une carte interactive facilement accessible par la colonne de gauche répond à ces interrogations. Un simple clic sur sa zone d’habitation permet de trouver les coordonnées d’un prêtre ou d’un délégué pastoral.
Cette même colonne de gauche recense de très nombreux menus, qui vont de la présentation des mouvements d’église, à la catéchèse ou aux médias. On pourra ainsi s’abonner à la newsletter « église en Lot-et-garonne », ou au magazine papier « Catho 47 ».
Outre ces nombreux menus thématiques, on notera l’attention portée au public sur la barre de menu supérieure, qui regroupe des services au public : les « Messes », par exemple ; Outre les horaires des messes (grâce au numéro surtaxé de Messes Infos, si, si), on aura la possibilité de se renseigner sur les actes les plus courants de la vie religieuse comme les obsèques, le baptême ou la préparation au mariage. Les principales fêtes religieuses, comme la Toussaint sont expliquées et présentées. Toutes les pages ne sont pas complètes à ce jour, mais l’architecture du site est réellement ambitieuse pour informer le grand public. Il n’y a pas encore de formulaire pré-rempli pour la confession en ligne (non autorisée par le Vatican à ce jour) mais ça viendra peut-être…
Les jeunes chrétiens Lot-et-Garonnais ne sont pas en reste dans cette dynamique. Ainsi vous pourrez voir la page web de l’aumonerie du lycée de Marmande à cette adresse : http://aumonerie47.free.fr. Les photos et les comptes-rendus d’activité informeront les parents sur le fonctionnement de ce mouvement.

L’église est free !
Je ne connais pas les intérêts liés du fournisseur d’accès « Free » et de l’église catholique. Mais j’ai remarqué que quasiment tous les sites locaux des communautés religieuses du Sud Gironde reposent sur un système de pages persos développés chez ce fournisseur. De plus, la charte graphique est à peu près similaire, ce qui est une vertu, lorsqu’une organisation cherche à asseoir sa communication à travers plusieurs sites. Le plus actif me semble être celui du secteur pastoral La Réole – Monségur : http://eglisereole.monsegur.free.fr/. il est très interactif : on y découvre le Saint du jour, les infos du portail « jeunes » de l’église, les horaires des messes, les actus, la possibilité de faire un don en ligne, etc.
Mais les autres sites ne déméritent pas, que ce soit à Bazas (www.eglisecatholiqueenbazadais.com), à Langon (http://eglisenlangonnais.free.fr) ou encore à Podensac (http://paroissepodensac.free.fr). On remarque que grâce à une très bonne coordination de l’information générale, reprise sur chacun des sites, ceux-ci sont vivants et actifs. Une fonctionnement ingénieux, et surtout très collectif.

lundi 19 octobre 2009

Google fait votre site Internet

Dernière innovation du géant américain : agréger toutes les informations qu’il possède sur un lieu, un commerce ou un service pour en faire un site Internet. A quoi ressemble le votre ?

on trouve tout chez Google !
Une fois de plus, le moteur de recherche américain fait l’actualité dans ce qui est cartographique. Google tente une fois de plus d’agréger l’information qu’il indexe à longueur de temps pour proposer des informations touristiques toutes prêtes : Google Places Pages for Google Maps.
L’objectif de Google est de donner une forme à l’intelligence collective du web. Autant cet objectif est atteint pour la recherche d’informations “génériques” (avec une présentation des résultats qui mélange pertinence et popularité), autant pour la recherche d’informations touristiques le chemin est moins évident
Alors, pour tenter d’organiser au mieux tous les contenus disponibles sur les espaces touristiques ou les services, (Streetview, panoramas, vidéos, avis des internautes, sites internets officiels,transports en commun…) et finalement se rapprocher d’un guide touristiques ultime, Google invente le principe « un lieu = une page internet. »
Désormais lorsque l’on cherchera une information sur un lieu (pour le moment à travers Google Maps), c’est la page officielle du lieu qui sera proposée.
Comment ça fonctionne ? Exemple :
  • Je me connecte sur Google Maps (http://maps.google.fr/)
  • Je fais une recherche sur Marmande
  • Là, un pictogramme s’affiche sur la carte
  • Je clique sur « plus d’infos », à coté du nom de la ville
  • Et j’obtiens la Google Places Page de Marmande avec tous les contenus récupérés sur internet.

Le contenu récupéré dépend de la façon dont le lieu est présent sur Internet. A minima, comme pour le cas de Marmande Tonneins ou Langon, on trouve des photos publiés par les internautes. Mais aussi des articles de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, comme c’est le cas pour Duras, ou Sauternes.
Et parfois, il n’y a aucune information, comme c’est le cas pour beaucoup de communes. Et donc, vous pouvez apporter votre contribution sur votre territoire sur des sites comme Wikipedia (www.wikipedia.fr), Panoramio (www.panoramio.com), Youtube (www.youtube.com) ou Flickr (www.flickr.com). Ainsi vous multiplierez vos chances de voir le contenu repris par Google Places Plages et donc de bénéficier de l’audience de ce service. Il est donc intéressant de voir comment votre ville ou village est « populaire » sur Internet.


Restaurants et services.
Ce nouveau service de Google est très intéressant pour les commerçants aussi. Ainsi, lorsque par exemple vous tapez « Sauternes » dans Google.maps pour arriver à la page du village, vous avez la proposition « rechercher à proximité ». Là, vous pouvez taper « restaurant », ou « château viticole » dans le moteur de recherche. Les résultats seront évidemment nombreux. Ils reprendront, pour chaque service, en cliquant encore une fois sur « plus d’infos » tout le contenu disponible sur Internet. Là, le résultat peut être tout à fait intéressant pour le commerçant, car Google reprend toutes les infos publiées, et notamment les avis de consommateurs lorsqu’il y en a.
Ainsi, à Sauternes, nous avons cliqué sur le restaurant « Le Saprien ». Si une photo illustre sa page, il y a aussi des commentaires de clients, en anglais et en français, qui ont été puisés sur les sites tripadvisor (www.tripadvisor.com) ou cityvox.fr (www.cityvox.fr). On trouvera aussi des pages web concernant l’établissement (pas moins de quatre différentes). Et enfin, si des utilisateurs ont créé des cartes mentionnant l’établissement, un lien vers celle-ci est prévu. Une raison de plus pour que le restaurateur encourage ses clients à laisser un avis sur leur établissement !

lundi 12 octobre 2009

Parlez moi du pays!




Au moment où le projet de réforme territoriale prévoit la suppression des pays Voynet, les six territoires organisés sous cette forme dans notre zone de diffusion semblent plus vivant que jamais! La preuve, le pays du Haut Entre-deux-Mers vient de se doter d'un nouveau site Internet.

Le grand saut
Le grand saut, le pays du Haut entre-deux-Mers l'a fait au propre comme au figuré. Au propre, en lançant son site Internet à l'adresse : www.payshautentre2mers.com. Et au figuré, puisque la vignette qui orne le premier article de la première page est une photo d'un parachute en chute libre. Renseignements pris dans les différentes pages du site, on comprend que l'aérodrome de La Réole dispose d'une importante activité de saut en parachute! Ouf, ce n'était donc que cela...
Coté design, le site du pays reprend les couleurs bleues et vertes de l'Entre-deux-Mers qui habillent l'ensemble des pages du site. Un diaporama défile sur la première page qui est divisée en trois colonnes, une composition moderne sur le web, notamment pour des sites d'information. La colonne centrale permet de diffuser les dernières nouvelles sous forme « news ». La colonne de droite est utilisée pour les différents menus du site. Et sur la droite, outre le diaporama, on peut trouver une carte de situation, ainsi qu'un « cartouche » invitant les internautes à interagir en envoyant leur contribution.
Le site du Pays du haut Entre-deux-Mers est riche au niveau du contenu, avec de nombreuses rubriques qui sont très bien renseignées. Cela va de la présentation des communautés de communes composant le territoire, au rendus des travaux du conseil de développement, en passant par les différentes possibilités qu'offre le projet « pays » aux habitants et visiteurs comme une opération en faveur de l'artisanat et du commerce.
Ajoutez à cela un moteur de recherche de bonne qualité et la possibilité de s'abonner au flux RSS des différents billets, et vous avez ici un exemple de site institutionnel réussi!


Les autres pays aussi!
Dans la zone de diffusion du Républicain, existent trois autres pays coté Gironde. L'autre partie de l'Entre-deux-Mers dit « bordelais » est ainsi organisée autour du pays « Coeur Entre-deux-Mers », qui regroupe notamment les cantons de Cadillac et Targon. Le pays a depuis de nombreuses années investi dans la communication notamment avec son site Internet www.coeurentre2mers.com. Là aussi les couleurs de l'Entre-deux-Mers ont été conservées, préservant ainsi une réelle identité commune aux deux pays. Le contenu est ici aussi particulièrement abondant, décrivant l'ensemble des procédures et projets de développement local de la zone. Nous avons relevé deux petits outils bien pratiques : un agenda, présent sur toutes les pages en colonne de droite permet de donner en temps réel le programme des festivités et activités du territoire. Sur la même colonne, un petit billet donne le nombre de visiteurs du mois précédent. Ainsi nous apprenons qu'au mois de septembre, 4849 visiteurs ont surfé sur ce site.
Le second pays à être connecté est celui des « Landes de Gascogne », qui comprend les cantons de Bazas, Villandraut et Grignols, notamment. Le site est en ligne à cette adresse : www.pays-landesdegascogne.org. D'abord plus « sérieux », il est néanmoins tout à fait bien conçu, avec des fonctionnalités tout à fait intéressantes pour le visiteur : moteur de recherche, agenda, chantiers en cours, etc.
Le quatrième pays girondin, le jeune territoire « Rives de Garonne », qui va d'Auros à Podensac le long de la Garonne, ne dispose pas encore de site Internet.
En Lot-et-Garonne, seul le pays du Dropt est doté d'un site web à cette adresse : www.paysdudropt.com. Mais il est composé en tout et pour tout d'une carte interactive renvoyant sur les sites locaux. C'est déjà un bon système de portail territorial! Enfin, le pays Val de Garonne – Gascogne bénéficie d'une page sur le site de la communauté de communes Val de Garonne : www.cc-val-de-garonne.com , page très bien informée.

mardi 6 octobre 2009

Internet contre la grippe A (2)




Lors d’une précédente chronique, nous avons présenté quelques outils permettant de lutter efficacement contre les effets de la grippe A au boulot. Il ne s’agit pas d’un antibiotique virtuel, non, mais d’outils collaboratifs gratuits permettant de travailler à la maison. Nous poursuivons avec deux solutions de partage de documents.

Mon traitement de texte en ligne
La difficulté du travail à distance réside dans l’impossibilité pour plusieurs salariés de la même entreprise d’accéder à un document partagé. Il est certes ossible d’installer un serveur commun avec un accès sécurisé pour chaque télétravailleur, mais, pour l’usage restreint dans le temps que va requérir l’extension probable de la grippe A, il faut trouver plus simple. Deux solutions sont à mon sens, très facile à mettre en œuvre.
La première est Google Docs : http://docs.google.com. La firme américaine propose gratuitement à chacun de ses clients abonnés un espace « documents partagés ». Il suffit, là encore de posséder un compte Google, ou d’en créer un en quelques minutes. Précisons que le fait de créer un compte Google n’oblige pas à changer d’adresse électronique. Un compte Google fonctionne avec toutes les adresses existantes, même si la messagerie est une fonctionnalité supplémentaire.
Une fois le compte créé, il suffit donc d’aller dans l’espace « documents ». Google Docs offre la possibilité de travailler sur l’espace « spreadsheet » (l’équivalent d’Excel), sur l’espace « document » (l’équivalent de Word), ou sur l’espace «présentation » (l’équivalent de PowerPoint ». Les fonctionnalités avec les logiciels de Microsoft sont très semblables. Seule différence de taille : ces documents sont hébergés en ligne, et disposent chacun d’une adresse propre. Ils peuvent donc être consultés depuis n’importe quel ordinateur, à partir de son compte Google.
Mieux, les Google Docs sont partageables entre plusieurs collaborateurs à qui l’on attribuera des droits (simple lecteur, collaborateur, etc.). Ainsi, le compte-rendu de la réunion peut être partagé entre plusieurs collègues, qui peuvent le corriger de manière interactive tout en étant à distance. Et s’il y a une correction maladroite, une fonction « historique » permet de revenir en arrière ! Google Docs, c’est d’une part facile, et d’autre part, efficace !



Partager ses dossiers
Deuxième proposition, c’est un service tout simplement génial, qui s’appelle « Dropbox » : www.getdropbox.com. L’idée de base du service est de rassembler dans un même endroit tout ce que l’on peut avoir d’éparpillé dans différents ordinateurs : l’ordinateur du bureau, l’ordinateur personnel, l’ordinateur portable, le téléphone portable, voire la clé USB. Lorsque l’on change d’outil, on ne trouve plus ses fichiers. La vidéo qui est en page d’accueil de Dropbox est tout à fait démonstrative en ce sens, même si le son est en anglais, comme tout le site, d’ailleurs. Mais les dessins vous seront suffisants !
Vous installez donc le logiciel gratuit Dropbox dans chacun de vos ordinateurs, et vous vous créez un compte sur le site. Le tout se fait de manière très intuitive. Ensuite, vous choisissez les dossiers que vous souhaitez synchroniser entre vos différents ordinateurs. Ils seront tous regroupés dans chacun de vos ordinateurs dans un espace appelé « my dropbox ». Lorsque vous ajouterez un fichier dans cet espace, lorsque vous y modifierez un document, lorsque vous y créerez un dossier, le même geste se produira automatiquement sur vos autres ordinateurs équipés, à la seule condition qu’ils soient connectés à Internet. La synchronisation s’opère dès la mise en route de la machine ! Étonnant, et très simple à utiliser.
Autre fonction de Dropbox : la possibilité de partager un certain nombre de fichiers entre tous les utilisateurs. Ainsi, le dossier « numéro spécial Noël » peut être partagé entre tous les collaborateurs du Républicain qui peuvent retrouver dans leur ordinateur personnel, comme au travail les mêmes informations, faire évoluer les documents, en bref, collaborer !
Dropbox est en version gratuite pour un espace occupé d’un maximum de 2Go, ce qui laisse pas mal de marge de manoeuvre.