dimanche 31 mai 2009

On partage tout sur le web

  La principale révolution d’Internet depuis 2003 est l’explosion du web 2.0. Sous ce vocable, s’entend le « web communautaire », celui qui donne le pouvoir à l’internaute. C’est là qu’il s’exprime, qu’il donne son avis, qu’il anime un réseau. Le web 2.0 permet de partager expériences, amis, bons plans, avec la planète toute entière.

 Les copains d’avant…
 En janvier 2009, plus de 23 millions d’internautes français ont consulté un site communautaire et/ou un blog. Cela signifie donc que 7 internautes sur 10 (69,4%) sont entrés en contact avec ce type de support. Un chiffre qui est très conséquent, signifiant clairement que les internautes français consultent massivement blogs et réseaux sociaux.
On connaît le principal réseau social qui agite l’actualité de la toile : facebook qui attire en France plus de 12 millions de visiteurs par mois. Il est suivi, vous ne vous en doutez sûrement pas par le site « copains d’avant »( http://copainsdavant.linternaute.com). Voilà une communauté qui a su gagner l’estime du public : 10,1 millions de visiteurs uniques mensuels. Sur quoi se fonde la stratégie de « copains d’avant » ? Chacun va partager ses photos de classe et ses anecdotes de collège ou de lycée. Et ça fonctionne du tonnerre. Si on regarde la ville de « Marmande », on se rend compte qu’il y a plus de mille personnes inscrites sur le site. Ils sont 157 à Duras, 57 à Bommes, 36 à Grateloup, et même 2 à Castelmoron d’Albret la plus petite commune de France! Il n’y a donc pas une commune de notre secteur qui ne soit touchée par la folie des « copains d’avant ». Cela prouve bien l’engouement énorme des internautes pour le web collaboratif.

Je partage mon canapé et mes jours heureux
Oui, vraiment, on peut tout partager sur Internet/ Les communautés en tout genre se sont multipliées sur la toile, et leur principe est souvent intelligent. Ainsi, le site www.busuu.com : il a été inventé pour que chacun puisse partager son niveau en langue. Exemple : je suis français et je veux apprendre le chinois : je vais trouver sur la communauté un membre pratiquant le mandarin pour me l’apprendre. Et peut-être que demain, un coréen ou un russe vont me faire appel pour les assister dans leurs exercices de version française. Ca, c’est vraiment du partage.
Dans le domaine du voyage, également, les communautés se portent bien. Il y en a une qui excelle dans la pratique du « couchsurfing ». De quoi s’agit-il ? En allant sur le site www.couchsurfing.org, vous deviendrez adepte du partage de canapé. Grâce à votre profil, un globe-trotteur de passage dans votre région pourra demander l’hospitalité chez vous ; Bien sur, vous pourrez accepter ou refuser. En contrepartie, dans n’importe quel pays du monde, de la Nouvelle Guinée à la Floride, vous trouverez un couchsurfer qui sera heureux de vous accueillir et de vous faire découvrir sa région et sa culture. Chaque membre de la communauté est noté pour son accueil. Et ça fonctionne : Rien que sur le marmandais, une petite dizaine de canapés sont partagés, et autant de membres ont rejoint la communauté.
Le partage fonctionne donc pour tout sur le web. Vous pourrez ainsi partager votre connexion Internet pour tout internaute qui se trouvera à proximité de votre maison avec un ordinateur équipé du wifi. Tous les abonnés à la compagnie « neuf » (www.neuf.fr) profitent de cet avantage. Depuis l’Espagne a été développée la communauté « Fon » (www.fon.com/fr) qui étend ainsi sa toile de partage de connexion wifi sur toute la planète.
Alors, tant que l’on y est, pourquoi ne pas partager son téléphone ? La communauté Skype (www.skype.com) permet, en connectant un micro-casque sur son ordinateur de téléphoner gratuitement à l’autre bout du monde. Il suffit, que de l’autre coté, votre interlocuteur soit équipé du même matériel et soit conencté sur la même communauté. De sacrées économies en perspective, non ?


lundi 25 mai 2009

La bonne recherche

Google est le moteur de recherche numéro un en France et dans le monde. Comment traite t’il notre région ? Y sommes-nous bien présents ?
De nouveaux moteurs de recherche existent, qui permettent une lecture bien différente de notre présence sur la toile.

 Les baladins sont nouveaux

 Les spécialistes appellent cela la « visibilité Internet », ou encore « l’e-réputation ». Ou comment chaque individu, chaque entreprise, chaque marque ou chaque commune ou destination touristique arrive à être connu et reconnu sur les mille milliards de page qui tissent la gigantesque toile d’Internet ?
C’est un défi quotidien pour beaucoup. Il faut savoir que le moteur de recherche Google (www.google.com) représente plus de 90% des requêtes en France ! Pour tout le monde, le géant américain est donc incontournable.
Google renseigne à partir de n’importe quel nom tapé dans sa base de données. Si on entre « Marmande » dans la barre, ce sont plus d’un million (1 080 000 exactement) réponses qui apparaissent en 0.32 secondes ! Si on précise « Marmande, Lot-et-Garonne », le nombre de résultats tombe à 399 000 ! Quand même. Mais la préfecture détrône la sous-préfecture : 1 300 000 réponses pour « Agen, Lot-et-Garonne ». Si on cherche maintenant « Langon, Gironde », Google n’affiche plus « que » 298 000 propositions !
Evidemment, personne ne va consulter toutes ces pages pour trouver ce qu’il cherche ! Plus de 80% des internautes s’arrêtent d’ailleurs à la première page de résultats du moteur de recherche.
Actuellement, les ingénieurs de Google travaillent sur un nouveau projet de moteur de recherche intelligent : « le web sémantique ». Un moteur qui sera capable de comprendre que les mots « château Duras » se réfèrent à la cité ducale, et pas du tout à l’écrivain Marguerite Duras.
En attendant, d’autres moteurs de recherche originaux commencent à voir le jour. C’est le cas par exemple de Cuil (www.cuil.com), fondé par des anciens de Google. Lorsque l’on saisit un nom de commune dans le moteur, il va classer les résultats par pertinence géographique.

Mon e-réputation
Une autre façon de faire des recherches sur Internet réside dans la lecture des nouvelles. Sur Google, une fonction vous permet de cliquer sur « actualité ». Pour la requête « Marmande », 168 réponses, dont la plupart parle d’un malheureux match de rugby. On peut faire la même chose avec les blogs : on sait que dans les dernières quatre semaines, 30 blogs ont évoqué « Lauzun », alors que 14 ont parlé de « La Réole » cette semaine.
Mais la présence sur Internet existe aussi par les photos, les profils, ou les messages sur les sites de microblogging. Cela a donné des idées aux créateurs de moteurs. Le dernier né est Spezify (http://beta.spezify.com) un site qui permet d'afficher au sens propre comme au sens figuré, des visuels récupérés sur le web concernant un mot clef. Avec un nom de destination touristique c'est assez drôle, en tout cas plus que Google Image ou Yahoo Search Image ! C'est une composition qui se forme à partir de différents sites comme Flickr, Wikipedia, ebay, tripadvisor, twitter, expedia, etc.
Lorsque l’on tape sur le moteur un terme comme « Marmande », s’affichent photos, extraits de pages Internet présentées comme des articles, messages de twitter, etc. A mesure que l’on clique, la page, quasiment sans fin, s’allonge… C’est là que l’on se rend compte que « Marmande » sur le web, c’est principalement des images de tomates et de rugby…
Si on tape au hasard « Baleyssagues », on sera surpris par le nombre de photos de grass-track ! Et si on tape Sauternes, on voit plus de bouteilles que de prairies…
Enfin, essayez-vous sur « Galaxy » (http://taggalaxy.de/) : les photos correspondant au mot clé recherché s’affichent sous forme de planète : c’est absolument magnifique…




mardi 19 mai 2009

Balade chez les baladins

 Le village de Monclar d’Agenais a une notoriété évidente depuis la création de la troupe de théâtre « les baladins en agenais » et la stature nationale de Roger Louret. Comment ce territoire gère t’il sa présence sur le web ?

 Les baladins sont nouveaux
Lorsque vous tapez dans le moteur de recherche Google la requête suivante : « Monclar d’Agenais », vous obtenez 6830 réponses. Et si vous demandez « Roger Louret », Google affiche 9850 occurrences. Finalement, il n’y a pas une très grande différence entre les deux. En regardant de près, on se rend vite compte qu’une grande partie des réponses ayant trait à la commune de Monclar d’Agenais concernent aussi les baladins en Agenais et Roger Louret. Donc, finalement, la commune profite bien de la notoriété du comédien.
Et pourtant, ni l’un ni l’autre n’ont vraiment de site Internet dédié. Pour l’artiste, on trouve surtout un profil sur Myspace (http://www.myspace.com/rogerlouret), qui est le lieu où existent à peu près tout ce que le spectacle compte comme saltimbanque. Mais point de site officiel pour Roger Louret himself.
C’est au niveau de la troupe des « nouveaux baladins » qu’un site Internet a été développé : www.baladinsagenais-monclar.com. Sur fond rouge et noir, les couleurs de la troupe, ces pages web font le tour de la question sur l’existence et les activités de l’association. Même si Roger Louret n’est plus directement le « patron » de la compagnie lot-et-garonnaise, les références au « père fondateur » sont nombreuses sur ce site : on y trouve d’ailleurs une biographie de l’artiste, de son frère Guy, et une rubrique « la petite histoire ». Cette page ravira les lot-et-garonnais qui ont vécu dans les années 80 l’ascension des baladins en agenais, avec notamment les trois éditions de la nuit du théâtre qui ont réuni plusieurs dizaines de milliers de spectateurs.

Parlons de Monclar maintenant : pas de site Internet dédié non plus, mais une présence sur d’autres sites Internet. C’est celui de l’office de tourisme Lot et Tolzac, par exemple, qui a ouvert un blog permettant de suivre l’actualité de loisirs locale. A l’adresse http://ot-lot-tolzac.blogspot.com, la page est régulièrement renseignée. Une adresse à mettre en « favoris » pour aller pêcher quelques informations.
Un autre blog est plus spécifiquement dédié à la promotion des spectacles sur le territoire de cette communauté de communes, qui comprend Monclar et Castelmoron sur Lot : http://photmat.over-blog.com. On y apprend par exemple que sera rejouée cette saison la pièce emblématique de Roger Louret : « j’ai vingt ans et je t’emmerde ! »

Mon gîte sur Twitter
Pour accueillir les nombreux spectateurs qui se pressent dans le village de Monclar d’Agenais les soirs de théâtre, il existe heureusement pas mal d’hébergements touristiques. C’est par exemple le cas de la « plaine de Fresquet », qui se situe à Monclar même : http://pagesperso-orange.fr/fresquet. Le site de ce gîte et chambre d’hôtes est traduit en anglais et en néerlandais.
Dans le même secteur, nous avons été attiré par le système de communication du propriétaire de « Peyrenègre », un ensemble de gîtes situés à Labretonie, à un jet de pruneau de Monclar. A l’adresse www.peyrenegre.net, tout visiteur sera séduit par la qualité graphique, la beauté des photos et l’ergonomie de ce site Internet. Tenu par des britanniques, l’équipement se distingue par son caractère totalement bilingue, ce qui se retrouve dans les menus du site eux-mêmes… Pour communiquer de façon plus intense, le propriétaire du gîte s’est inscrit sur Twitter : http://twitter.com/frenchywilson. Sur le site de microblogging, il envoie des messages de 140 caractères maximum, qui ont pour objet d’être relayés sur la toile. 150 personnes suivent ainsi en direct les actualités de leur lieu de vacances. Les mêmes messages sont repris sur Facebook et sur plusieurs autres réseaux sociaux. Une bonne méthode pour populariser son hébergement touristique…


mardi 5 mai 2009

Printemps touristique

Deux belles découvertes viennent agrémenter ce printemps : le comité départemental du tourisme de Lot-et-Garonne sort son site Internet nouvelle formule. En Gironde, c’est l’association Caruso qui a organisé un guide touristique nouvelle génération.

Fabriqué chez nous
Le slogan touristique du Lot-et-Garonne, c’est tout simplement « fabriqué chez nous ». Allié à une nouvelle charte graphique, cette accroche qui allie la production agroalimentaire aux services touristiques constitue la base du nouveau site Internet du CDT (comité départemental du tourisme). C’est à cette adresse : www.tourisme-lotetgaronne.com que le site est à disposition. Il respecte les tendances de l’Internet d’aujourd’hui : de belles photos, des « pavés » de couleur permettant d’accéder rapidement aux différentes parties du site. Ainsi, la page d’accueil est construite comme une mosaïque de rubriques : activités, patrimoine et culture, gastronomie et terroir, fêtes et manifestations, etc.
Plusieurs rubriques ont attiré notre attention. La plus originale et novatrice est sans conteste « saveurs à emporter ». Grâce à des partenariats avec des producteurs locaux, le CDT propose sur son site tourisme des liens vers les boutiques en ligne de ces producteurs. Ainsi, l’internaute préparant ses vacances en Lot-et-Garonne pourra d’ores et déjà commander un peu de vin de Duras, ou un panier de légumes du marmandais. Nous y reviendrons.
Ensuite, les brochures touristiques. Plus besoin de les commander par courrier. Elles sont directement consultables en ligne grâce à l’application Calameo (http://fr.calameo.com). Ce système permet de tourner les pages du catalogue sur son écran, de zoomer si nécessaire sur une partie du texte. Idéal pour regarder les photos, et économique pour l’environnement.
Et puis, le CDT propose sur ce site une télévision : « Lot-et-Garonne TV » est une page Internet qui reprend de nombreuses vidéos qui font l’actualité du département, ou qui vantent ses attraits. On retrouve par exemple un film sur les « lot-et-garonnais qui ont fait la coupe du monde de rugby », ou encore une vidéo en anglais à destination de nos amis britanniques : « welcome in Lot and Garonne »…
Enfin, le site permet la réservation en ligne d’un certain nombre d’hébergements touristiques, ce qui est un minimum, lorsque l’on sait que le tourisme représente 50% des actes de e-commerce !

Caruso, le guide qui a de la voix
Caruso33 est une association loi 1901, qui a développé un site Internet : www.caruso33.net. Il « propose une sélection de bonnes adresses : restaurants, gîtes, et hôtels testés par notre équipe et répondant à des critères très sélectifs: qualité de l'accueil, produits frais, prix raisonnables, produits et plats régionaux, hygiène. » Nous ne sommes donc plus ici dans l’exhaustivité de l’office de tourisme, mais bien dans le guide touristique en ligne, qui propose des établissements ou des visites sélectionnés. Alors, certes, pour figurer sur le portail, le prestataire doit sans doute s’acquitter d’une contribution. Mais cela n’entache pas l’aspect général du site, qui est qualitatif tant au niveau de la forme que du fond.
Au niveau de la forme : les adresses sont présentées par rubriques, de puis les « balades », jusqu’aux « restaurants », ou « bio et commerces équitables ». Dans chaque rubrique, l’établissement bénéficie d’une fiche descriptive très agréable, avec plusieurs photos, une mise en page soignée, et les contacts. De nombreux prestataires de notre région sont ainsi présentés, et ce guide devient utile pour toute sortie dominicale.
Au niveau du fond : le guide est complété par des informations touristiques sur les communes traversées, des balades en vélo ou à pied sont proposées, les monuments décrits, etc.
Le résultat est un site plaisant, informatif, bien cartographié, qui vous sera utile pour vos loisirs dans notre région…

mardi 21 avril 2009

La radio sur Internet

  Entre autres capacités, Internet a la possibilité de vous servir de télévision, de radio ou encore de chaîne stéréo. Le tout, un peu « quand vous voulez, comme vous voulez ». Mode d’emploi

 Toutes mes émissions de télévision
On appelle cela le « podcast », et ça marche de mieux en mieux. Par l'entremise d'un abonnement, le podcasting permet aux utilisateurs l'écoute ou le téléchargement automatique d'émissions audio ou vidéo pour les baladeurs numériques en vue d'une écoute immédiate ou ultérieure. Ainsi, en allant sur le site de médias locaux, comme par exemple France 3 Aquitaine (http://aquitaine.france3.fr/), un onglet podcast permet de télécharger les journaux d’information des journées précédentes. Il est même possible de les enregistrer sur son Ipod en version occitane ! A noter que l’utilisation des podcasts demande de télécharger (gratuitement) sur son ordinateur un programme permettant de les lire. Le logiciel d’Apple, qui s’appelle Itunes est dans le domaine un des plus utilisés.
Vous pourrez également visionner les derniers journaux directement sur l’écran de votre ordinateur. C’est pratique, lorsque par exemple, on ne capte pas TV7, qui est une télévision bordelaise qui a une diffusion hertzienne limitée. En allant sur le site www.tv7.com, une émission est diffusée sur la page d’accueil. Il s’agit du dernier journal d’information. Il est possible de le visionner en plein écran. La définition n’est pas idéale, mais le son est qualitatif. Gros avantage : toutes les émissions récentes de la télévision sont directement visionnables sur le site. En allant dans le menu « émissions », chacune d’entre elle propose à la visualisation son dernier numéro.
La différence entre le podcast et la visualisation en direct des émissions de télévision se situe sans doute dans la possibilité de conserver le contenu de votre enregistrement. Lorsqu’il s’agit d’un podcast, le contenu sera enregistré dans votre ordinateur. Vous pourrez alors l’utiliser autant que de besoin. Ce n’est pas le cas pour le visionnage en direct.

En streaming…
Partons du coté des radios locales. Le service public, qui nous gratifie d’une station locale à Bordeaux (mais pas à Agen, ce qui prive les lot-et-garonnais de leur locale de Radio France !) utilise de plus en plus Internet. Le site de France Bleu Gironde est à cette adresse : www.radiofrance.fr, puis recherchez la Gironde. Deux possibilités s’offrent à vous : vous pourrez écouter la radio en direct, ou aller rechercher des émissions déjà diffusées.
Pour aller écouter des émissions déjà enregistrées, il vous suffira d’aller piocher dans les différentes rubriques où chroniques et journaux des jours précédents sont disponibles.
Pour l’écoute en direct, France Bleu utilise, comme de nombreuses autres stations le principe du streaming : Le terme « streaming » regroupe un ensemble de technologies permettant, sur un ordinateur, d'écouter un contenu audio ou de regarder un contenu vidéo en continu et sans téléchargement préalable. Le contenu est lu au fur et à mesure qu’il est stocké en mémoire.
La qualité du streaming est exprimé en « kbps » : kilobits par seconde. Plus le chiffre est élevé, plus la qualité sera bonne. Mais il faudra disposer d’un débit puissant chez soi.
Le streaming est donc de plus en plus présent sur Internet. Dans notre région, par exemple, la radio ARL FM utilise ce système. En se rendant sur le site de la station (http://www.arlfm.com/), un petit logo positionné en haut à droite du bandeau permet de se mettre en écoute permanente. D’autres radios locales comme 47 FM à Agen utilisent cette même technologie : www.47fm.net. Cela permet, lorsque l’on est expatrié de continuer à écouter la radio de son pays. D’ailleurs, de nombreux sites comme par exemple www.payez-vous.com, ou http://radiozed.com listent des médias locaux ou nationaux qui sont possibles à écouter en direct. Bonne radio sur le net !





lundi 13 avril 2009

Photo de printemps

 Le printemps est la saison de la belle lumière et donc des belles photos. Elles ne sauraient être réussis sans le savoir-faire de professionnels. Les photographes sont un certain nombre à exposer leurs réalisations sur le web, depuis le mariage du samedi jusqu’à la photo industrielle

 L’Aquitaine vue du ciel
L’entreprise prospère à deux pas du château de Montesquieu, sur la commune de Saint Morillon : Api Photo est spécialisée dans la vue aérienne : sur le site www.api-photo.net, les réalisations sont nombreuses à pouvoir être observées. Depuis leur avion Cessna, l’équipe de cette agence sillonne le Sud-Ouest, et l’Aquitaine vue du ciel est leur terrain de jeu. De très nombreuses photographies détaillant tous nos villages, la ville de Bordeaux ou le littoral aquitain sont exposées. Le site Internet est très complet, avec de nombreuses pages explicatives. On y trouve même un jeu vidéo, qui propose à l’internaute de prendre les commandes d’un canadair, et de se ravitailler en eau avant d’aller éteindre un incendie. Pas simple !
Le site est complété par un blog : http://vue-aerienne.blogspot.com, qui illustre les nombreuses missions réalisées par les photographes aviateurs ; on y admirera les très belles vues du château de Labrède.
Dans la même zone géographique, c’est à Cours les Bains, près de Bazas, que Dominique Narbeburu collectionne les images du Sud Ouest depuis plusieurs décennies. Beaucoup plus terre à terre, ses vues nous transportent au cœur des chais des châteaux, dans les arrières cuisines et au milieu des arbres de printemps. Le site de Dominique est accessible à cette adresse : www.diapotheque.com. La recherche de photos peut se faire de façon géographique ou thématique. Allez-vous perdre quelques instants dans la rubrique consacrée à l’agriculture. Les majestueuses photos de balles de paille rondes, les champs de tournesol et les cribs à maïs sont un bel hommage aux travailleurs de la terre de notre région. Les saisons sont aussi très joliment décrites dans toutes les vues qui magnifient le ciel et la terre de l’Aquitaine. Les amoureux auront la possibilité de commander quelques posters directement en ligne sur le site.

Vieux commerces marmandais
Le photographe marmandais Dominique Bourdos a exposé sur son site (http://www.bourdos-photo.com) des tirages de vieilles cartes postales. C’est à la rubrique « Marmande », que refleurissent ainsi des vues des commerces marmandais tels qu’ils étaient au début du siècle dernier : de la boucherie des halles aux vêtements « Raoul » en passant par les chaussures « Rapin », les passionnés d’histoire locale retrouveront leurs références sur ces pages.
Autre trouvaille photographique, à Agen, avec un très joli site Internet réalisé par Jean Pierre Dubouil, propriétaire de l’enseigne « Photo Indus » : http://photoindus.fr. La page d’accueil du site Internet s’ouvre sur les galeries photos. Grâce à un ingénieux procédé, les vignettes des photos se meuvent sur l’écran, et un clic sur l’une d’entre elles permet de l’agrandir. En arrière plan, une photo en rapport avec le thème de la galerie sert de cadre à la photo. Le résultat est de très belle qualité. Que ce soit au niveau des paysages, pour les produits alimentaires ou industriels, ou encore pour l’architecture, Jean Pierre Dubouil fait preuve d’un talent évident. La rubrique consacrée au matériel employé pour réaliser ces œuvres ne trompe d’ailleurs pas : nous sommes chez un vrai professionnel de l’image. Le site Internet qui promeut cet ouvrage est tout à fait à la hauteur…
Enfin, nous ne pouvions que vous parler du travail de Christophe et Pascal, photographes installés près de Podensac, à Cadaujac exactement : http://photochristophe.free.fr. Ils se définissent comme « photographes créateurs », et à ce titre-là, mettent en scène leurs clients. Comme les artistes ont une certaine tendance à dévêtir leurs modèles, les photos de mariés sont assez originales… Je vous laisse découvrir par vous-même.



lundi 6 avril 2009

Le blog du curé

Et oui, finalement, pourquoi les prêtres ne participeraient-ils pas à cette révolution culturelle qu’est le blog et l’expression personnelle sur Internet ? C’est ce que fait le titulaire de la chaire de Sauveterre de Guyenne en publiant son site sur la toile. En cette période pascale, tour de piste de l’Internet chrétien.

 Le préservatif est-il fiable ?
C’est le titre d’un des nombreux billets du blog du curé de Sauveterre de Guyenne : www.leblogducure.fr. Car c’est bien sous ce nom que le père Christophe, prêtre dans la bastide girondine a mis en ligne un blog. Sur la première page, l’homme d’église s’affiche à coté d’une icône (est-ce péché d’orgueil ?) et de ce fait le site est attractif car personnalisé. Les textes et articles sont écrits à plusieurs mains, par le prêtre et par des laïcs de la paroisse. Le blog est surtout informatif : il donne les rendez-vous de l’église locale, les horaires des messes et présente l’organisation du secteur paroissial. Quelques billets de fond sur les thèmes d’actualité appellent des commentaires, comme celui cité en titre ; Il faut dire qu’après les déclarations du Pape en Afrique, le sujet était vraiment brûlant !
Les autres secteurs paroissiaux de Gironde apportent également des informations sur Internet. Certes, leur blog n’est pas graphiquement aussi travaillé que celui du curé de Sauveterre, mais pas mal d’informations transitent grâce à ces sites communautaires. Dans le langonnais, à l’adresse http://eglisenlangonnais.free.fr, les internautes pourront accéder à un site perso, construit depuis l’au-delà: sur fond de nuage et de ciel bleu, on se croirait chez Saint Pierre ! Les différentes rubriques permettent d’accéder aux pages des secteurs paroissiaux, du Pays d’Auros aux bord de Garonne. Les menus sont conséquents, avec de très nombreuses informations qui témoignent de la vitalité de la communauté. Preuve s’il en faut, à l’époque du commerce électronique, sur ce site, le denier du culte peut être ici payé… en ligne !
A Bazas, à l’adresse www.eglisecatholiqueenbazadais.com, nous retrouvons aussi un site tout à fait complet et très actualisé. Il est impressionnant de voir, sur ce site comme sur les autre,s l’attention qui est portée à la mise en ligne de nombreux textes, sujets de réflexion à destination des fidèles. De nombreux liens avec des sites nationaux existent pour approfondir les thèmes.
Pour les autres secteurs de notre zone de diffusion girondine qui n’ont pas d’espace dédiés sur Internet, le site du diocèse de Bordeaux est toujours un relais intéressant à cette adresse : http://catholique-bordeaux.cef.fr.
En Lot-et-garonne, l’église catholique anime un site à l’adresse : http://catholique-agen.cef.fr/.

La communauté protestante
Dans ce tour de piste de l’Internet spirituel, il est intéressant de visiter les sites de l’église protestante. A l’échelle du Sud Ouest, un portail bien documenté réoriente vers les secteurs : www.protestants-sud-ouest.org.
Et en Lot-et-Garonne, les « églises réformées de l’agenais » tiennent site à cette adresse : http://protestant47.free.fr. Vous trouverez-là tout ce qu’il faut connaître de la religion protestante. En effet, un soin tout particulier est apporté à la vulgarisation de l’histoire du protestantisme, à l’organisation des églises, ou encore à la « conviction protestante ». Ainsi, le visiteur, au fil des rubriques pourra t’il découvrir une religion qui bien que proche géographiquement lui est souvent inconnue.
Chaque secteur du département couvert par une communauté est présenté, avec adresse du temple et contact à l’appui.
Et enfin, le site « protestant47 » renvoie vers le réseau associatif protestant existant sur le département, avec notamment la radio associative Radio Espoir (www.radio-espoir.com) ou les Eclaireurs de France.