C’est grâce à Internet que l’on se rend compte de la formidable implantation de cette race bovine « Blonde d’Aquitaine ». Dans le monde entier, de la Belgique à la Nouvelle Zélande on parle de cette race qui existe depuis finalement assez peu de temps, puisque c’est en 1962 que sont réunies trois races régionales : la Garonnaise, la Quercy et la Blonde des Pyrénées. L’histoire de cette belle vache, et la présentation de ses caractéristiques se découvrent sur le site de l’UPRA Blonde d’Aquitaine, l’organisme professionnel en charge de sa sélection et sa promotion. L’adresse de ce site est : www.upra-blonde-d-aquitaine.fr. L’UPRA est basée à la chambre d’agriculture d’Agen et le site donne diverses actualités, comme actuellement la liste des animaux sélectionnés pour le concours du salon de l’agriculture de Paris, concours dont on connaît l’importance. Le site est clair, mais mériterait un petit coup de jeune, pour le rendre plus attractif.
La Blonde d’Aquitaine dispose d’un label rouge attribué aux animaux élevés en respectant un cahier des charges particulier; Le site du Bœuf Blond d’Aquitaine : www.boeufblond-daquitaine.com détaille ce cahier des charges et présente des boucheries point de vente, expose des recettes –de façon incomplète- et donne quelques informations régionales. Mais là aussi, le site Internet n’est pas attractif pour le visiteur, qui ne sortira pas charmé de sa découverte de ce superbe bovin. Pas de quoi développer outre mesure la consommation de la viande rouge chez les générations futures !
Alors qu’un certain nombre de sites étrangers valorisent de façon plus efficace la blonde d’Aquitaine
Nos vaches en Amérique
Ne vous méprenez pas sur l’objectif de l’organisme américain :« American Blonde Association ». Avec ce nom joyeux, elle ne s’occupe pas de poupée barbie ou du sauvetage mental de la jet-seteuse Paris Hilton, mais de la promotion aux Etats-Unis de la Blonde d’Aquitaine. Le site de l’organisme : www.blondecattle.org, présente notamment un superbe album photo de bovins émigrés outre Atlantique qui semblent divinement bien se porter.
On se sentira également très dépaysé en se transportant dans le bush australien pour observer les photos des cousines de nos Blondes d’Aquitaine. C’est comme pour les athlètes au JO, elles semblent plus costaudes que les nôtres. Le site est ici : www.blondes.asn.au. Le site britannique fait beaucoup plus guindé. Tout d’abord, il s’intitule « site officiel de la société britannique blonde ». On n’emploie pas chez nos cousins anglais le mot « Aquitaine » en première page. Vieille querelle territoriale ? Il n’empêche, ce site est très complet : www.britishblondesociety.co.uk/. Le site belge (www.blondeaquitaine.be) comporte cette très jolie maxime pour vanter la qualité de la race : « le bonheur au pré et l’or pour le boucher » ! Le site allemand qui est à cette adresse : www.blonde-d-aquitaine-deutschland.de s’ouvre sur une magnifique photo en page d’accueil, qui ne laisse aucun doute sur les qualités génétiques de la race. On retrouve même la blonde d’Aquitaine au Danemark (www.baq.dk). C’est dire, si tout autour du globe, cette vache inspire les agriculteurs et les bouchers !
Du coté des éleveurs
Etonnament, c’est en Aquitaine que l’on décèle le moins de sites dédiés à des élevages de blondes d’Aquitaine. Comme si les agriculteurs régionaux n’avaient pas besoin de faire la promotion de leur label. Je signale néanmoins deux pages web. Celle d’Aquitaine fermière (www.aquitaine-fermiere.com), un groupement girondo-lot et garonnais de trois éleveurs proposant de la vente directe permet de télécharger le catalogue des produits carnés.
Et à Moustier, près d’Allemans du Dropt, le syndicat d’éleveurs « blonde d’Aquitaine » dispose de quelques pages d’informations : www.isasite.net/guyenne-blond.
Illustrations
http://www.upra-blonde-d-aquitaine.fr/default.htm
ou
http://www.blondeaquitaine.be/topic/index.html
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