lundi 11 août 2008

Oenotourisme en Côtes de Duras

Même si le moral des consommateurs n’est pas au beau fixe cet été, l’oenotourisme se porte plutôt bien. Sans doute les viticulteurs y sont-ils pour beaucoup, grâce aux efforts de promotion consentis. On peut le vérifier dans le vignoble des Côtes de Duras, où une majorité de propriétés ont une fenêtre sur le web.


Le vigneron anglais

Le site de la Maison des Vins de Duras (www.cotesdeduras.com) présente l’annuaire des vignerons (ils sont un peu plus de 200). En face de chaque propriété, la mention « oenotourisme » est rajoutée ; et ils sont nombreux, ceux qui pratiquent ainsi l’accueil à la propriété, et s’ouvrent aux visiteurs de passage. Certains de ces vignerons viennent de loin : c’est le cas au domaine Chater, sur la commune de Saint Sernin de Duras. Allez visiter le site superbement designé de ce vignoble à cette adresse : www.domainechater.com. Ne cherchez surtout pas la version française du site, elle n’existe pas ; les exploitants du domaine sont anglais et trouvent leur clientèle de l’autre coté de la Manche ; ils leur ont donc réservé leur littérature numérique. Avec beaucoup d’efforts de séduction : le site, écrit en blanc sur fond noir propose une boutique en ligne des vins, un blog avec l’actualité, des offres commerciales de partenariat et pas mal de bonnes adresses pour les britanniques qui voudraient passer des vacances par ici. Mais ce qui séduit le visiteur sur ce site, c’est vraiment l’élégance de la ligne graphique : si le vin a la même allure, on ne peut que s’en réjouir d’avance les papilles.

Coté international, mais francophone, le château Lavanau, à Loubès Bernac, marie l’oenotourisme sous toutes ses formes : « des vacances, des arts plastiques et du bon vin ». Pour se rendre compte de la proposition, il vous faut visiter le site de la famille Uhart, à cette adresse : www.chateaulavanau.com. Le menu principal, dessiné à la main, propose trois options, complémentaires et associables : les vins, les chambres d’hôtes et l’art. En fait, outre la culture du vignoble, les Uhart ont aménagé cinq chambres d’hôtes spacieuses. Et Juliana Uhart est diplômée de Guilford & St. Martin's School of Art à Londres : aussi, elle donne des cours d’art à ses visiteurs : peindre la vigne avant d’en déguster le fruit, voilà la proposition originale de ce château de Duras. Le site Internet vaut vraiment le coup par sa simplicité de présentation et de consultation.


Vin biologique et découverte florale.
La famille Bireaud à Baleyssagues, toujours dans les côtes du Duras, à une autre version de l’oenotourisme, découvrable sur le site Internet : www.domainelesriquets.com. Ici, le vin est produit en culture biologique, ce qui reste encore une exception dans notre région. Mais le site Internet est le moyen pour ces viticulteurs dynamiques de proposer d’autres activités à leurs visiteurs. Le menu principal du site annonce ainsi une rubrique consacrée au Gite, à louer, et une autre au Sentier botanique ; ce sentier permet de découvrir plus de soixante espèces de fleurs et de plantes sauvages.

Cette passion des plantes n’est décidemment pas isolée en Cotes de Duras. Le domaine Mouthes Le Bihan, sur son site Internet (http://siteschl.free.fr/mouthes) fait la part belle à la flore locale ; dans la rubrique « actualité », de nombreuses photos en macro de violettes, orchidées commentent la vie de cette exploitation viticole.


Tradition préservée

Dans ce vigonble, reconnu AOC depuis plus de 70 ans, on rencontre beaucoup de vignerons installés ici depuis lurette. C’est le cas du Domaine du Vieux Bourg à Pardaillan : www.domaineduvieuxbourg.com. L’image de première page du site, très bien construite, avec un élégant fond noir illustre bien cet ancrage dans le terroir. Le site Internet de la famille Bireaud aux commandes de cette exploitation est à l’image de cet enracinement. Les polices de caractères sont ronds, et les photos pleines de chaleur.

Bonnes visites en Côtes de Duras.



Illustrations


http://www.chateaulavanau.com/home-fr.html


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