dimanche 16 septembre 2007

Tonneins sans dessus dessous

La ville de Tonneins, sur les bords de Garonne affiche sa « vraie nature » sur le site Internet de la mairie. Un citoyen anglais en a ouvert un autre appelant à la rencontre des habitants. Et une entreprise locale milite pour le commerce équitable avec le Népal.


La page du fameux dictionnaire « Quid » consacrée à Tonneins le rappelle : il y a eu dans l’histoire deux villes sur les bords de Garonne : Tonneins Dessus et Tonneins Dessous. Mais depuis Louis XIII la cité est réunie. Le « quid » est sur Internet, c’est une des nombreuses ressources que vous pouvez trouver pour mieux connaître votre région, ou n’importe quel sujet. Allez sur le site www.quid.fr, puis sur le menu « France » : chacune des 36860 communes de l’hexagone dispose d’une fiche signalétique. Même chose avec la fameuse « Wikipédia » (www.wikipedia.org), cette fameuse encyclopédie en ligne, qui à la différence du Quid est complétée par les internautes eux-mêmes ! Ainsi, si un tonneinquais veut compléter la fiche consacrée à sa commune, d’un point de vue histoire, géographie, administration, ou points d’intérêts divers, il peut directement le faire. La communauté des internautes « wikipédiens » veille cependant au grain de manière à ce que on n’y raconte pas n’importe quoi. L’avantage des fiches de Wikipédia, c’est qu’elles renvoient aux sites Internet locaux, et en l’occurrence au site officiel de la mairie de Tonneins.


Un site pour Tonneins

Le site officiel de la mairie (www.mairie-tonneins.fr) est de belle qualité ; de façon étonnante les prestataires techniques qui l’ont réalisé sont parisiens et lorrains, et le site est hébergé par une entreprise de Metz ! Sans doute la curiosité des appels d’offres. La création du site Internet a été intégrée à une « refonte profonde de l’identité de Tonneins et de ses outils de communication, orientée vers les néoruraux et le tourisme vert » explique l’agence Elsewhere (www.elsewhere.fr) qui a réalisé le site.

Par contre, le citoyen tonneinquais, comme le visiteur aura sur ces pages web l’ensemble des informations qui peuvent lui être nécessaires pour sa vie d’administré ou d’internaute.

Sous la signature « Tonneins, ma vraie nature », de nombreuses rubriques assez classiques dans les sites institutionnels balaient toute la vie de la cité, des entreprises aux démarches administratives. Nous avons remarqué cependant quelques « plus ». Il existe ainsi une rubrique pour les « nouveaux tonneinquais » accueillante. Une visite virtuelle en vidéo orne la première page. Enfin, le site met en ligne un annuaire complet des associations locales, mais malheureusement, les liens Internet des associations sont souvent déficients, car mal libellés ou n’existant plus.

C’est malgré tout dans cet annuaire que nous avons trouvé l’initiative de Jim Gray, qui doit être un citoyen britannique, tant son accent transparait, même à travers les pages de son site. Jim Gray a développé un petit site Internet, à l’adresse : www.tonneins.org. Il le présente comme « un lieu de rencontre pour les gens sympathiques ». Le but de cette association appelée « Bienvenue à Tonneins » et qui a pour but unique la rencontre conviviale des administrés de différentes nationalités. L’objectif de l’organisation est repris sur le site de Jim, qui a employé un traducteur automatique pour convertir sa présentation de l’anglais au français. Le résultat est particulièrement savoureux ! L’association se réunit le premier mercredi de chaque mois ; Comme le dit Jim « Il n'y a d'habitude aucun ordre du jour de jeu, nous avons du café ou du vin et causons juste pour faire connaissance l'un avec l'autre… ». Avis aux tonneinquais : ne vous plaignez pas de l’anonymat urbain dans votre cité…


Commerce équitable avec le Népal

C’est à Tonneins que se trouve le siège de la société Azimuts, qui a développé une activité de commerce avec le Népal. Le site de la société (www.azimuts-art-nepal.com) présente le catalogue très bio et bobo. Il est complété par celui de l’association « Transparent Trade » (www.transparent-trade.org) qui veut montrer le fonctionnement « solidaire » des entreprises de commerce équitable en toute transparence, comme son nom l’indique. Une louable initiative, qui vaut une visite détaillée.

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