Du coté de Targon

Les lecteurs du Républicain ont découvert voici quelques années le canton de Targon, niché au cœur de l’Entre deux Mers. Un territoire essentiellement viticole mais dont le dynamisme est réel. Aussi, ce n’est pas étonnant de le voir très présent dans les milliards de pages que compte le réseau Internet.

C’est tout d’abord l’office de tourisme cantonal qui est présent depuis très longtemps sur la toile à l’adresse : www.targon-tourisme.net, qui est le « guide de découverte » du canton de Targon. Même si la mise en page est un peu ancienne, toutes les informations nécessaires sont présentes sur le site : hébergement, restauration, animations, parcours de visite, etc.

Le dynamique président du Guidon Targonais y publie ses vidéos, qui sont en lien sur le site français Dailymotion. Filmée directement depuis le guidon du cycliste, cette découverte du territoire est vraiment très sympa : on a l’impression de pédaler d’une église romane à une motte féodale, et le tout sans transpirer…

De plus, sur le site de l’office, une fiche par commune a été établie qui donne une exhaustivité d’informations tout à fait appréciable.

Coté tourisme, nous avons surtout remarqué le site du château Guiton, le camping naturiste de Frontenac, toujours très professionnel. A l’adresse : www.chateau-guiton.com, vous pourrez découvrir une splendide bâtisse de caractère, avec des aménagements en équipements de loisirs de plein air et de camping caravaning très étudiés.

Le design au service de la viticulture

Le canton de Targon a indéniablement une forte production viticole. Cela se confirme au nombre important de sites Internet vitrines des châteaux plus ou moins renommés. Certains jouent le design, comme le château Sainte Marie, à Targon : www.chateau-sainte-marie.com. Un dessin représentant une accorte jeune fille en train de déguster orne toutes les pages du site. Les rubriques sont d’une ergonomie toute aussi agréable avec par exemple, une galerie photos très dynamique dans sa visite.

Dans le même esprit de modernité, les vignobles Philippe Barthe, à Targon jouent eux aussi la modernité et le design! A tel point que la page d’accueil ne laisse apparaître que trois mots verticaux en noir sur blanc : « vignobles P Barthe ». Cette enseigne est juste rehaussée d’un bouton « menu » en rouge désignant les initiales entrelacées du maitre des lieux. Et dès que l’on clique sur cet emblème, c’est un véritable festival : une animation flash incessante fait sautiller le nom des différents châteaux et vous emmène dans une visite toute aussi bondissante. Le fait de promener la souris sur n’importe quelle partie de l’image fait apparaître des tires, du texte, des photos, de l’iconographie, etc. Je ne suis pas sur que l’internaute soit de ce fait très attentif au contenu du site, amis par contre, il se sera bien amusé à essayer de faire bouger son écran en promenant sa souris… Mais malgré tout, on notera que les photos sont de qualité, les temps de chargement

L’agrobiologie en bonne place

Plusieurs châteaux du canton sont spécialisés en agrobiologie : c’est le cas des vignobles Simmoneau, au château Morvan Tuilière : www.morlan-tuiliere.com : « 35 ans de culture biologique et dynamique ». Voilà des fidèles à la défense de la nature.

C’est le cas également des vignobles Bourdon dont les vignes sont situées sur les communes de Soulignac et targon. Entre deux Mers, Bordeaux, Haut Benauge sont produits en agrobiologie, une méthode expliquée et détaillée sur le site : www.vignoble-boudon.fr.

Enfin, pour l’oenotourisme, le château Rose Roudier (www.roseroudier.com/) à Montignac propose en location un mobilhome à coté du chai : beau programme de vacances en perspective !

Blogs de campagne

La campagne électorale officielle pour les élections législatives des 10 et 17 juin prochain s’est ouverte cette semaine. Les outils de propagande de candidats se renouvellent. Ils se doivent d’être présents sur Internet. Nous avons visité les blogs des principaux candidats.

Quatre circonscriptions concernent principalement la zone de diffusion du Républicain : pour le lot et Garonne, il s’agit des circonscriptions de Marmande et Villeneuve sur Lot, et pour la Gironde de la huitième circonscription, du coté de Bazas, et de la neuvième, qui couvre tout le Sud Gironde et l’Entre deux Mers.

Nous avons cherché les sites des candidats uniquement en tapant leur nom dans Google. Il n’y a pas dé réponse pour tous évidemment.

Les sites sont de nature très différentes. Il ya une première catégorie, que l’on pourrait qualifier des passionnés du numérique : des sites bien construits, régulièrement mis à jour, avec des illustrations, des vidéos, et une large place au commentaire. Dans cette catégorie, le site de François Deluga, candidat socialiste sur la huitième circonscription de la Gironde, est bien placé : le carnet de bord : http://francois-deluga.com est dynamique, bien actualisé avec agenda, bilan des actions, moteur de recherche, etc. L’habillage graphique sous forme de carnet de bord est recherché. De plus, ce site renvoie vers un blog, à l’adresse http://blog.francois-deluga.com. Là, on tient l’actualité de la campagne, avec compte rendu de réunions publiques, commentaires, etc.

Dans les sites Internet lookés, on retiendra aussi celui de Philippe Meynard (http://www.meynard2007.fr), candidat UDF dans la neuvième circonscription qui fait dans le site à l’américaine, très orange, bien évidemment.

Problème d’actualisation

Le talon d’Achille du candidat, c’est souvent l’actualisation de son site. Dans ce domaine, les députés en fonction sont souvent les plus démunis : ainsi, Marie Hélène Des Esgaulx, députée UMP de la huitième circonscription de la Gironde. Son site est très bien travaillé graphiquement, avec de jolies photos. Mais lorsque l’on clique sur le lien « bulletin en ligne » qui se veut le témoin de l’actualité, la dernière information s’arrête au 12 décembre 2006 ! La revue de presse ne va plus loin ! Ca manque de vie, tout ça.

Même chose pour le site de Philippe Dubourg (www.philippe-dubourg.com). L’information la plus récente est consacrée aux dates de permanence du député, et cela s’arrête le 30 avril.

Michel Diefenbacher, député de Marmande, est un plus disert sur son site (www.mdiefenbacher.org) : il a publié après le deuxième tour des élections présidentielles un article sur la victoire de Nicolas Sarkozy.

A fond le blog

Le blog, c’est la technique employée par un certain nombre de candidats pour croquer l’actualité au plus prés, et susciter les commentaires.

Martine Faure, candidate socialiste sur la neuvième circonscription de la Gironde (www.martien-faure.net) a ainsi une fréquence quasi quotidienne de publication d’articles sur des sujets évoqués durant sa campagne électorale. Souvent les articles sont illustrés de photos ou vidéos. Une rubrique de son blog est d’ailleurs un « photoblog ». On peut aussi s’inscrire à une news letter.

Sur la circonscription de Villeneuve sur Lot, Jérôme Cahuzac, candidat socialiste tient également un blog : www.jerome-cahuzac.com. La date de mise en ligne des articles est très visible, et le rythme de mise à jour assez soutenu. Dans cette circonscription, nous avons trouvé beaucoup d’articles mais pas de site personnel pour Jean Louis Bruguière, le magistrat candidat.

Enfin, Gérard Gouzes, candidat sur le Marmandais, a aussi son blog : le bloc notes de Gérard Gouzes (www.gerard-gouzes.com). Beaucoup de réflexions sur l’actualité nationale sur ce blog qui évoque malgré tout le démarrage des législatives.

Canal à la une

Le canal latéral à la Garonne, qui rejoint Castets en Dorthe à Toulouse est un vecteur de développement touristique majeur. Toute une vie s’organise autour de cet axe, de la location de bateaux aux croisières sans oublier les lieux de loisirs.

Le site de référence du canal du midi et du canal latéral, c’est : www.canal-du-midi.org. Ce portail édité par l’association « canal à la une » est absolument indispensable pour connaître tout ce qui se passe sur la voie d’eau. Cela commence par l’histoire de cet ouvrage monumental construit par Pierre Paul Riquet pour permettre de rejoindre par voie fluviale l’Atlantique à la Méditerranée. Des cartes précises détaillent le parcours avec possibilité de zoomer sur une présentation des communes riveraines. Le portail est aussi une source d’informations très importante qui donne un véritable sens au terme de « portail Internet ». Dans toutes les rubriques du menu, qu’il s’agisse de la « navigation », de « l’hébergement », de la « gastronomie », ou des « loisirs », les informations qui renvoient vers des sites Internet affiliées sont très nombreuses. De ce fait, le portail devient vite un incontournable pour qui voudrait préparer des vacances ou une balade sur et autour du canal.

On y trouve même une rubrique qui s’intitule « lire et écouter » avec des possibilités de commander des ouvrages ou des DVD sur le canal.

L’ergonomie du site est plaisante, et la navigation très aisée, ce qui est la moindre des choses lorsqu’il s’agit d’un portail dédié au…canal.

Naviguer sur le canal

A propos de navigation, le canal ne manque pas de possibilités diverses. Cela va de la croisière, à bord d’une luxueuse péniche, comme « La Mirabelle » (www.bargesinfrance.com/mirabelle.htm) qui propose pour à peine plus de 2000 dollars la semaine 7 jours en pension complète sur le canal, de Bordeaux à Damazan avec dégustation de grands crus et cuisinier à bord !

Sur www.rosa-croisieres.com, autre péniche de luxe naviguant sur le canal vous aurez en prime droit au plan en coupe de l’embarcation et même aux exemples de menus servis à bord…

L’autre possibilité qui s’offre à l’amateur de navigation fluviale paisible, c’est de louer un bateau. A Buzet sur Baise, la compagnie Aquitaine Navigation (www.aquitaine-navigation.com) propose des circuits qui vont dans les deux sens : d’un coté vers Toulouse et la canal du Midi, et de l’autre coté vers Castets en Dorthe sur le canal des deux mers. Mais grâce à son emplacement privilégié, il est possible aussi de naviguer sur le Lot ou sur la Baïse. Le site de la compagnie de location est richement informé, avec une très bonne description des embarcations qui peuvent être louées. On découvre ainsi que certains bateaux de location ont même une piscine chauffée à bord. Certes, elle est de petite dimension, mais quand même !

A Fontet, à la halte nautique, un propriétaire normand met en location son bateau, à la semaine. Il a choisi la formule de « particulier à particulier », et pour cela a construit un site Internet dédié (http://location.fluviale.free.fr). Le nom de son système est joliment trouvé : il s’agit d’un « gite fluvial ». Le site Internet détaille l’ensemble des conditions de location, décrit l’embarcation, et l’itinéraire qui peut être emprunté. Une originalité dans cette activité, où la majorité des touristes fluviaux passent par des compagnies. Mais le web permet de contacter directement ses client : ceux ci seront intéressés par le prix, qui est bien moindre dans cette formule « directe »

Lagruère paradis du canal

La halte nautique de Lagruère, prés du Mas d’Agenais a son propre site www.haltenautique.com, qui présente l’ensemble des atouts de cet endroit paradisiaque : camping, bar-café de pays, animations, produits locaux, tir à l’arc etc. Le site de Francis Affre, gérant est très richement doté en photos, et respire la bonne humeur. Une adresse de balade à ne pas manquer.

Les sites à pédale

Les cyclotouristes sont souvent des passionnés d’informatique, et dans les associations sportives, c’est peut être chez eux que l’on trouve le plus de sites Internet en ligne. Petit coup de pédale cette semaine chez les rois de la petite reine.

C’est sans doute le site du véloclub Langon Preignac que j’ai trouvé le plus technique. Réalisé par la jeune société bazadaise « La bulle design » (www.labulledesign.com), le site est original à plusieurs titres. Son nom de domaine tout d’abord : www.vclp.eu. En utilisant l’extension « .eu », pour Europe, l’association langonaise fait preuve de modernité et s’inscrit résolument dans un cadre européen !

La technologie employée ensuite : c’est en langage flash qu’est construit le site, ce qui permet moultes animations : sur la page d’accueil on voit circuler des cyclistes sur une route nationale, sur un fond musical très tekno ! Pas une page du site qui ne comporte où une photo, ou une petite animation : ainsi, même pour annoncer les lotos organisés par le club, on a droit à la petite boule qui tourne…

Essayez donc de cliquer sur la page concernant le grand prix Claude Magni du 20 mai prochain : on y suit le parcours en flash… Il y a donc tout ce que l’on voudrait savoir sur l’activité vélo à Langon Preignac sur ce site !

Les blogs de Targon

Voici des cyclistes-internautes très prolixe à Targon : ils font à la fois du vélo de route (couché) et du VTT, et ils animent deux blogs. Au vu du design de ces deux blogs, on pourrait jurer qu’ils sont d’ailleurs la production d’une seule personne.

Le premier, c’est le blog des chevreuils de Targon (http://chevreuils-vtt.over-blog.com), qui est un honorable club de VTT du cœur de l’Entre deux Mers, qui organise de nombreuses manifestations, dont la prochaine aura lieu le 14 juillet à Bellebat : ce sera la rando des chevreuils. Leur blog est rempli de photos et même de vidéos ! Les Vttistes, perchés sur leurs engins, n’en oublient pas moins de filmer leurs collègues de chemins boueux ! C’est un plus très agréable sur un site Internet, car la vidéo permet de rendre compte de façon précise de l’ambiance d’un évènement sportif. Les vidéos sont émaillées de petits commentaires écrits, à la manière d’un film muet. Elles ont été postées sur le dite Dailymotion, qui héberge des vidéos pouvant être lues facilement sur un blog.

Le second blog est celui du guidon targonnais : http://guidontargonnais.over-blog.com. Cette association de vélotourisme organise de nombreuses balades dans l’Entre deux Mers et même plus loin. Le blog illustre bien le concept de « cyclo-tourisme ». car le compte rendu des promenades présente à la fois l’activité sportive, mais aussi les richesses touristiques des paysages traversés, du lavoir d’Illats à la bastide d’Eymet.

L’auteur du blog est un adepte du vélo couché, comme on peut le découvrir sur le site, photos à l’appui. Il propose plusieurs liens sur des sites qui présentent ce mode de cyclisme qui fait de plus en plus fureur.

En bref, ces deux blogs sont un vrai bonheur, car ils respirent l’envie de découverte et du dépassement de soi.

La coupe du Lot et Garonne

Le blog officiel de la coupe UFOLEP du Lot et Garonne, c’est à cette adresse : http://coupelg.centerblog.net.

Sur ce blog, les passionnés peuvent suivre les différents épisodes de cette coupe qui se joue à travers diverses épreuves. La dernière en date étant le tour du villeneuvois. A l’issue de chaque course, photos et commentaires sont publiés sur le blog.

A Tonneins, le club cycliste a aussi son site Internet officiel : http://cyclosport.tonneins.free.fr. Là aussi, on trouve de nombreuses informations sur l’actualité cycliste de la vallée de la Garonne.

Web 2.0 : partagez tout

Le nouvel Internet, c’est le web 2.0 ; derrière ce vocable se cache un formidable mouvement dans lequel les internautes partagent avis, photos, vidéos, sons, textes, etc.

Le web 2.0, c’est comme la samaritaine, on y trouve de tout. Qu’entend-t’on exactement par web 2.0 ? Ce vocable, créé par l’éditeur Tim O Reilly il y a à peine trois ans désigne une façon de faire de l’Internet à travers des sites où l’internaute est plus acteur : Le web 2.0 donne aux gens la possibilité de trouver, organiser, partager et créer de l’information d’une manière à la fois personnelle et globalement accessible. Ainsi, dans le web 2.0, on peut donner un avis sur l’hôtel que l’on vient de découvrir, partager des photos et des vidéos, agréger des informations sur sa propre page personnelle, etc. On parle aussi de web communautaire.

Ainsi, les sites dits « sites collaboratifs » poussent ils comme des champignons, et nombre d’entre eux s’installent dans le paysage numérique ; Ce qui est fantastique dans ce mouvement, c’est que les avancées techniques et le haut débit permettent à chacun de manipuler très facilement Internet, de publier des informations, et d’en recevoir d’autres chez lui. C’est le phénomène de la « glocalisation » : la glocalisation c’est quand un produit global est également adapté aux particularités locales, et c’est ce que produit le web 2.0.

Les exemples les plus aboutis du web 2.0 existent sans doute dans le partage de contenu, que ce soit les photos, les vidéos, ou les textes.

Flickr, énorme communauté photo

Allez donc faire un tour sur www.flickr.com, qui est la plus grande communauté mondiale de photographes. Vous, moi, un anglais ou un japonais peut facilement créer sa galerie photo personnelle dans cet univers. L’intérêt n’est pas alors simplement de mettre ses photos en ligne pour les imprimer ou les sauvegarder ; non, ces photos seront consultées par les autres membres de la communauté, qui ajouteront des commentaires, vous inviteront à rejoindre un groupe thématique, vous indexeront comme favori, ou encore voteront pour vous. De quoi devenir une star de la photo en quelques jours.

D’ailleurs, si vous tapez dans le moteur de recherche de Flickr le nom de n’importe quelle commune de notre région, vous allez trouver facilement des réponses photographiques. Il s’agira de photos de vacances prises par le britannique de passage (notre illustration), mais également de très belles vues artistiques publiées par un artiste local.

Dans le domaine de la vidéo, c’est évidemment des sites comme Youtube (www.youtube.com) qui prédomine. Il existe aussi un site français qui s’appelle Dailymotion, comme son nom ne l’indique pas. Dans ces sites, les internautes sont nombreux à consulter les vidéos publiées, et quelques uns publient (environ 2% des visites). Tapez « Marmande » sur le site, et vous allez pouvoir accéder en un temps record à des dizaines de vidéos qui vont de Garorock à Tomatofiesta ! Une ligne de tags, c'est-à-dire de mots clés, en haut de la page, laisse apparaître des mots plus gros que d’autres. C’est le cas de « Garorock ». Si vous cliquez dessus, vous allez retrouver de nombreux films retraçant la vie du festival marmandais qui a eu lieu le week end de Pâques. Et rien ne provient de la vidéothèque officielle.

Je m’édite

Pourquoi, si vous avez des talents d’écrivains, ne pas être votre autoéditeur et en plus vendre en ligne votre œuvre. Vous pouvez aller sur www.lulu.com, leader de l’autoédition. Pour moins de dix euros, votre livre sera imprimé à partir de votre manuscrit, et vous sera expédié. De plus, vous pouvez mettre en ligne dans la boutique votre ouvrage. Pour quelques euros, votre lecteur pourra le télécharger, et pour pas beaucoup plus cher, le recevoir chez lui, imprimé. Le moteur de recherche interne, quant à lui , permettra de trouver des livres écrits sur un thème particulier.

Alors, collaborez !

Balades gastronomiques

Le printemps invite aux sorties dominicales et aux soirées en terrasse. De plus en plus Internet est un moyen agréable pour dénicher le bon restaurant, en regardant les guides, ou les sites des établissements.

Dans certains départements, comme en Lot et Garonne, les hôteliers restaurateurs se sont organisés afin de proposer au visiteur l’offre de leurs établissements de manière regroupé. C’est le bon exemple du site www.hotel-restaurant47.com réalisé par la société Aquitaine Networks, avec le soutien des institutions départementales, comme la chambre de commerce et d’industrie, ou le comité départementale du tourisme.

Ce site propose notamment un moteur de recherche « rechercher un hôtel restaurant » : la recherche peut se faire par type d’établissement (hôtel ou restaurant), et par secteur géographique. Pour chaque restaurant correspondant à la demande, une fiche est présentée, avec l’ensemble des informations et le cas échéant, le lien vers le site de l’établissement. A noter que le site hotel-restaurant47.com est traduit en anglais.

Un autre type de guide « en ligne » se développe, beaucoup plus collaboratif ; c'est-à-dire que vous pouvez vous-même rédiger une critique du restaurant où vous êtes allés déjeuner et en faire profiter les autres internautes. Le plus connu est www.tripadvisor.fr, mais qui ne possède pas encore beaucoup d’informations sur notre région : à vous d’alimenter les rubriques.

Vous pouvez enfin trouver des guides électroniques, comme www.izzyguide.com, réalisé par une jeune société bordelaise et qui a pour but de présenter sur Internet l’équivalent d’un guide papier. Par exemple, le guide consacré à la ville de Bordeaux est tout à fait intéressant.

Toujours dans la rubrique des guides en ligne, le site www.assiettecafedepays.com recense de très nombreuses adresses de restaurants proposant l’assiette de pays, ce plat unique mettant en valeur les produits du terroir local. Le long de la vallée de la Garonne, de nombreux établissements participent à cette opération innovante.

Poussez la porte du bouchon

Et puis rien ne vaut la visite directe du site de l’établissement, quand celui-ci en a un. C’est par exemple le cas du restaurant « le bouchon marmandais », qui a mis en ligne un site fort agréable, à cette adresse : www.lebouchondemarmande.com. L’impression visuelle est immédiatement sympathique : photo panoramique de l’établissement, menus très clairs (c’est bien le moins à attendre d’un restaurant), dynamisme.

Le panoramique de la salle permet au visiteur de s’imaginer déjà assis en train de déguster une spécialité lyonnaise. Une visite aux rubriques « la carte », et « la formule » confirme cette envie.

Le patron du restaurant a même mis en ligne une rubrique « bonnes adresses » avec les contacts d’autres restaurants ; Voilà une belle idée.

A Bazas, nous avons découvert le site Internet du restaurant Les Remparts : www.restaurant-les-remparts.com. Voici encore une page web qui donne envie d’aller se régaler les papilles. La conception en langage flash n’a pas vieilli, et l’ensemble donne une impression d’élégance et de finesse. Le bandeau photographique de haut de page est absolument magnifique.

La lecture de « l’edito » permet d’avoir connaissance de la carte actuelle, et la rubrique « la table » raconte le parcours de David Chassagne, le chef de cuisine.

Dernier type de site Internet de restaurant : à Mazères, sur le canton d’Auros, le relais de Sencey s’affiche à cette adresse : www.relaisdusencey.com. On y découvre une entreprise aux multiples activités, qui a eu la bonne idée de mettre en ligne le livre d’or de la maison. Les commentaires toujours enthousiastes des clients sont donc visibles par tous, et soyez en sur : c’est la meilleure publicité pour un restaurant…

Le Farfadem de l'Entre-deux-Mers

L’office de tourisme de l’Entre deux Mers (OTEM) vient de présenter la nouvelle version de son site Internet, qui présente l’ensemble de l’offre touristique de la région. Il s’appuie sur une nouvelle technologie de base de données, ce qui en fait un pionnier en Gironde.

L’équipe de l’Office de Tourisme de l’Entre deux Mers, réunie autour de son directeur Rémi Planton, soufflait l’autre vendredi à Cadillac, à quelques minutes de la présentation du tout nouveau site Internet : tout marchait ! il faut dire, que comme souvent, les dernières heures précédant la mise en ligne d’un site furent chargées et pleine d’anxiété. Car le site, qui garde toujours son adresse URL : www.entredeuxmers.com, fait le plein de nouveautés.

Farfadem, tout d’abord : ce petit bonhomme est la mascotte du site ; son nom, qui est une contraction de « farfadet de l’Entre deux Mers », lui va comme un gant : semblant sortir tout droit d’une bonne bande dessinée, Farfadem donne un coté médiéval et enjoué aux pages web. L’internaute le retrouvera sur tous les écrans, tel un guide qui orientera le visiteur vers les merveilles de la région.

L’ergonomie du site n’est pas moins originale : sur la gauche de l’écran, le menu est présenté sur un carnet à spirale, véritable « carnet de voyage »

Le principe de carnet de voyage est aussi une trouvaille du site : chaque fois que le visiteur aura repéré un équipement touristique ou une activité de loisir à son goût, il pourra conserver descriptif et coordonnées dans ce fameux carnet personnalisé, qui pourra être réouvert tout au long de la visite.

Les menus proposés permettent de composer son voyage « je prépare mon séjour », ou de découvrir les produits clés en mains de l’office : il s’agît de week-end vélo ou patrimoine, de séjours thématiques ou itinérants qui peuvent maintenant être préréservés en ligne.

La fonction « nouveautés – animations » permettra de connaître de façon permanente les manifestations de l’Entre deux mers. Une autre manière pour l’internaute de se tenir au courant est de s’inscrire à la newsletter, la lettre d’information qui sera régulièrement diffusée par les bons soins de l’OTEM.

Enfin, les brochures touristiques sont en téléchargement gratuit sur le site.

Sirtaqui et Google Maps

La prouesse technologique réalisée par la société GMT Editions, en charge de la réalisation du site www.entredeuxmers.com est la syndication « SIRTAQUI » : ce nom de code, comme « système d’information touristique aquitain » désigne la base de données régionales de l’offre touristique.

En clair, depuis quelques mois, chaque chambre d’hôte, chaque hôtel, chaque camping aquitain est référencé dans une même base de données ouverte pour chaque office de tourisme de la région. Les données, qui sont d’un format identique, sont ensuite compilées au niveau départemental, puis régional, et enfin national. De ce fait, chaque site Internet peut piocher dans cette base de données pour alimenter son site. Ainsi, avec une seule saisie, la chambre d’hôte de Roquebrune sera visible sur le site de l’Entre deux Mers, du comité départemental ou régional du tourisme, voire à l’international avec Maison de la France, le site officiel du tourisme français.

Cette révolution technologique en est à son balbutiement, et l’OTEM est en avance dans ce domaine, car c’est le premier office girondin à pratiquer l’extraction des données SIRTAQUI pour l’alimentation de son site Internet. Finie, ainsi, les multiples saisies de la même information !

Le concepteur du site a ajouté un module cartographique extrêmement agréable : chaque équipement touristique est représenté sur une carte « Google Maps », ce qui permet de le situer dans l’Entre deux Mers, et d’obtenir un itinéraire d’accès. Le module de recherche des hébergements très performant, affiche ainsi une carte du territoire avec tous les équipements de la même catégorie. Si la vue satellite Google est de qualité, on peut quasiment observer d’en haut l’emplacement de son gîte rural pour l’été…

Juste au moment où la saison démarre, la mise en ligne de Farfadem est le meilleur atout que pouvaient espérer les professionnels du tourisme de l’Entre deux Mers.