mardi 27 avril 2010

Devoir de mémoire

Et si Internet était le meilleur allié de la mémoire locale ? De plus en plus d’archives, photos, voire films de notre patrimoine régional sont téléversés sur différents sites web. Outre l’avantage de la conservation, ils permettent l’ouverture au plus grand nombre.


Jean Charrié, photographe

Le château de Lauzun était dans sa famille depuis plus d’un siècle lorsqu’il fut vendu en 1920 avec ses cinq métairies. Jean Charrié, photographe amateur, a réalisé à ce moment là des clichés de tout ce patrimoine, dans le château aux imposantes cheminées, sans oublier les travaux des champs ou les métairies. Ces 40 photos d’époque, qui étaient restés dans la famille Charrié sont aujourd’hui disponibles sur Internet, pour tout le monde. C’est un descendant de ce témoin visuel, Jean Paul Charrié qui a publié sur Flickr (www.flickr.com/charriejeanpaul) huit albums photos datant de la première moitié du 20ème siècle. Outre le château de Lauzun on peut ainsi découvrir des scènes de vie à Marmande, avec douze photos datées de 1919 à 1938. Un autre album est consacré à la rupture du pont suspendu sur la Garonne, intervenu en 1930. Un événement exceptionnel qui a incité Jean Charrié a réaliser un véritable reportage photographique montrant l’accident puis la démolition et la construction d’un nouveau pont en 1932.

La plateforme de partage de photos sur laquelle a été publiée ces photos est un site de Yahoo, qui est totalement gratuit, et surtout ouvert sur le monde entier. A l’aide d’un mot clé, il sera simple pour n’importe quel internaute de trouver ces photos anciennes, précieuses pour tous les amoureux d’histoire locale.


Cartes postales anciennes

Les autres témoins visuels de notre proche passé sont les cartes postales. Il était de tradition pour les photographes de courir tous les villages de la contrée et d’éditer les photos en carte postale. Ainsi, les archives départementales de Lot-et-Garonne disposent d’un nombre impressionnant de reproductions qui sont accessibles en ligne. Pour y arriver facilement, rendez-vous sur le site du Conseil Général (www.cg47.fr). Dans la colonne de droite, le menu « nos autres sites » vous permettra d’accéder en bas de liste à « Le Lot-et-Garonne en cartes postales ».

Sur ce site, qui date déjà de quelques années mais reste efficace, une recherche par commune, ou par canton est facile. On sait ainsi quelle carte postale est visible. Un bouton permet l’agrandissement sur l’écran.

Par contre, il n’est pas possible d’en commander des tirages. Mais pour ce commerce, les collectionneurs de tout poil n’ont pas hésité longtemps ! De nombreux sites spécialisés permettent de retrouver votre bonheur. Citons par exemple www.notrefamille.com. Dans le nuage de tags, sur la colonne de droite, cliquez sur « cartes postales ». Cela permet de rechercher une commune, et de commander des tirages de cartes postales anciennes. Notre région y est très bien représentée.

En Gironde, c’est une association, qui s’appelle « in video veritas », qui a imaginé de construire un site Internet collaboratif : www.invideoveritas.com. Le fonds documentaire rassemble ainsi cartes postales anciennes mais aussi photos anciennes et actuelles d’un certain nombre de communes riveraines de la Garonne. C’est surtout sur Saint Pierre d’Aurillac que les publications ont été nombreuses. Un bon moyen de commencer à archiver le présent pour les générations futures…



lundi 19 avril 2010

Les étoiles sur la toile

Il n’y a plus vraiment besoin d’avoir à la poche le guide rouge Michelin pour choisir son restaurant du dimanche. Aujourd’hui toutes les informations sont sur Internet et même sur votre téléphone portable.


 Comptez les fourchettes

Le site Internet de Michelin est une mine d’information pour le promeneur du dimanche ! Allez sur cette adresse : www.viamichelin.fr. Outre la préparation d’itinéraires, ou la recherche d’un hébergement, le site comporte une rubrique « restaurants ». Il suffit à l’internaute de taper un code postal, ou le nom d’une ville, pour voir apparaître en mode carte et en mode liste l’ensemble des établissements du secteur sélectionnés.

Pour cela, le site Viamichelin.fr utilise son système incomparable et traditionnel de classement : par étoiles (une, par exemple chez Claude Darroze à Langon), par « bib gourmand (meilleures tables à petits prix) ou par fourchettes (restaurants de charme). Pour chacun de ces établissements ainsi présentés sur le site de l’éditeur, une fiche détaillée est présentée. Une fonctionnalité supplémentaire ne doit pas être ignorée : chaque établissement peut être « exporté » vers son GPS de voiture, si l’on branche son « tomtom » ou son « garmin » à l’ordinateur. Ainsi, il n’y a plus qu’à suivre son compagnon électronique de bord pour se rendre au restaurant dominical (et surtout pour en revenir…).

L’autre possibilité d’usage des guides Michelin passe par l’Iphone, ce bijou de technologie aux innombrables applications. En effet, le guide rouge Michelin est disponible en téléchargement (payant) sur l’appstore, qui est la boutique des téléphones Apple.

 

 Pour le plaisir du palais

 Parmi l’impressionnante liste de restaurants que m’affiche le guide Viamichelin si je me positionne à La Réole, j’en ai retenu trois qui disposent d’un agréable site Internet. Prenez « l’abricotier » à Saint-Macaire (www.restaurant-labricotier.com). Un soin particulier a été porté au site de cet établissement classé 1 bib gourmand et deux fourchettes. Les photos sont soignées, élégantes et remplissent une fonction essentielle pour un site web : elles séduisent l’internaute. Il suffit en effet de vous rendre dans le menu « La Carte » du restaurant l’abricotier. Les photos des plats, en vis-à-vis des menus, suffisent à vous décider à prendre votre téléphone pour réserver. Par contre, le site ne met pas en avant la personnalité ou le talent du chef cuisinier.

A Sauternes, le Saprien affiche ses deux fourchettes et son bib gourmand. Le site de l’établissement est à cette adresse : http://saprien.free.fr. Là aussi, on trouve de nombreuses photos d’illustration ; mais la qualité des vues ne sont pas à la hauteur des attentes. Les menus, par exemple, mériteraient d’être illustrés.

Enfin, à Bazas, le restaurant « Les Remparts » bénéficie de deux fourchettes au Michelin. Son site Internet est à cette adresse : www.restaurant-les-remparts.com. Il présente un attrait évident par rapport à d’autres de même type : il présente le restaurateur ! Une page entière est consacrée au parcours de David Chassage, enfant du pays revenu il a quelques années à Bazas pour ouvrir son restaurant. Pour le reste, les photos sont petites, les menus présentés de façon assez peu attractive. Un relookage du site s’imposerait. Mais cela n’enlève absolument rien à la qualité de cette superbe table !


 

 

Illustrations

http://www.restaurant-labricotier.com/

 


lundi 15 mars 2010

Planète Garorock

 Dans quelques jours, au début avril, des milliers de jeunes festivaliers vont débarquer de toute l’Europe vers Marmande pour le Garorock ! Ils préparent cet évènement en se servant énormément d’Internet pour communiquer et se renseigner. Tour de piste.


Radio Garorock

Nous avons déjà présenté ici la télévision de Garorock, sur www.tele47.fr. Dès le premier jour du festival, le vendredi 02 avril, la télé diffusera une émission en direct. Mais maintenant, Garorock a aussi sa radio, sur le site communautaire Deezer : www.deezer.com. Ce site est une plateforme musicale, qui propose d’écouter de la musique en streaming, c'est-à-dire que les morceaux ne sont pas téléchargés, mais stockés temporairement dans la mémoire vive de votre ordinateur. Dans la rubrique « radio partenaire » de Deezer, vous trouverez la radio de Garorock proposant un medley des groupes programmés cette année.

Mais la musique, vous l’aurez aussi sur le site Internet du festival : www.garorock.com. Un site qui est à lui seul un bout du spectacle. Réalisé en technologie flash, il déborde de petites animations. Cela commence lorsque l’on clique sur les menus : quelques plumes s’envolent. Pour chaque menu, qu’il concerne la programmation, les informations pratiques ou la billetterie, la page s’affiche avec un petit effet bien travaillé. Le tout se retrouve sur un fond bleu, avec l’emblème de Garorock pour 2010 : un festivalier arborant un magnifique chapeau. Et, en bas de l’écran, un petit écran diffuse la musique programmée. A noter le coin du forum, qui héberge déjà de nombreuses questions autour de l’évènement. Vraiment bien réalisé et dynamique, ce site Internet.


La galaxie garorock

Depuis le site Internet du festival, vous accèderez facilement à de nombreuses ramifications de l’évènement. Un petit logo facebook vous amène vers la page officielle où cohabitent 6710 membres, excusez du peu. Le « mur » de cette page permet aux festivaliers de s’exprimer. Les demandes de covoiturage y sont les plus nombreuses. Mais c’est là aussi que de jeunes européens, venus d’Espagne ou d’Allemagne demandent des conseils sur l’hébergement. Les réponses sont bien sur communautaires : tout le monde participe.

Une autre icône, toujours depuis la première page du site renvoie vers Myspace.com. Sur cette communauté musicale, Garorock a 4347 amis, qui découvrent la programmation, échangent et peuvent aussi écouter la programmation de cette édition.

Toujours depuis la page d’accueil du site Internet de Garocok, on peut rejoindre le blog de l’évènement qui s’affiche sur la plateforme Blogspot : http://garorock.blogspot.com/. Il donne quelques détails sur la vie de l’évènement en dehors de la période « chaude » de début avril.

La billetterie n’est pas en reste ; le festival est associé à la plateforme www.digitick.com qui vend en ligne l’ensemble des billets.

Et le festival est sur toutes les pages du web : sur Google, on ne trouve pas moins de 191000 occurrences pour cette recherche, soit au moins autant de pages qui évoquent cette manifestation qui fait partie aujourd’hui des plus grands festivals nationaux !



lundi 1 mars 2010

Web burlesque

Cocumont et Monteton sont deux communes lot-et-garonnaises à faire partie de l’association des communes de France aux noms burlesques et chantants, avec 70 autres villages de l’hexagone, comme d’ailleurs Bourgougnague ou Moncrabeau. Comment nos communes traitent-elles le sujet sur le web ?


Cocumont, terroir d’Aquitaine
 La commune de Cocumont est une cheville ouvrière de l’association des communes aux noms burlesques et chantants. Elle a même organisé en 2005 la rencontre nationale ! C’est ce que l’on peut trouver comme information sur le site Internet de la commune qui a été récemment renouvelé : www.cocumont-aquitaine.fr. Une page est consacrée aux communes burlesques dans la rubrique tourisme du site.

Un site Internet qui est tout à fait original et sympathique. Sous la signature « Cocumont, Terroir d’Aquitaine », on découvre un agréable mariage du mauve, couleur du vin rouge, et du vert, sans doute pour le vin blanc. Ainsi les crus de la commune sont-ils mis en avant. Le fond de page est mauve, les menus sont verts. Des menus qui se déroulent au simple passage de la souris, ce qui facilite la navigation. Les rubriques sont nombreuses, qui vont de la localisation, à l’histoire, au patrimoine, au tourisme, à l’économie, etc. On trouve même une rubrique intitulée « nos voisins ». Car chose assez rare pour être soulignée, l’esprit de clocher cocumontais est une chose relative, car cette rubrique présente les communes voisines de Romestaing ou Sigalens, en Gironde ! Quelle ouverture d’esprit !

Une ouverture d’esprit que l’on note également dans les nombreuses vidéos qui enrichissent le site. Des réalisations de grand qualité, signées Bernard Lataste (ou plutôt Etsatal, son anagramme…), cheville ouvrière de la communauté et vidéaste de talent. Je vous invite à regarder le reportage consacré à l’enseignement du gascon à Cocumont, qui vaut de nombreuses émissions de la télévision publique ! les vidéos sont publiées en petit format sur le site de la commune, et regardables sur Dailymotion (www.dailymotion.fr) en grand format, et ce d’un simple clic.

Autres intérêts du site communal : le menu de la cantine, jour par jour, important pour les élèves avant de se faire porter pale… Et des liens sur des sites locaux, comme par exemple le succulent blog de « ça marche à Cocumont », l’association de randonnée pédestre : http://randococumont.blogspot.com. A consulter absolument…


Monteton, intime et chaleureux

<Texte standard> C’est à cette adresse : http://www.monteton.fr que vous découvrirez cette autre commune burlesque, qui n’hésite pas, chaque année à animer une superbe foire aux chapeaux (cette année, ce sera le 09 mai 2010). Le site, en rouge et or, a à peu près tout ce qu’il faut pour une petite commune : des informations pour les habitants, les bonnes adresses, une présentation touristique, l’agenda, le journal de la commune en téléchargement, une photothèque avec des cartes postales anciennes, et quelques anecdotes historiques.

Un bon exemple à prendre pour de nombreuses communes, sans doute moins burlesque, mais qui devraient aussi s’afficher sur le web !



mardi 2 février 2010

Huis clos et foie gras

L’opération se déroule cette semaine : cinq journalistes enfermés dans un gîte du Périgord, avec des ordinateurs et un seul lien sur le monde : les deux réseaux sociaux Facebook et Twitter. Explications


L’autre source d’information
 Comment être informé et informer à son tour, quand on est coupé des sources traditionnelles d'information ? C’est l’expérience menée à l’initiative des Radios Francophones Publiques et qui s’appelle « Huis clos sur le Net ». Cinq journalistes de radios sont isolés dans un gîte rural au coeur du Périgord, près de Sarlat, et coupés de tous médias traditionnels.

Leur seul accès à l’information : Twitter et Facebook.

Ils ont accepté de "jouer le jeu" et de ne pas aller sur les sites traditionnels, ils n'ont ni télévision, ni radio, ni presse écrite, ni dépêches d'agence...

L’objectif est de comparer l’information qu’ils trouvent sur ces réseaux sociaux à l’information qui sera diffusée en même temps sur leur propre radio.

Comment fait-on pour aller chercher l’information sur ces médias ? Le plus opérationnel est le service de microblogging Twitter (www.twitter.com).

Au départ, Twitter a été créé pour répondre à la question « qu’êtes-vous en train de faire ? ». Le but étant d’indiquer en 140 caractères maximum ce qui est très court son activité du moment.

Qui peut lire cet actualité ? Tout le monde peut « s’abonner » à vos tweets ; « tweet » signifie « gazouillis » en anglais. Lorsque quelqu’un s’abonne, c’est un « abonnés », en anglais, un « suiveur » en français. De la même façon, depuis votre compte Twitter, vous allez pouvoir suivre vous aussi d’autres personnes, médias, ou entreprises. Ce seront vos « following » en anglais, ou vos « abonnements » en français.

Que raconte t’on sur Twitter ? Le mode d’expression a largement évolué cette dernière année. On est passé de la question « que fais-tu ? » à « que se passe t’il ? ». La réactivité du média fait que dans le cas d’évènements importants (la révolution verte en Iran, le tremblement de terre en Haiti, par exemple), les utilisateurs de téléphone portable ou d’Internet communiquent grâce à Twitter. L’information diffusée peut ensuite être « retweetée », c'est-à-dire rediffusée par le lecteur. Ainsi, tout va très vite, même parfois les mauvaises ou fausses informations.

Twitter est géolocalisable, ce qui permet de suivre les informations locales. Dans notre région, des médias comme le journal aquitain « aqui.fr » ont un compte (twitter.com/jbrey33)) ; on peut aussi suivre les tweets de personnalités politiques. C’est le cas de Martine Faure, députée de la neuvième circonscription de la Gironde (twitter.com/MartineFaure) qui reprend ses informations Twitter sur son blog.

Pour suivre une aventure ou une discussion sur Twitter, il faut utiliser un « hashtag ». C’est un mot-clef précédé du signe « dièse » (#). Ainsi, pour en revenir à l’expérience journalistique chez nos voisins périgourdins, il suffit de chercher dans la barre de recherche de twitter « #huisclosnet ».


Facebook, un peu de tout

 L’autre site consulté par nos journalistes nourris au foie gras truffé est Facebook. Nous avons déjà évoqué ce réseau social aux 300 millions de membres. En France, il y a quinze millions d’utilisateurs dont la moitié se connectent au moins une fois par jour. Très répandu chez les adolescents à son lancement, le réseau Facebook est maintenant utilisé par toutes les générations qui échangent statuts (ce que je fais en ce moment), photos, vidéos, informations, etc. Facebook est plus fermé que Twitter, car si on règle bien les paramètres de sécurité, seuls vos « amis » verront ce que vous écrivez. Facebook est très populaire chez nous. Il n’existe pas moins de 73 groupes qui aprlent du département de Lot-et-Garonne ; Celui intitulé « tu sais que tu viens du Lot-et-Garonne quand… » compte quand même 3984 membres !

Nous en reparlerons !


 

 

 


mardi 26 janvier 2010

Communautés locales

Ils habitent respectivement Grateloup en Lot-et-Garonne, et Villandraut, en Sud Gironde, et ils sont persuadés que Internet peut jouer un rôle de média local, en rapprochant les gens. Ils ont donc créé des communautés sur le web.


 De l’énergie à revendre

 Les meilleures idées naissent souvent du quotidien. Ainsi, Didier Sorel, informaticien, avait plusieurs amis qui désiraient se regrouper pour acquérir au meilleur prix des panneaux solaires. Mais où trouver les artisans ou fabricants qui vont faire les devis ? Comment rapprocher ces clients potentiels de professionnels ? C’est de là qu’est parti le projet « proxinergie » (www.proxinergie.fr), lancé avec un compère franco-américain, Samuel Cranford. Le concept est simple : il y a deux communautés ; d’un coté, les particuliers, qui s’inscrivent gratuitement sur le site. De l’autre, les professionnels locaux, qui peuvent être des artisans, commerçants, services, etc. Eux paieront une participation pour leur présence sur le site. Il suffit alors au particulier qui cherche un professionnel local pour des travaux à réaliser, un banquet à organiser, de la formation, ou toute autre prestation de passer un « appel d’offres » et les propositions qui seront adressées.

Autre outil intéressant : l’appel à projets. Celui-ci permet de contacter d’autres membres de la communauté intéressés par un projet commun : organiser une randonnée, ou faire un achat groupé par exemple. Ces projets seront consultables par les autres membres de la communauté.

Le site, dynamique, fonctionne remarquablement bien, est assez intuitif, et organisé.

Il ne manque finalement aujourd’hui, que des utilisateurs ! Les premiers professionnels se sont inscrits, et, pour renforcer la communauté « professionnels », des offres alléchantes vont ainsi être faites aux premiers inscrits. Très rapidement, des « bêtatesteurs » vont également rejoindre le site. Quant aux particuliers de notre région, ils auraient tort de ne pas profiter de cet outil qui bien que virtuel, va mettre du lien social dans notre territoire.

Donc n’hésitez pas, allez faire un tour sur www.proxinergie.fr.

 

La communauté des pizzanautes

 Voici une idée dont on imagine qu’elle est assez unique dans le monde de la pizza, de la vidéo, et du web comme on l’imagine à la lecture de ce message : Habitant en Sud Gironde à Villandraut, je viens vers vous suite à la mise en ligne de mon site www.PizzaToy.com .
Ce dernier s'adresse aux pizzaiolos et aux consommateurs de pizzas. Le but du concept est de former des communautés de pizzanautes. Le pizzaïolo crée sa Page Pizzeria, affiche facilement sa carte des pizzas grâce à une interface spéciale, puis ses membres/clients viennent s'inscrire pour profiter des fonctions de PizzaToy !

Et la fonction principale est le fait de bénéficier, grâce à l’achat de pizzas, de tickets de téléchargement de films sur Internet. Tout pour faire comme dans la chanson de Bénabar : « on s'en fout on y va pas, on reste à la maison et on mange une pizza »…

Pour mettre ce système en place, le site propose aux pizzaiolos de s’inscrire et d’adhérer au système. A ce jour, on découvre la page de la pizzéria de Villandraut et d’une de Langon. L’inscription est gratuite pour les professionnels.

Comment va marcher le système ensuite ?

Tout simplement vous prenez votre téléphone pour commander une pizza à votre pizzaiolo préféré. Celui-ci a été invité par Pizzatoy à remettre à leurs clients un ticket Pix’it avec leur pizza, au moment de la livraison. Et ce ticket vous permettra de télécharger la super vidéo sur Internet. Il ne reste plus qu’à regarder « les gendarmes de Saint Tropez » en dégustant une bonne « quatre saisons »…

A noter que les initiateurs de www.pizzatoy.com préparent actuellement une application Iphone, qui sera la version mobile de leur site.

Et que Sébastien Vimes, le « créateur du site,  doux rêveur et perfectionniste dans l’âme » s’est inscrit à la « start’up academy », qui comme son nom l’indique pousse les jeunes talents de l’Internet aux idées originales... On lui souhaite bonne chance !


 


mardi 19 janvier 2010

Toute la musique est sur Lazylive.com

Internet sert à tout, même à écouter de la musique ! les sites plateformes de téléchargement ou d’écoute se multiplient, jusqu’à Verdelais, en Gironde, où la société lazylive.com promeut les œuvres des artistes indépendants.


 Explication de texte.
 Peer To Peer, torrent, streaming... tout ça ne vous évoque rien mais vous avez tout de même envie de savoir comment écouter de la musique sur internet. Il existe actuellement plusieurs façons de télécharger de la musique sur le net : légales, payantes, gratuites ou illégales. Il est bon de le rappeler, l’utilisation du peer-to-peer (eMule, Limewire, Bittorrent...) qui permet de télécharger des musiques contenus sur un autre ordinateur est totalement illégale. Les pirates du droit d’auteur sont prévenus.

Par contre une solution très simple existe : écouter de la musique en « streaming ». Streaming vient du mot anglais "stream" qui signifie "flux". Cette technologie permet de regarder des vidéos et/ou d'écouter du son sur votre ordinateur en temps réel. Il n'est donc pas nécessaire d'attendre leur téléchargement complet pour les visionner ou les écouter. Lle site le plus connu s’appelle Deezer (www.deezer.com). La majorité des artistes connus, et des derniers albums sortis y figurent. Après une inscription simple, il sera possible d’écouter des albums, de se fabriquer une playlist avec ses morceaux préférés, et de partager ses musiques préférées par exemple sur son profil Facebook. Pour mettre à disposition des internautes ces milliers de morceaux, Deezer a signé des contrats souvent onéreux avec les maisons de disque. Conséquence : la viabilité économique de ces sites de streaming n’est toujours pas assurée. Autres sites de streaming intéressants : Jiwa (www.jiwa.com), ou Musicme (www.musicme.com).

Autre solution pour écouter de la musique sur son ordinateur : le téléchargement en ligne légal. Dans le domaine, toutes les « majors » du web ont leur proposition. Vous pouvez donc vous rendre par exemple sur le site de Virgin (www.virginmega.fr) qui propose des titres à 99 centimes d’euros comme des albums à partir de 6,99 euros. Les morceaux sont chargés sur votre ordinateur, mais ils sont souvent assortis de DRM. DRM, kesaco ? Cela veut dire Digital Rights Management ; ce système empêche l’internaute de lire le même morceau sur plusieurs supports. La musique restera donc sur votre ordinateur et sera inutilisable sur votre lecteur MP3. Un peu limite donc.


La Start-up de Verdelais

Les principaux sites de téléchargement ne promeuvent que les « grands artites ». A Verdelais, en Gironde, dans les bureaux de la société lazylive.com (www.lazylive.com), on s’attache à promouvoir essentiellement les groupes de scène. La ligne éditoriale de la plateforme est ici différente «Lazy Live n’est pas abordée comme un supermarché de la musique, mais comme des oeuvres d’artistes et de groupes de scène ».

Les artistes qui souhaitent promouvoir leur production sur la plateforme peuvent eux-mêmes déposer leur musique, et ils recevront 70% du prix de vente. Tout le système dhébergement et de paiement en ligne étant assuré donc par Lazlive.com.

Parallèllement, la plateforme manage un certain nombre d’artistes qui sont mis en avant dans des pages spécifiques du dsite.

Pour l’internaute, l’aventure Lazylive est simple. Il suffit de se créer un compte, d’acheter un forfait de 10 à 100 titres, et de se promener dans l’univers de ces artistes de scène. L’avantage ici, c’est la découverte. Vous ne connaîtrez pas la majorité des artistes présents sur la plateforme, mais vous êtes surs de tomber sur des « perles ».

Autre chose : ici pas de DRM : les morceaux téléchargés pourront être utilisés sur tous les supports « être responsable, c’est l’affaire de tous ».

Un message plutôt positif envoyé en direct de Verdelais, où se développe Lazylive.com…