lundi 16 mars 2009

Le hussard sur le chateau

 La ville de Lauzun fut célèbre par son duc, elle le reste avec son château où se déroulera ce printemps un rassemblement de…hussards ! A n’y rien comprendre : heureusement, toute l’information est sur Internet.

 A la cour de Louis XIV
 Remettons un peu en arrière, grâce au site de la mairie de Lauzun : www.ville-lauzun.fr. Depuis la page d’accueil, vous pourrez facilement accéder à la rubrique « histoire ». On y conte la vie passionnante d’un certain Antonin Nompar de Caumont, qui était le fameux Duc de Lauzun… Un personnage haut en couleurs, dont Labruyère écrivait : "Sa vie est un roman : non, il lui manque le vraisemblable.. ». En fait, on connaît surtout le duc de Lauzun pour ses galantes aventures à la cour de Louis XIV. Aventures qui lui firent connaître la Bastille, pour finir par se marier avec la cousine du roi !
Mais qui connaît un autre Duc de Lauzun, qui au XVIIIème siècle participa à la guerre d’indépendance des Etats-Unis, avec son régiment de hussards ? Il était un militaire de premier rang à son époque. Cette histoire est également racontée sur le site de la mairie de Lauzun.
Curieux d’en savoir plus, nous cherchons sur Google, et nous arrivons sur le site des Hussards de Lauzun : www.leshussardsdelauzun.com, qui est le site officiel de l’Amicale des Anciens et Amis du cinquième régiment de hussards ! Ce régiment existe bel et bien, dans la cavalerie légère. Et l’amicale a pris le nom de "Les Hussards de Lauzun", par référence aux origines du régiment et de son premier Mestre de Camp : Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun. Un si grand personnage, que même aux Etats-Unis existe une « Lauzun’s Legion », en mémoire de ces volontaires étrangers venus se battre pour l’indépendance des Etats-Unis. Un site est construit à leur mémoire : www.lauzunslegion.com. Il est rédigé en anglais, mais un moteur de traduction comme Google Translate (http://translate.google.com) vous permettra de comprendre ce qu’il s’y raconte.
Donc, l’amicale des hussards de Lauzun organise son assemblée générale le 1er mai, à Lauzun, en Lot-et-Garonne : une manière de revenir sur les terres de l’illustre ancêtre. Les différents sites mentionnés ci-dessus reviennent sur cet évènement.

Séjour à Lauzun
 Ces sympathiques hussards vont sans doute profiter de leur assemblée générale pour visiter le pays de Lauzun. Pour cela, ils se rendront tout d’abord sur le site de l’office de tourisme : www.ot-paysdelauzun.com. Sur une home page figurant un parchemin, l’internaute trouvera l’ensemble des informations utiles à son séjour, en français, en anglais, et en espagnol. Un nombre de traductions importantes pour une petite structure. La navigation est simple sur ce site, et les animations sont à jour dans l’agenda mis à disposition des visiteurs. A la rubrique hébergement, de nombreuses offres sont faites.
Nous avons ainsi retenu une chambre d’hôtes à Bourgougnague, qui a été développée par des résidents anglais. Cela se voit directement sur le site : www.terre-noire.com, qui n’est même pas traduit en français ! On y voit de jolis photos, mais il manque le texte dans notre langue pour se faire une idée précise de l’endroit. Pourquoi alors ne pas traduire un site en français ? Sans doute que les clients de cet établissement parlent tous couramment la langue de Shakespeare. Malgré tout, on peut imaginer que ces hébergeurs se privent d’une partie de clientèle régionale potentielle…
A Bourgougnague toujours, existe la première Maison Familiale Rurale de France, fondée en 1937 par l’abbé Granereau. Soixante dix ans après l’établissement est toujours présent, et forme depuis longtemps des générations d’agriculteurs. Le site Internet de la MFR (http://mfr-bourgougnague.fr) présente l’établissement et les filières promues, dans l’agriculture et le bâtiment. La page consacrée à la galerie photos montre l’ambiance et l’environnement agréable de cet établissement unique dans la région.











lundi 9 mars 2009

Le musée virtuel des musées

Il fallait bien, qu’un jour ou l’autre, un conservateur se préoccupe de muséographier tous les musées existants ; C’est chose fait avec le site Internet des Musées d’Aquitaine. On y trouve quelques perles et de belles visites.

Circuit muséal
La banque numérique du savoir aquitain intervient partout où l’on peut numériser, capitaliser de la culture régionale. C’est ainsi qu’est né le site « Musées d’Aquitaine » (http://musees-aquitaine.com). Ce site a été créé en mars 2003 par Le Festin, association de type loi 1901. Le Festin publie depuis 1989 une revue d’art trimestrielle du même nom, consacrée aux patrimoines, aux paysages et à la création en Aquitaine. Objectif de ce site : dépoussiérer les musées, les rendre vivants et attractifs. « Car, et c’est la raison même de ce site, les musées ne sont pas les arrière-boutiques de la modernité, soit disant figés dans un conservatisme, voire une nostalgie qui n’a plus cours en ces temps d’images multiples, de vitesse, de virtualité. Ce sont des lieux de perpétuel émerveillement et en cela ils sont vivants » explique en première page du site Xavier Rosan, créateur de la revue Le Festin.

Ainsi se découvrent les pages des musées d’Aquitaine, surtout à l’aide de circuits. Certes, une recherche géographique par commune ou département permet de traquer le moindre petit musée communal qui parsème l’Aquitaine. Mais le menu « circuits » est beaucoup plus poétique. Ces circuits proposés sont thématiques (bastide, Henri IV, art religieux, etc.)ou géographiques. Qui résisterait à l’envie de tenter une balade muséographique « de Garonne en Dropt », ou de « Lot en Lèdre ». Chaque circuit renvoie donc sur une zone de la région. Dans le Bazadais, tous les musées sont répertoriés : celui de Bazas, bien sur, mais aussi le « musée paysan de Lerm et Musset » qui regroupe dans une grange du matériel agricole, ou encore le musée de la métairie de Roquetaillade ; Pour chacun des lieux, une fiche signalétique a été établie, qui donne un contact et renvoie le cas échéant vers une adresse email et un site Internet. Tout n’est pas à jour : ainsi, les Musées de La Réole, qui ont longtemps abrité une splendide collection de voitures sont aujourd’hui fermés et la fiche est toujours en ligne. Malgré ces imperfections, le site est agréable.

Il se veut aussi éducatif : un menu est consacré au « manuel des musées » où l’on saura tout, de l’accueil (A) au vidéomuseum (V). Une autre chapitre est consacré au vocabulaire. C’est en fait le site idéal pour préparer une promenade dominicale déambulant dans les trésors de notre région.

Visite virtuelle
 La découverte de ce site est l’occasion de revoir les pages web de quelques musées locaux. Le musée Marzelles, à Marmande, a ses pages hébergées sur le site de la mairie (www.mairie-marmande.fr), rubrique « vie culturelle ». Que ce soit pour les collections permanentes, ou pour les expositions, le site propose maintenant la visite virtuelle des lieux. Il suffit que votre navigateur soit équipé du plug-in QuickTime (facilement téléchargeable) pour laisser glisser sa souris sur une photo, et ainsi naviguer à travers le hall d’exposition. Une fonction zoom est bien agréable pour voir les œuvres de plus prés. C’est la nouvelle façon de visiter les musées, en préparant sa visite de façon virtuelle.

Toujours dans les pages du site de la ville de Marmande, vous serez sans doute intéressés par la possibilité offerte par la médiathèque Albert Camus. Grace à une fonction de publication de revues en ligne, il est désormais possible de feuilleter, à l’écran de son ordinateur le catalogue des dernières acquisitions de livres ou de DVD. Le clic de la souris fait tourner les pages, et un zoom permet de voir de prés.

Et pour savoir comment faire pour intégrer ce genre de « widget » (gadget informatique) sur un site ou un blog, la médiathèque Albert Camus abrite une cyberbase : http://marmande.cyber-base.org, qui pourra vous accueillir…










lundi 23 février 2009

La Gironde a son Point « G »

La nouvelle campagne touristique du Conseil Général de la Gironde ne manque pas de piquant : elle conseille tout simplement aux visiteurs d’y trouver leur « point G ». Evidemment, la bulle « Internet » a vite commenté cette trouvaille.

trouvezvotrepointg.com
Le 20 février dernier, au cours d’une conférence de presse, le Conseil Général de la Gironde présentait sa nouvelle campagne de communication touristique : « trouvez votre point « g » en Gironde ! Un autre slogan décrit: En Gironde, à chacun de trouver son point G… Le but est affiché: obtenir des retombées concrètes sur les réservations touristiques.
Outre les métros de la capitale parisienne, les gares bordelaises ainsi que la gare Montparnasse à Paris distribueront, par l'intermédiaire d'hôtesses, des prospectus faisant la promotion du département. Car en été, la Gironde c’est: les stations de bord de mer, le surf, Lacanau, le bon vin d’Entre-deuxMers, etc.
Un site internet a été créé pour l’occasion. Il s’agit de trouvezvotrepointg.com. Ce minisite propose en premier lieu de placer son propre point G sur une Google Map. Un petit drapeau s’affiche en face du village, ou même du lieu-dit que vous aurez choisi pour symboliser votre « point G ». Vous pourrez y rajouter une photo, et un descriptif. Pour le moment, il s’agit surtout du Comité Départemental du Tourisme et des offices de tourisme qui se sont manifestés pour placer des points « G ». Mais avec le succès que va sans doute connaître le site, on peut imaginer, que quelques émois amoureux seront localisés sur la carte du département !
Le site Internet propose également un jeu concours qui sera en ligne lundi prochain, le 02 mars, avec un tirage au sort le 30 avril. On n’ose imaginer de quoi seront composés les lots…
La campagne a été élaborée par l’agence bordelaise TBWA compact. Risque t’elle de choquer ? En tout cas, le conseil général de Gironde l’a approuvé sans réserve. Il faut surtout retenir l’idée : "avez-vous trouvé votre point de chute en Gironde". Le clin d’œil est bien approprié, et en tous les cas, cette campagne provoque du buzz sur Internet.

Concurrence déloyale?
Ce buzz sur Internet dévoile aussi une étonnante coïncidence. En même temps que le département de la Gironde qui lance sa campagne « trouvez votre point G », un autre site voit le jour, qui est la traduction littérale du slogan en anglais : www.findyourgspots.com (le « G spot » étant le « point G »). Avec une vidéo beaucoup plus torride, il fait la promotion d’un site de référencement d’hôtels et de restaurants, du nom de Gekko. La aussi, l’idée de renseigner des lieux favoris sur une carte avec un point « G » est mise en avant. Alors, qui de la poule ou de l’œuf, des londoniens ou des girondins ont été les premiers sur le point « G » ? Personne ne le saura, mais au moins, ça fait parler, et c’est le but de cette campagne.

Car la communication décalée sur Internet, c’est aujourd’hui nécessaire pour faire connaître une destination touristique.
Ainsi, en 2008, le Comité Régional du Tourisme d’Aquitaine a mis en ligne deux minisites à fort message humoristique. Le premier s’appelle www.zelittoralattitude.fr et met en scène JB, alias Jean Brandon, vendeur de glace sur le littoral aquitain qui, sur ce site en flash, baratine le touriste qui lui est doigt de pied en éventail sur le sable. L’objectif principal est de faire du buzz autour de ce site un peu décalé, avec goodies et vidéos, envoi d’emails à ses amis, possibilité de rappel de l’internaute qui aura laissé son numéro, proposition d’envoi de SMS informatif, etc.
Le CRT a remis ça à l’automne avec un minisite dédié aux week-ends dans la région. Sur quelbonweekend.com, on donne toutes les recettes du week-end pourri : du concours de planter de clou au golf en garage; Il y a même la rubrique météo des endroits où il ne fait pas beau. Le but est de renvoyer l’internaute vers le vrai site proposant de beaux week-ends en Aquitaine : www.week-end-aquitaine.fr. Encore une bonne communication décalée…














samedi 14 février 2009

Maison d’écrivains en Aquitaine

François Mauriac, Jasmin, ou Montesquieu sont tous des auteurs de notre région, qui ont marqué leurs époques et le monde de la littérature. Aujourd’hui leurs maisons sont souvent visitables, et surtout de nombreux sites Internet leur sont consacrés.


Le Malagar tout neuf
Le nouveau site du centre François Mauriac de Malagar vient d’être mis en ligne. L’adresse n’a pas changé (http://malagar.asso.fr), mais l’association gérant cette maison d’écrivain et lieu culturel à Saint-Maixant, près de Langon a retravaillé le look et les fonctionnalités du site en profondeur.
Ce site, tout d’abord, s’intègre totalement à la « grappe de sites » du Conseil Régional d’Aquitaine. Si vous vous rendez sur le site de l’institution régionale (www.aquitaine.fr), le centre de Malagar apparaît en lien direct.
L’ergonomie du site a donc été repensée, avec un superbe bandeau photo, très actuel en haut de page, et des blocs à contenus adaptés très contemporains. Les menus, extrêmement variés, sont facilement accessibles lorsque passe dessus la souris. On y parle de François Mauriac, bien évidemment, avec une biographie, et une bibliographie détaillées. Le deuxième menu permet de présenter Malagar, en tant qu’équipement touristique, qui propose des visites toutes l’année. Le troisième menu est consacré à l’autre mission de l’association : produire une vie culturelle riche et accessible. Tous les programmes des conférences, l’agenda culturel, ou encore le prix littéraire François Mauriac y sont répertoriées.
Mais les lecteurs de ce site ne manqueront pas d’aller faire un tour dans la rubrique « maisons d’écrivains en aquitaine ». A l’aide d’une carte Google Maps, on situe facilement les maisons d’écrivains visitables de notre région. Autre outil intéressant, une frise chronologique, qui permet de situer dans le temps chaque écrivain de la région, de Marguerite de Navarre, à Nérac au début du XVIème siècle à François Mauriac qui s’éteint en 1970.

Le baron de Montesquieu
Le long de la Garonne, le centre Malagar inspira François Mauriac, mais juste à proximité, à La Brède, tous les visiteurs peuvent découvrir le château de Charles Louis de Secondat, baron de Montesquieu. Un site Internet lui est dédié : www.chateaulabrede.com. La page d’accueil laisse lire une phrase de l’écrivain, à propos du château qu’il fit prospérer : « c’est le plus beau lieu champêtre que je connaisse ».
L’ensemble des pages sont extrêmement documentées et agréablement iconographiées, avec de nombreuses reproductions de livres. Une section spéciale est consacrée aux photos du site, ce qui est toujours une valeur ajoutée pour un site Internet. La partie informative renvoie vers un lien assez intéressant ; il s’agit d’une émission enregistrée par « Radio Académie », qui a produit une présentation sonore du domaine.
Pour connaître de façon détaillée tous les écrivains de notre région, vous pourrez aussi découvrir le site de l’APREL, l’agence régionale pour l’écrit et le livre et en Aquitaine (http://arpel.aquitaine.fr). Ce site est aussi riche qu’une bibliothèque : tout ce qui se passe autour du livre dans la région n’échappe pas aux rubriqueurs de l’ARPEL.
Pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, il faut cliquer sur la carte sous « près de chez vous ». Et, par département, on découvre bibliothèques, auteurs, éditeurs, revues, librairies, et Maison d’écrivains, visitables, ou pas. On parlera donc en Lot-et-Garonne de la maison de Marguerite Duras, de celle de Jasmin, de Palissy ou encore Georges Sand, dont le premier mari était originaire de Lavardac… En Gironde, outre François Mauriac ou Montesquieu, on pourra aller visiter les maisons de Jean balde à Latresne, ou celle des frères reclus à Sainte Foy la Grande.
Le site de l’ARPEL restera donc une agréable pause littéraire dont il faut profiter durant cette fin d’hiver.


Illustrations

http://malagar.asso.fr/











lundi 9 février 2009

L'école s'exprime

L’agitation qui a gagné les établissements scolaires dans notre région est bien visible dans la rue, avec les manifestations, dans l’école, avec les blocages, mais aussi sur Internet. Les collectifs qui se sont organisés sont nombreux à s’exprimer aussi sur le web

L’école pour tous
« L’école pour tous, tous pour l’école », tel est le nom du collectif Sud Gironde qui se veut « un rassemblement de citoyens concernés de près ou de loin par l'éducation des enfants : parents, grands-parents, enseignants du primaire, du secondaire, autres… ». Dès sa création il y a quelques semaines, les animateurs de ce collectif ont ouvert un blog : http://touspourlecole.canalblog.com. Cet espace de présentation et de débat a rapidement été l’outil incontournable pour cette toute nouvelle organisation. Grace à cet espace sur Internet, les différents membres du collectif communiquent, s’échangent des informations, et se renseignent.
Ainsi, dès la page d’accueil, un agenda Google donne la liste des évènements dans les jours à venir : réunion publique dans telle communes, rassemblement dans une autre, etc. Des articles détaillent les initiatives, comme celle prise à Saint Pierre d’Aurillac où le collectif a organisé la « nuit des évaluations », en invitant les parents à venir "plancher", de manière anonyme, sur une partie des évaluations CM2, passées récemment par nos enfants .
Les commentaires des internautes vont bon train. Tels ces parents d’élève expliquant qu’à deux, ils ont bloqué l’école ; Ou cet autre commentaire signalant une prochaine occupation dans un autre établissement.
On trouve également une intéressante rubrique « outils » pour acteurs de l’école en colère : modèle de lettre à envoyer au président de la République, modèle de pétition « Papa et Maman font de la résistance », ou encore « comment se déroule une occupation d’école ? ». En quelques semaines, ce blog du collectif girondin a donc pris une place incontournable dans les mouvements locaux.
On peut citer, dans le même esprit, le blog « résistance pédagogique en Gironde » : http://collectif33.hautetfort.com. Celui-ci concerne l’ensemble des niveaux d’enseignements. On y parle aussi bien de la future suppression des RASED, du service minimum d’accueil, de la grève des lycées, ou de la mobilisation à l’université.
Ces collectifs sont beaucoup plus mobilisés sur le web que les fédérations classiques de parents d’élève comme la FCPE (www.fcpe.asso.fr). Sur le site de la principale fédération de parents d’élèves on ne trouve qu’un encadré appelant à la « défense du service public d’éducation ». Par contre, ce site permet de trouver le contact des Fédérations départementales

 Dans les collèges
 Les sites des établissements scolaires de notre région ne sont pas touchés par ce mouvement de protestation. Rien n’indique sur les pages d’accueil qu’il se passe quelque chose. Ainsi, le collège Toulouse Lautrec de Langon, qui possède un site très adapté à la vie scolaire des élèves : www.college-tlautrec-langon.fr. Chaque enseignant peut saisir des articles, et le site est vraiment très vivant. De nombreuses rubriques existent, par club ou par matière. Plus de 14000 visites ont déjà eu lieu sur le site, avec près d’une trentaine de connexions quotidiennes.
Le collège de la cité scolaire de Marmande possède également un site Internet (www.collegecitescolaire.com) qui n’a pas à rougir de la concurrence des « emoticones » de MSN ! chaque rubrique est agrémentée d’une icône, souvent animée, qui illustre le titre du menu. L’ensemble rend la page d’accueil très vivante ! Et puis, le site est pratique pour les élèves et les parents : on peut consulter les résultats scolaires depuis la maison. Plus d’excuse pour dissimuler le carnet de notes ! Autre originalité de ce collège : une webradio avec quelques productions sonores des élèves. Félicitations à la Cité Scolaire de Marmande !

lundi 2 février 2009

L’indépendance des vignerons

Dans le monde de la vigne, il y a les coopératifs, les affiliés au négoce, et les « indépendants », ces vignerons qui sont totalement maitre de leur production et de leur commercialisation. Mais indépendance ne veut pas dire individualisme, car ils sont fédérés autour de plusieurs sites

 Aquitaine et Lot-et-Garonne
Pour rentrer dans le site des vignerons indépendants d’Aquitaine (www.vigneron-independant-aquitaine.com), il faut attendre que sur la page d’accueil pousse un cep de vigne, et qu’un verre à dégustation le surmonte. Après cette accorte entrée en matière, l’internaute pourra entre dans le site du « savoir être du vin ». En deuxième page, les photos sont toujours belles, et le graphisme plutôt élégant. La philosophie de ces vignerons indépendants occupe une place importante en étant la première rubrique du site !
On trouvera plus loin l’annuaire des châteaux adhérents à cet organisme régional. Les côtes de Duras, ou l’Entre-deux-Mers y sont largement représentés. Mais la rubrique qui m’a le plus intéressé est celle liée à l’oenotourisme. L’association régionale des vignerons indépendants a créé de nombreux circuits touristiques qui permettent de visiter notre région tout en s’arrêtant déguster de bons crus. Le circuit proposant de partir sur les traces de Toulouse Lautrec à travers les premières cotes de bordeaux, et sainte croix du mont est un délice à boire et à gouter, car le site mentionne aussi les restaurants…
En Lot-et-Garonne, l’association départementale des vignerons indépendants a elle aussi ouvert un espace sur le web, à cette adresse : www.vigneron-independant47.com. Le site est plus sobre que son grand frère régional, mais reste efficace. Les viticulteurs adhérents sont classés sur la colonne de gauche, ainsi que les différentes appellations du département. En cliquant dessus, une fiche apparaît dans le cadre central illustrant par des photos et un commentaire adapté les caractéristiques du vigneron indépendant. Mais attention, cela ne donnera pas un aperçu complet du vignoble concerné. Car tous les viticulteurs travaillant de façon indépendante ne sont pas forcément adhérents aux « vignerons indépendants ». Ce serait trop facile…

 De caves en chateaux

Les viticulteurs des côtes du marmandais s’installent petit à petit sur le web. La cave du Marmandais (www.origine-marmandais.fr) répartie sur les deux sites de Beaupuy et Cocumont présente une page web de bonne tenue. La cohérence avec la charte graphique de la marque (origine du marmandais) est intéressante. Le site alterne des tons oranges et rouges sur l’ensemble de ses pages. Le plus réside sans doute dans la boutique en ligne. Celle-ci dispose d’un paiement sécurisé et permet ainsi à tout internaute de commander en ligne son cru vieilli en fut de chêne.
Nous pouvons aujourd’hui découvrir d’autres vignobles, comme par exemple celui de Michel Rippes, des vignobles Cruquelardit qui se distingue par son harmonie graphique. Allez le découvrir ici : www.vignoble-cruquelardit.com. Les photos de cette propriété cocumontaise sont de toutes beauté, avec des lumières chaudes amoureusement déposées sur un chai à barrique, ou un paysage verdoyant et vallonné qui sentirait presque la Toscane. Les vues de la demeure historique abritant le domaine sont également superbes.
Si les rubriques sont assez classiques, la présentation est dynamique. Ainsi, sur chaque page, un cadre de couleur rappelle les conseils de conservation du vin. Un joli site Internet, comme on aimerait en voir plus souvent !
Au Chateau de Beaulieu, à Saint Sauveur de Meilhan, la beauté des lieux transcende la qualité du site Internet qui commence à dater quelque peu dans sa conception. Mais l’essentiel réside dans la bonne tenue des informations et dans la capacité de vieillissement du vin. Pour aller visiter le site : www.chateaudebeaulieu.net.













 












lundi 19 janvier 2009

Les consommateurs donnent leur avis

 Le web 2.0, ça vous dit quelque chose ? C’est cette nouvelle façon d’appréhender Internet en étant totalement collaboratif. Dans le web 2.0, les avis de consommateurs sont essentiels. Et ils existent aussi pour les commerces locaux…

L’oreille qui siffle
Certains professionnels du tourisme locaux doivent avoir l’oreille qui siffle, en effet, si les commentaires postés par les internautes sur les sites d’avis de consommateurs leur transmettent quelques ondes.
En effet, là où autrefois le touriste australien ne savait pas dire dans notre langue en quoi l’hôtel ou le menu ne le satisfaisait pas, d’autres solutions existent. Il peut se rendre sur un site comme le fameux et redoutable Tripadvisor.com (www.tripadvisor.com) qui est le site leader au monde d’avis de consommateurs de voyages. 20 millions d’avis y sont déposés, et environ 15 millions de voyageurs utilisent ce site multilingue chaque semaine. Lorsque vous vous connectez à ce serveur depuis chez vous la langue sera par défaut le français. Mais le fait de se brancher sur une version internationale permet de voir plus de commentaires. Ceux-ci sont postés par les internautes qui ont utilisé un hôtel, une chambre d’hôte ou un restaurant.
Dans notre région, on trouve (heureusement) beaucoup plus de critiques positives que négatives. Ainsi un voyageur californien de San Diego qui a séjourné en chambre d’hôtes à Illats (à La Milleva www.lamilleva.com) qualifie l’établissement d’un sympathique « Lovely home in the sauternes countryside ». Commentaires aussi élogieux pour l’autre chambre d’hôte locale, Peyraguey maison rouge (www.peyraguey-sauternes.com) : Didsbury de Manchester, est enthousiaste : « Formidable petit B&B - beau cadre et belle décoration ».
Les réactions sont parfois différentes. Ainsi, Jimmy Goldwing (c’est un sobriquet) qui réserve en groupe un hôtel à Marmande, se voit désappointé de ne pas y trouver un restaurant pour diner. De plus, la réceptionniste tenant aussi le bar, le service est lent et Jimmy n’en tire pas un bon souvenir…
Les professionnels ont intérêt à surveiller sur ces sites d’avis de consommateurs ce que disent d’eux les clients, surtout étrangers. D’ailleurs, aujourd’hui le métier de « veilleur du web 2.0 » se développe et devient une prestation proposée aux professionnels.

Sites d’avis français
Les restaurateurs régionaux auront intérêt à fréquenter le site www.linternaute.com, dans la rubrique « restaurants ». Ce groupe, qui édite également Copains d’Avant est très populaire en France. Des abonnés n’hésitent donc pas à laisser des avis sur leurs sorties dominicales dans les tables régionales. Ainsi, à Langon, un restaurant ne compte pas moins de dix avis. Certains sont peu élogieux : « le dessert au chocolat ressemblait à du chewing gum » ! Mais un autre consommateur dira qu’il a aimé « en particulier le service ; les serveurs sont aux petits soins ». De tous les commentaires et notations, le site tire une note globale, qui va de 1 à 5. Et c’est ce nombre d’étoiles qui est regardé par un consommateur avant de réserver un restaurant. De plus, ces commentaires, qui ont une valeur sont réutilisés sur d’autres sites. On en comprend mieux l’importance.
Mais la polémique existe : en effet, rien n’empêche le restaurateur de laisser quelques commentaires dithyrambiques sur son établissement en utilisant un pseudo… Ou bien de « pourrir » la fiche de son concurrent. Si ces pratiques existent, elles sont de moins en moins répandues. Surtout, choisissez les établissements ayant un nombre d’avis suffisant pour se faire une opinion…

 Le prix du menu suit la bourse
J’ai trouvé l’initiative géniale : le restaurant bordelais « Cassolette » propose un menu dont le prix évolue en fonction du cours de la bourse. Cette initiative a été prise fin novembre 2008, en pleine crise financière : le menu du jour (17,90 € au départ), fluctue en même temps que le CAC40. Sur le site www.cassolettecafe.com, on peut suivre l’évolution. Ainsi, ce lundi 19 janvier le menu était à 17,35 € en hausse de 0,70% par rapport au cours de vendredi… Un sacré coup de pub pour cet établissement situé Place de la Victoire.